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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
[Lecture avortée - p.157 / 397]

Après un coup de téléphone de la part de Pichuca, la mère d'une femme qui a compté énormément pour lui, Tomás décide pour la première fois en dix ans de quitter le New-York où il s'était installé et marié, pour retrouver Buenos Aires, là d'où il a fui une décennie auparavant. Pourquoi exactement à ce moment, alors qu'il aurait eu de nombreuses meilleures occasions dans le passé ? Lui-même ne le sait pas bien, mais peut-être voulait-il retrouver Isabel, cette femme qu'il n'a cessé d'aimer, et qui ne le lui a jamais rendu. Peut-être doit-il exorciser quelques démons du temps de la dictature, ceux qui faisaient disparaitre les gens par milliers, sur simple critique d'être socialiste.

Arrivé sur place, Tomás retrouve Isabel changée, l'âme agonisante, ombre de qui elle a été. Il se fait convoquer par son ancien ami, le Colonel, un homme de l'armée et du jeu d'échec, avec qui il jouait et discutait la situation politique envenimée par les actions de ceux qui avaient décidé de ne pas accepter la dictature. Ces deux anciennes connaissances l'invitent, contre son gré, à un voyage dans ses souvenirs, dans le passé d'une Argentine aujourd'hui guérie de ses blessures, dans la clandestinité, l'espionnage, et l'amour impossible entre lui et Isabel.

Le roman est raconté comme le périple de Tomás, on apprend avec lui alors qu'il se remémore les événements qu'il a vécu. Ce point de vue, logiquement explicable et partant d'une idée originale, rend toutefois la lecture très lourde et compliquée : les allusions au passé, qui ne nous est pas compté (encore ?), sont légion, jusqu'à huit par page ai-je compté. La naïveté qui s'échappe de ce genre d'écriture, de ce jeu dans lequel Daniel Loedel, l'auteur, essaye de nous entrainer relève plus de la manipulation que de l'art de la plume. Et tout cela sans compter sur la relation entre Tomás et Isabel, les souvenirs qui ne racontent pas la guerre mais leur histoire, forcée et synthétique. Car oui, ce roman est avant tout un roman d'amour dramatique, impossible, et c'est ce fil-là qui est censé nous tenir en haleine.

De fait, à un moment, malgré des passages intéressants (mais souvent cryptiques) racontant des faits de la rébellion sous la dictature à travers l'histoire de Tomás, le récit est trop lourd et ennuyeux pour que j'aie eu envie de le continuer. La constante impression d'être le spectateur d'un spectateur met le lecteur dans une situation compliquée qui rend mal à l'aise. J'imagine que ceux qui ont trouvé le goût ou le courage de continuer la lecture jusqu'à la fin du roman ont certainement résolu bien des mystères et que tout les éléments s'accordent à un moment, tel les pièces d'un puzzle mais je ne l'ai pas eu.
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Hadès, Argentine de Daniel Loedel, traduit de l'anglais

Le sujet est intéressant mais, l'écriture laisse à désirer. Les personnages ont si peu de consistance qu'ils font penser à des poupées à découper en papier. Je ne partage pas l'engouement de certains pour ce premier roman.
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