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Les enquêtes de Gabriel Joly tome 2 sur 4
EAN : 9782266316378
512 pages
Pocket (21/10/2021)
  Existe en édition audio
3.9/5   793 notes
Résumé :
Juillet 1789.

La Bastille vient de tomber. Danton, Desmoulins et Robespierre entrent dans l'Histoire. Au milieu du tumulte, le jeune et brillant journaliste Gabriel Joly a découvert l'identité du Loup des Cordeliers, ce mystérieux justicier qui hante, la nuit, les rues de Paris. Mais alors qu'il est sur le point de le confondre, voilà que celui-ci disparaît !

La course-poursuite s'engage, menant Gabriel jusque dans les maquis de l'île d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (146) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 793 notes
Une immersion directe et totale à l'époque de la révolution française.

J'aime beaucoup la façon dont Henri Loevenbruck aborde cette période,et la façon dont il brode une histoire sortant directement de son imagination.

Les détails de l'époque révolutionnaire sont bien présents. On sent la recherche historique.
Les personnages sont attachants et bien travaillés.
L'intrigue est prenante et l'écriture de l'auteur fluide et addictive.

Avec ce tome 2, je n'ai pas été frustrée comme pour le premier puisque les choses étaient posées. L'auteur a prévenu qu'il écrirait encore beaucoup de tomes. Les aventures de Joly ne sont pas prêtes de se terminer. Même si j'ai, personnellement, trouvé que l'auteur ne nous en dévoilait pas assez dans ce tome deux.

Un deuxième épisode de bonne facture, il ne reste plus qu'à prendre son mal en patience pour avoir la suite.

J'oubliais, j'ai adoré les planches qui étayent le roman. Un plus par rapport au tome 1.
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Une trame historique sur les premiers pas de la Révolution française au rebondissement policier intéressant. Complots, manipulations, trahisons sont de rigueur, des personnages hauts en couleur. Même si quelques libertés sont prises, les descriptions des lieux, la vie de l'époque m'ont permis un voyage dans le temps. Les rencontres…Danton, Robespierre, Desmoulins entre autres.
Année 1789 : épargné par le Loup des Cordeliers, voici la suite des aventures du journaliste Gabriel Joly. de nouvelles questions se posent avec une mystérieuse secte mithriaque « La Main rouge ». La Corse, Lorette, le colonel Duvilliers. Se peut-il qu'il y ait un lien ?
Accompagné la Liégeoise Anne-Josèphe et de Récif chef de la bande des Renégats, Gabriel est bien résolu à poursuivre sa traque effrénée de cet insaisissable « homme à la cape » qui laissa derrière lui un énigmatique gant de couleur rouge lors de sa fuite.
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Qu'est-ce que j'ai attendu ce roman… En temps normal, pour moi, un nouveau livre d'Henri Loevenbruck créer une impatience rare, et plus encore avec celui-ci, la suite du « Loup des Cordeliers ».
Une suite donc, des aventures de Gabriel Joly en plein Paris de 1989, journaliste enquêteur amoureux d'une muette bibliothécaire rire de mystères et ses quelques amis que sont entre-autres, Anne-Josèphe Terwagne, Récif le pirate, le commissaire Guyot, Louis-Sébastien Mercier, Camille Desmoulins
Cette suite pourrait être lue indépendamment du précèdent mais je vous conseille pour l'apprécier pleinement de lire « le loup des Cordeliers » dont la sortie chez Pocket a précédé de peu celle du « Mystère de la Main rouge ».
A la fin du « Loup des Cordeliers », Henri nous avait avec beaucoup de talent laissé sur notre faim tant la révélation du Loup pouvait nous entraîner vers de nombreux questionnements. Dès le début de ce nouvel opus, il nous plonge instantanément dans de nouvelles questions avec une mystérieuse confrérie, « La Main rouge ». Chapitres après chapitres, de nouveaux mystères se succéderont à la révélation d'un précédent, nous donnant sans cesse envie d'attaquer le chapitre suivant…
Vous l'aurez compris, ce nouveau roman d'Henri Loevenbruck fut pour moi une nouvelle fois une lecture réjouissante et conforte mon idée qu'il est l'un des meilleurs auteurs contemporains de fictions historiques, c'est notre Ken Follett français. Comme lui, dès que vous entamer un de ses romans, vous êtes transportés à la fois dans une intrigue mais aussi dans une autre époque que vous avez l'impression de vivre en direct. Je tiens également à souligner le remarquable travail documentaire réalisé qui enrichi énormément la fiction.
J'attends maintenant avec impatience la suite des aventures révolutionnaires de Gabriel Joly et vous invite à la fois à dévorer ce roman, le précédent et l'ensemble de l'oeuvre de cet exceptionnel auteur.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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"Le mystère de la main rouge" est la suite des enquêtes de Gabriel Joly dont le premier tome, "Le loup des cordeliers", nous avait transporté au coeur de la Révolution française à Paris. L'histoire de ce deuxième roman reprend là où elle s'est arrêtée.

Nous sommes toujours à Paris, en juillet 1789. La Bastille, symbole de la tyrannie monarchique, vient de tomber. On assiste à un déferlement de violence et d'actes de barbarie de la part des révolutionnaires avides de vengeance. Alors qu'on tente d'installer un tribunal révolutionnaire, Gabriel Joly continue à enquêter.

Ayant démasqué le "loup des cordeliers", un justicier qui sévissait la nuit dans les rues parisiennes, il se retrouve à nouveau sur son chemin. Cette fois-ci, le "loup" semble s'intéresser à un homme en particulier, un haut militaire ayant participer à la campagne de conquête de la Corse en 1769, soit vingt années plus tôt.

Dans cette nouvelle intrigue, nous retrouvons la plupart des personnages du premier tome, dont Gabriel, journaliste provincial, fraîchement débarqué à Paris et s'autoproclamant enquêteur après les premiers crimes découverts dans le quartier des Cordeliers. Gabriel a pris de l'assurance. Toujours amoureux de Lorette, bibliothécaire muette, il n'hésite pas à braver tous le dangers dans l'exercice de son métier.

Après avoir fui lorsque son identité a été découverte, le "loup" réapparaît dans la capitale. Mais, cette fois-ci, c'est une soif de vengeance qui le guide.

J'ai beaucoup aimé suivre cette enquête sur fond historique dans laquelle on croise les grands évènements et les grands personnages de la Révolution tels que Danton, Robespierre, Mirabeau ou Desmoulins. La création de l'Assemblée Nationale et de la Constitution sont sur le bon chemin. On tente de mettre en place un tribunal révolutionnaire afin que justice se fasse. C'est le temps d'une grande réforme après la chute de la Monarchie.

Une intrigue dans laquelle on traverse les rues de Paris jusqu'au sud de la France, puis direction la Corse et ses mystères. Un trésor, une société secrète, des hommes masqués et la Vendetta sont au programme. Une lecture fluide, des chapitres courts, un récit qui fourmille de détails historiques. En bref, tout ce que j'aime.
Une excellente lecture !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Henri Loevenbruck continue les aventures du journaliste Gabriel Joly en 1789. le premier tome, le Loup des Cordeliers, était un roman d'aventure et policier sur fond de Révolution française commençante. le récit s'achevait avec une révélation et la fuite hors de Paris des principaux intervenants.

La course-poursuite reprend dans ce deuxième tome. Joly a beau avancer dans sa compréhension des événements passés, il a toujours un temps de retard vis-à-vis de l'organisation clandestine, la Main rouge, qui s'agite en coulisse. L'action se déplace vers le Sud de la France, puis la Corse.

Loevenbruck laisse libre court à son imagination : à la complicité homme - loup du premier tome, il ajoute une secte sanguinaire, qui veut manipuler le peuple, quelques messages ésotériques, une bataille de pirates…

L'intérêt du premier tome reposait en grande partie sur les descriptions des débuts de la Révolution, la proximité du héros avec de futurs grands noms de la Convention, l'atmosphère des rues de Paris dans ces temps troublés.

Mis à part les premiers chapitres qui reviennent sur les premiers heurts entre la populace, qui veut se venger des profiteurs de l'Ancien régime, et la toute jeune garde nationale, la partie « historique » du récit disparaît presque totalement. Loevenbruck multiplie les galopades, combats d'épée, introduction dans des lieux secrets, et décodage de messages secrets. La panoplie du roman d'aventure.

Les personnages sont excessifs à souhaits : le pirate Récif, la féministe Théroigne de Méricourt, les membres de la secte, ...

Ce Mystère de la main rouge devient dès lors assez irréaliste. le récit fait penser à certains moments aux Aventuriers de l'arche perdue ou à Pirates des caraïbes. Ne cherchez pas la vraisemblance, ou la logique de l'époque, l'auteur fait dans le roman de distraction. Ni meilleur, ni pire, que d'autres ouvrages de ce type.
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critiques presse (1)
LeSoir
09 novembre 2020
Henri Lœvenbruck poursuit sa saga de la Révolution française avec le jeune journaliste Gabriel Joly. Sur les traces de la société secrète de la Main rouge et jusqu’en Corse.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (87) Voir plus Ajouter une citation
Les deux malandrins qui montaient à pas de chat vers la chambre de Mlle Terwagne étaient de ces hommes que l’on n’appelait point encore tueurs à gages, mais bateurs à loyer, en ce qu’ils se chargeaient, moyennant finances, d’abattre proprement leur prochain pour un commanditaire. La profession, avec le temps, avait perdu beaucoup de sa noblesse, et l’on y voyait désormais si peu d’honneur qu’elle échouait aux plus viles crapules. Depuis la fermeture de la cour des Miracles, certains vendaient leur précieux savoir-faire à la porte arrière des estaminets les plus malfamés des faubourgs, faisant de la mort leur marché. Le tarif variait en fonction de la victime désirée (et donc de la peine encourue), allant d’une dizaine à quelques centaines de livres, selon qu’il s’agissait d’un homme, d’une femme, d’un roturier, d’un bourgeois, de gens de robe ou d’épée.
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En signe d’affection, le loup, dont la famille est capable de bien plus d’intelligence et de compassion on ne lui en prête, pencha la tête en geignant, lécha les mains de la jeune femme et leva la patte vers elle comme pour la retenir.
 – Va, mon loup ! Va ! Pleura Lorette.
Mais la bête se pressait contre elle, se glissait entre ses jambes en poussant des gémissements plaintifs.
 À cet instant, le souffle des chevaux sur lesquels étaient montés les gendarmes se fit entendre dans leur dos. De plus en plus proche.
 – Va ! Ordonna Lorette en tapant dans ses mains pour faire fuir l’animal.
 Le loup recula de quelques pas, tête basse, dans un sursaut craintif.
 – Cours, Sanna ! Pour l’amour du ciel !
 Désorientée, la bête geignait en faisant des cercles hésitants. On eût dit qu’elle implorait sa maîtresse de ne point l’abandonner.
 – Là-bas ! Cria une voix qui n’était plus qu’à quelques foulées.
 Dans une abdication déchirante, Lorette courut vers les chevaux harnachés à la calèche, détacha le plus grand et sauta sur son dos. Se retournant une dernière fois, elle vit le loup qui n’avait pas bougé et lut dans ses yeux une affliction que l’on n’eût pu t’imaginer trouver dans le regard d’une bête.
 La jeune femme, les joues trempées de larmes, abattit sa capuche sur sa tête, pressa des talons les flancs de sa monture et s’en fut dans la forêt comme un spectre nocturne.
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La jeune femme tourna lentement la tête vers son compagnon et, fût-ce dû aux larmes qu’elle avait dans les yeux ou aux liens indicibles qui s’étaient tissés pendant près de dix ans entre ces deux êtres solitaires, le loup sembla à comprendre la nature du désespoir qui envahissait sa maîtresse. Lorette s’agenouilla près de lui et lui caressa le haut du crâne.
 – Tu vas devoir t’enfuir, Sanna. Et moi aussi. Je ne peux plus t’emmener avec moi…
 En disant cela, elle avait mille sanglots dans sa voix, car jamais sur terre elle n’avait eu de compagnon plus fidèle que celui-là, qui avait partagé son secret, son isolement, qui l’avait protégée maintes fois, et qui lui avait offert une confiance qu’aucun loup, d’ordinaire, n’accorde en l’espèce humaine. Il y avait entre ces deux âmes esseulées une indéfectible amitié, une intimité si forte qu’on l’aurait dite inaccessible à l’homme. Et pourtant ils n’avaient à présent d’autres choix que de prendre des chemins différents.
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De déchirants adieux
 
 Au loin, sous le manteau de la nuit, les torches des gendarmes dansaient comme autant de lucioles derrière les arbres. Mais cet lucioles se déplaçaient bien vite et, dans quelques instants seulement, elles seraient déjà sur eux.
 Le loup, tendu sur ses pattes antérieurs, grognait et, malgré sa blessure au flanc, semblait être prêt à bondir. Lorette senti qu’une boule se former dans sa gorge. Elle savait qu’il n’y avait que deux issues possibles à la scène qui se préparait et qu’aucune ne lui était acceptable. Fuir, ou combattre.
 Combattre, c’était tuer six gendarmes qui, à sa connaissance, n’avaient commis d’autre crime que de remplir leur devoir. Fuir… Eh bien, fuir, c’était se séparer du loup, car, à l’évidence, ils ne pourraient s’échapper en calèche. En outre, l’idée de l’enfermer de nouveau dans une boîte était devenue intolérable à Mlle printemps.
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On était rue de la Juiverie, au cœur de l’île de la Cité, dans un beau cabaret qui allait du nom de la Tête Noire, et où se donnaient en secret des fêtes ténébreuses, réservées aux hommes qui aimaient les hommes. Le propriétaire, soucieux de contenter une clientèle aisée et prodigue, y organisait, à des dates confidentielles, de splendides orgies, décorant chambres, salons et cabinets à l’avenant, et allant jusqu’à recruter, à l’Opéra, de jeunes garçons qui venaient y exécuter des ballets en tenue d’Adam. Il fallait en être, avoir le bon réseau, le portefeuille convenablement garni, et se présenter dans une certaine tenue pour accéder à ces soirées clandestines, si bien que l’on n’y rencontrait guère que des gens de qualité, ainsi que leurs conciliants domestiques.
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