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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Histoire parfaite pour les lecteurs qui voudraient faire connaissance avec le démon de hell's kitchen. Un récit qui répond à de nombreuses questions que pourraient se poser les bédéphages. de plus le dessin est superbe... 5,99 € actuellement dans le commerce. Une occasion à saisir
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Le tandem Jeph Loeb + Tim Sale s'est rendu célèbre pour avoir réalisé de mémorables histoires de Batman (par exemple Un long halloween). Après ces histoires chez DC, ils viennent mettre en oeuvre leur magie chez Marvel. Cela donnera 3 histoires : celle-ci de Daredevil (en 2001), Spider-Man bleu (en 2002) et Hulk gris (en 2003).

Déprimé par le décès de Karen Page, Matt Murdock rebondit sur une idée de Foggy Nelson et il rédige une lettre à sa défunte amoureuse. Dans cette missive, il revient sur les premiers jours de leur relation. le lecteur est donc amené à plonger dans les débuts de Daredevil : le partage d'une chambre d'étudiant avec Foggy, le dernier combat de boxe de son père, la séance de couture qui lui a permis de réaliser son joli costume rouge et jaune, l'installation du cabinet d'avocats Nelson & Murdock, jusqu'à la première apparition de Zebediah Killgrave (Purple Man) et au coup de foudre de Karen pour CENSURÉ.

La première chose qui saute aux yeux, c'est le soin que Tim Sale a apporté aux illustrations. Il n'y a pas une seule planche de bâclée. Dans la mesure où Matt Murdock se souvient de ses jeunes années, Tim Sale a abandonné les grands à-plats de noir qu'il affectionnait pour Batman pour des dessins plus clairs et plus aérés pour transcrire l'optimisme propre à la jeunesse et le brillant avenir qui s'ouvre pour ces brillants avocats. Pour autant cela n'implique pas qu'il a sacrifié les décors. Que ce soient les briques des façades d'immeubles ou les lattes de parquet, il n'en manque pas une. Sale sait doser les cases sans décors et les celles avec des décors très détaillés. Et il faut dire que Matt Hollingsworth effectue un travail de mise en couleur d'une qualité exceptionnelle. le résultat donne l'impression que chaque case a été peinte à l'aquarelle dans des tons majoritairement pastel, en cohérence avec ces sentiments de première fois et de période dorée.

La composante d'actions superhéroïques n'est pas oubliée. Tim Sale ne tombe pas dans le piège du décalque des acrobaties de Batman ; Daredevil possède son propre langage corporel et ses acrobaties spécifiques, très conformes à ses premières aventures. On peut d'ailleurs observer ici et là quelques hommages discrets à Bill Everett, à Gene Colan et même à Jack Kirby lors de l'apparition d'Electro. Il s'agit bien d'hommages et non de plagiat.

Enfin pour renforcer l'aspect nostalgique du récit, Tim Sale a choisi de doter ses personnages de vêtements qui évoquent les années 1950. À ce titre, les toilettes de Karen Page sont une franche réussite et un plaisir à contempler. Il est évident que Sale a effectué un travail de recherche particulier pour établir une gamme vestimentaire cohérente et pleine de charme. Et chaque visage est soigneusement composé pour des traits à la fois épurés et expressifs. Là encore, Sale a pris soin d'amoindrir l'aspect caricatural et parfois presque abstrait qu'il employait pour les habitants de Gotham. Et ce style plus en retenu fait d'autant mieux ressortir sa capacité à rendre les nuances. Tim Sale perfectionnera encore ces points forts de son style pour Catwoman à Rome.

Jeph Loeb a donc choisi la forme d'une histoire dans laquelle le héros évoque ses débuts et sa relation avec une femme qui a marqué à jamais sa vie. L'histoire est racontée au présent, avec parfois des commentaires du Matt Murdock plus âgé qui donne une perspective à une scène ou une autre. Ce qui frappe de prime abord, c'est le ton du récit qui évite la nostalgie larmoyante pour mettre en avant le plaisir de vivre des personnages, sans pour autant être mièvre. Ce délicat équilibre rappelle le plaisir simple des comics des débuts de Marvel où les aventures étaient destinées à un public plus jeune. Et Loeb réussit aussi à éviter d'être simpliste. Il refuse simplement de se vautrer dans une noirceur factice, ce qui lui évite la redite avec Daredevil, l'homme sans peur.

Jeph Loeb et Tim Sale nous ramènent à une époque où les héros n'étaient pas tous des schizophrènes en puissance, jouissant secrètement de la souffrance physique qu'ils infligent aux criminels en les tabassant. Matt Murdock était capable de sublimer la douleur du deuil de son père autrement qu'en se lançant dans une ratonnade aveugle de tous les malfrats croisant son chemin. le scénario fait la place belle aux relations naissantes dans le triangle amoureux de Matt, Foggy et Karen, et Tim Sale accorde une large place aux grandes cases, aux vues de rues de New York sous le soleil et aux acrobaties de Daredevil.
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Au début du XXIème siècle, Jeff Loeb et le récemment décédé Tim Sale décident de revisiter des événements marquants de l'existence des super-héros emblématiques. Aux côtés de leur chef d'oeuvre, SPIDERMAN : BLEU, sort donc ce DAREDEVIL : JAUNE. Nous en sommes au tout début de la carrière de Tête à cornes, alors qu'il porte encore son premier costume jaune (d'où le titre).
Le récit, auto-suffisant, s'affranchit de la continuité et déroule une histoire complète qui peut s'apprécier sans connaissance préalable du personnage. A cette époque, Matt Murdock est obsédé par sa nouvelle secrétaire, Karen Page. Dans la « continuité », Karen sera le premier grand amour de Matt, deviendra ensuite son associée puis rompra avec lui lorsque le justicier lui révélera son identité secrète. Par la suit, Karen deviendra actrice porno avant de tomber dans la drogue et de vendre l'identité secrète de Daredevil au Caïd. Atteinte du Sida elle sera tuée par le Tireur. Loeb ne retrace pas l'entièreté du parcours de Karen, préférant permettre à Matt de se souvenir de leurs premières années. Héros accessible, justicier urbain, Daredevil affronte ainsi le Hibou mais l'essentiel du récit reste focalisé sur son alter-ego. L'avocat aveugle tente de se faire un nom avec son associé, Foggy Nelson, lui aussi amoureux de Karen.
Ce ton tragique n'exclut pas quelques passages plus légers et donne un récit solide et bien charpenté auquel on reprochera seulement une fin un peu expédiée. Dommage que le duo n'ait pas bénéficié d'une cinquantaine de pages supplémentaires pour poursuivre leur exploration du personnage de Karen. Toutefois, ce bémol ne ternit guère un ensemble fort réussi avec des personnages attachants et bien brossés. Les dessins de Tim Sale possèdent, eux, un côté un peu « spécial » et s'éloignent avantageusement du tout-venant : parfois déstabilisants, ils sont, en tout cas, très réussis, détaillés et évocateurs.
En 150 pages, DAREDEVIL : JAUNE constitue donc une excellente introduction à l'univers du héros de Hell's Kitchen : une histoire efficace, un rythme rapide, une narration parfois elliptique mais qui prend cependant le temps de détailler les interactions entre les protagonistes,… Pourquoi se priver ? Un grand classique et une des meilleures façons de découvrir un des super-héros les plus attachants de la maison des Idées.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Daredevil Jaune est une mini-série qui expose les origines de "l'homme sans peur", le justicier aveugle.

C'est donc, point important, un volume auto-suffisant et ne nécessite pas d'aller chercher la suite en comics shop.

L'histoire est vraiment passionnante et au "niveau de la rue". Daredevil n'est pas un héros qui vole, affronte des monstres galactiques... C'est un héros "plus modeste" mais tellement plus accessible ^^

Le dessin est aussi fabuleux, avec un style particulier mais qui match très bien avec cette histoire d'un homme de la rue.

Bref, c'est un très bon tome dans la collection "printemps des comics" ^^
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Récit sympathique sur les origines de Daredevil teinté de mélancolie. L'histoire se laisse suivre et on en apprend plus sur l'homme sans peur néanmoins la romance est trop classique et la fin nous laisse un peu sur notre faim. Les dessins de Tim Sale sont spéciaux mais très soignés et ils s'adaptent bien a cette intrigue.
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Ce troisième tome de Daredevil dans la collection 100% Marvel regroupe six épisodes publiés aux Etats-Unis entre août 2001 et janvier 2002 (Daredevil Yellow V.1 à 6). Après deux premiers tomes dans cette collection scénarisés par Kevin Smith et dessinés par Joe Quesada, ce sont maintenant Jeph Loeb et Tim Sale qui vont revisiter les origines de ce super-héros.

Comme file conducteur pour cette rétrospective, qui emballera certainement plus les néophytes comme moi que les fans assidus de Daredevil, les auteurs utilisent une lettre posthume de l'homme sans peur à sa bien-aimée Karen.

Et, il est vrai que le titre de l'album a beau être «Jaune», faisant référence à la couleur initiale qu'arborait le démon d'Hells Kitchen en hommage à son père, le contenu est plutôt noir. En plus d'une narration en voix-off à l'amie décédée de Matt Murdock et de Froggy Nelson, ce récit nostalgique va également remémorer la mort du père de Matt.

D'un autre côté, on va pouvoir assister à la naissance de ce nouvel héros qui vient arpenter les rues de Hells Kitchen, avec un Daredevil encore jeune et fougueux, ainsi qu'à une apparition amusante des "Fantastic Four" et à la première intervention du Hibou.

Le graphisme plus sombre de Tim Sale, par rapport à celui de Joe Quesada, colle parfaitement à la mélancolie qui se dégage du scénario. de plus, de nombreuses double-pages splendides viennent, par moments, accélérer la lecture de ce récit en voix-off.

Bref, un tome très intéressant pour ceux qui, comme moi, n'ont jamais connu Daredevil en tenue jaune.
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Après le bleu, voici le jaune par le duo Loeb & Sale. A l'honneur : Daredevil, le diable d'Hell's Kitchen. Connu tout de rouge vêtu, cette série limitée s'intéresse à une époque où le héros faisait ses premiers pas, affublé d'une autre couleur.

Une approche rétro pour une origine story captivante. le duo fait des merveilles pour initier les nouveaux lecteurs à un personnage phare et contenter les anciens.

C'est agréable de découvrir le héros new-yorkais face à des ennemis autres que Bulleye ou Kingpin, à un moment de son existence où son obsession n'était pas Elektra.

En somme, une série qui me redonne envie de lire des récits autour de Matt Murdock/Daredevil. Envie qui s'était rapidement éteinte précédemment, vivotant d'un contentement devant les adaptations…
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