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4,47

sur 4206 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comment retenir ses larmes ? Comment empêcher ces grosses gouttes de couler l'une après l'autre, de s'écraser lourdement sur la dernière page de ce roman bouleversant ? Comment ne pas laisser l'émotion te submerger, le noeud dans la gorge se resserrer, la boule au ventre alourdir ton estomac ?
Comment encore rire, respirer, y croire ?
Comment ce putain de bouquin te fout une mandale !
Les mots viennent, s'agitent, butent et culbutent dans ma caboche.

Putain mais c'est quand la dernière fois qu'un bouquin t'a procuré autant d'émotions ?

Henri Loevenbruck signe un sublissime roman, un de ceux qu'on emporterait avec soi sur une île déserte, qu'on essaierait inutilement de préserver de l'usure et des ravages du temps mais dont on gâterait le papier de nos doigts gourds jusqu'à l'usure de nos relectures.

Ses mots sont comme de l'encre sur le bitume, puisé de la gomme de ses pneus, la route étant le papier où il y grave l'histoire.

Ce livre est évidemment une ode à la liberté, un "Sur la Route" survitaminée et motorisée, un Jack London des routes goudronnées, un Hemingway de l'asphalte.

L'histoire d'Hugo est intemporelle et pourtant marquée dans le temps. La vraie question posée dans le livre est cette définition personnelle que chacun a de la liberté.
Comment la faire sienne ? Pourquoi la refusons-nous finalement le plus souvent ? Peut-elle durer ? Est-elle accessible dans ce monde de règles et de contraintes ? La fuite en avant peut-elle être le rempart contre l'immobilisme ? On peut se poser plein de questions, y apporter autant de solutions, mais ce n'est que dans les vibrations de son coeur que chacun y trouvera le moteur de SA réponse.

Henri ! Qu'on dresse sur le champ un mausolée à Hugo et ses potes ! Un lieu de recueillement où l'on se rendra à chaque fois que l'on laissera la paresse et les habitudes de la vie quotidienne ronger notre liberté.

Qu'on les envie, le Hugo et sa bande de potes. Qu'on envie leur rencontre, leur amitié, leurs joies, leurs peines, leurs victoires, leurs défaites, leur bonheur, leurs déchirures, leurs insouciances,

Roman d'excès, de brûlure de vivre, de soif de jouir, de rage au ventre et de coeurs meurtris, ce bouquin fait bouillonner notre sang.
Oui, ça se drogue, ça se castagne, ça baise, ça s'échange, ça se mélange, ça vibre, ça vit. Oui ça vit. Tout simplement.

Putain qu'on lui file le Goncourt et qu'on arrête de nous bassiner avec des auteurs chiants !

Ce roman donne l'envie de se lever, de monter sur la table, de porter un toast et de hurler à s'en vider ses poumons à l'amitié indéfectible et éternelle !

Putain Henri, t'as réussi ton pari. Nous désarçonner, nous faire poser le pied à terre, nous chambouler et nous faire rentrer dans la bande souriante, complice et grandissante de ceux qui t'ont lu. Peut-on rêver meilleure compagnie ?

Les rugissements des moteurs martèlent dans mes oreilles. Me rappellent à l'ordre. Je tourne la tête, Je regarde mes potes qui me sourient. Une dernière fois avant le grand voyage.
Attendez-moi les gars !

Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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Quelle putain de virée !
Quel putain de bouquin !
C'est sans doute comme ça qu'ils en auraient parlé, Bohem et ses potes…

Pour ma part, on va pas se mentir, l'univers bécanes et bikers c'est pas que j'aime pas, mais c'est surtout que jusqu'à présent j'y connaissais que dalle. Maintenant je me sens forcément un chouïa moins ignare sur le sujet, et ça c'est cool. Mais la question n'est pas que là. Car si les aventures de ces gamins idéalistes et un peu paumés tournent autour de la bécane, des substances stupéfiantes ou de la castagne à tout va, qu'on ne s'y trompe pas, elles sont avant tout un hymne humaniste et splendide à la loyauté, à l'amitié, et bien sûr à la liberté.

Rien à redire, Henri Loevenbruck ne triche pas, fignole l'air de mine de rien son écriture très "parlée" et question scenario maîtrise impeccablement l'affaire. Son histoire tient la route, ô combien, et jusqu'à la fin, s'intensifiant à mesure que s'étoffe la bande à Bohem dont les personnages attachants et parfaitement campés (aaah le Chinois…) m'ont rappelé, dans leurs errances, les héros du Chardonneret de Donna Tartt.

« Bohemian Rhapsody » a tourné en boucle dans ma tête pendant toute la lecture de ce bouquin, ça lui va tellement bien. Question émotion je suis déjà pas bien fière quand j'écoute ce morceau, mais j'ai tenu bon… jusqu'aux dernières lignes, qui ont finalement eu raison de mon petit coeur qui saignait déjà un peu. Là, il faut que je te dise, j'ai dû partir dans un coin discret pour planquer ma larmichette. Cette chute comme j'en ai rarement lues, intelligente, puissante et magnifique, est une apothéose fatale digne de ce roman sincère et bouleversant.

Ça risque de pas être facile de vous dire tout ça de visu, Henri, sans donner derechef dans la manifestation lacrymale intempestive (permettez au passage que je prenne la… liberté de vous appeler Henri, après une telle équipée sauvage en votre compagnie, que mon brushing il en est encore tout en vrac).
Non vraiment, ça va pas être facile.

Ҩ

Merci – le mot est faible – à Babelio et aux éditions Flammarion de m'avoir sélectionnée pour ce voyage mémorable.



Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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J'ai envie de HURLER à tous ceux qui n'ont pas encore lu ce livre :
Achetez le, empruntez le, échangez le, volez le. ..mais surtout lisez le. ....
Ne faites pas comme moi qui l'ai laissé des mois
dans ma PAL parce que :
Bof encore un road movie. ...une bande de copains inséparables. ....
Je ne vais pas vous racontez l'histoire, tellement d'autres l'ont fait avant moi ici et avec tellement plus de talent!
J'ai eu le sourire aux lèvres tout au long de la lecture, et le coeur retourné aussi. ...oui oui .
Ce livre est une explosion d'émotions !!!!
Au final que vous soyez amateurs de BD ,fantasy, polars, philosophie et autre, ne soyez pas sectaires. .lisez le! !
Des années que je n'avais pas été "scotchée "
Par un livre comme ça! !!!
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On s'connait pas mais vous pouvez m'appeler Bohem. C'est pas mon vrai blase mais c'est ce qui me caractérise le mieux alors autant garder les bonnes vieilles habitudes. L'école, pas vraiment accro. Non, moi, mon truc, ma came, c'est rouler. Enfourcher Lipstick et tracer la route à côté de Rascal, la bécane de mon pote Freddy. Ni devant, ni derrière mais côte à côte jusqu'à ce que la ligne d'horizon nous avale. Et bon dieu, j'en ai bouffé du bitume, vous pouvez me croire. J'ai eu mon lot de galère, comme tout le monde, mais j'ai vécu selon mes règles et ça, ça vaut tout l'or du monde.
Sur ma tombe, comme épitaphe ? Facile, Nous Rêvions Juste de Liberté.

La claque inattendue, sauvage, magistrale.
Ode à l'amitié, belle, pure, de celles qui transcendent, qui submergent, jusqu'à l'aveuglement parfois.
Poème lyrique et furieux sur l'insoumission et le nomadisme. Etre affranchi de toute contrainte et ne plus faire qu'un avec le vent. Se gorger de liberté sans rien attendre en retour. Ne rien devoir à personne si ce n'est ses frères de route et surtout rester fidèle à cet adage biblique transmis entre initiés, LH&R: loyauté, honneur et respect.
Un groupe, pour rester soudé, a besoin d'un leader mais pas que. Les bastons, les bitures, les drames et autres péripéties du même tonneau, ça vous forge un clan. Tracer la route à 2, 20 ou 200 mais ne faire qu'un. Partager les mêmes rêves et prier pour qu'ils durent jusqu'au jugement dernier si tant est que l'on croit en ces bondieusetés.
Rouler encore et toujours sans jamais s'arrêter car dans le cas contraire, c'est le déclin assuré.
Mais c'est dans la nature des choses, rien ne dure vraiment...

Nous Rêvions Juste de Liberté est un road-movie initiatique d'une puissance peu commune que l'on quitte le coeur débordant d'allégresse et les yeux emplis de larmes...
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K.O... Couché, roué de coups. Un uppercut, et... la lumière.
Ce livre m'a sonné.
Je n'aurais pas de mots assez forts pour dire ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman. Je peux juste conseiller d'aller jeter un oeil à certaines critiques déjà publiées sur Babélio, d'autres lecteurs ont su si bien y exprimer leur sentiment.
Ce livre entrera sans nul doute au Panthéon de mes lectures.
Henri Loevenbruck nous entraine dans un road movie à travers l'Amérique ou, comment quatre ados vont découvrir le monde des adultes, mais pas n'importe lequel, celui des bikers, ces motards en marge de la société.
Sexe, drogue et rock'n'roll. Petit délinquant deviendra grand...
Une histoire d'amitié, de fraternité, de liberté.
L'amitié, ça se mérite, la fraternité ça se respecte, la liberté... ça se paye cher.
On se prend de sympathie pour ces personnages que l'on suit dans leur épopée. On vit avec eux, on rit avec eux, on pleure avec eux, en encaisse les bons et les mauvais coups.
Au moment où l'on tourne la dernière page, les yeux humides, on sait qu'on n'oubliera pas de sitôt Bohem, Alex, le chinois ou Freddy..
On sort, un coup de kick, on démarre le chopper, et on part vers des rêves de grands espaces et d'aventures.
Moi je vous le dis, haut et fort, si vous voulez en prendre plein la gueule, jetez vous sur ce livre...
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Ben j'ai pleuré. Fort en refermant ce roman.

Sans doute suis-je fragile en ce moment, en prise avec un flux introspectif à un âge où on peut se souvenir de ce qu'on a été, des rêves qui vous ont explosé la tête, de ceux qu'on a abandonné par facilité, par lâcheté, par routine sédentaire, de ces amis qu'on a aimé plus que tout, des trahisons.
Moi aussi j'ai rêvé juste de liberté. Mais au vu des retours de lecteurs qui sont tous dans le même état que moi, je me dis que le personnage de Bohem est universel, motard pas motard, dans le droit chemin ou pas, on peut tous se reconnaître en lui.

Bohem. Quel magnifique surnom, quel magnifique héros, porteur de tous les idéaux de pureté, de liberté sauvage. En voilà un qui a vécu comme on respire, qui veut vivre jusqu'au bout sans qu'il y ait de bout. Qui a su partir, se débarrasser des toutes les scories familiales et sociales qui allaient le bouffer pour devenir celui qu'il voulait être, radical, exigeant, libre donc. Une famille de coeur, des putains d'amis, à la vie à la mort. Un nomade alors qu'il aurait pu devenir un « casanier de la tête » à rester dans sa ville natale auprès de sa famille toxique.

La liberté en mouvement. J'ai lu goulument, à me saouler cette liberté que je n'ai pas, que peu ont aujourd'hui, la tête emplie de sons, de chansons, d'images. Born to be wild dans le cornet… Bohemian rhapsody qui résonne… Dennis Hopper sur son chopper en leader … Marlon Brando et son équipée sauvage of course… Des flashs de Sailor et Lula ... Des mots de Kerouac ...

Et cette fin ! Voilà vers quoi mes pensées sont allées lorsque mes larmes coulaient en lisant l'épilogue :

« Too late, my time has come, sends shivers down my spine
( C'est trop tard, mon heure est venue, des frissons me parcourent le dos )
Body's aching all the time
( Mon corps est tout le temps douloureux )
Goodbye everybody, I've got to go
( Au revoir à tous, je dois y aller )
Gotta leave you all behind and face the truth
( Je dois tous vous laisser derrière et faire face à la réalité )
Mama oooh (any way the wind blows)
( Maman, oooh (dans tous les cas le vent souffle )
I don't want to die, I sometimes wish I'd never been born at all
( Je ne veux pas mourir, je rêve parfois n'être jamais venu au monde) »
Extrait de Bohemian Rhapsody, Queen
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On ne peut pas dire que l'école, ça soit son truc à Hugo. Pour le punir, ses parents l'ont inscrit à l'école privée de Providence. Ils ne savaient pas alors que ce gamin allait faire une rencontre qui allait changer sa vie. Une rencontre hasardeuse au détour d'un couloir, des parents aux abonnés absent, des fêlures, des envies d'ailleurs, ces gamins partagent plus qu'ils ne le pensaient. Accepté dans la bande de Freddy, le rital sûr de lui que tout le monde admire ou craint, en plus de se faire de vrais potes, à la vie, à la mort, il va se découvrir. Et par là-même donner un tout autre sens à sa vie...

Un tour de cric et nous voilà embarqués en compagnie de Hugo et ses potes. La tête dans le guidon, les jambes bien calées, le vent dans les cheveux, le sable qui fouette le visage, l'horizon à perte de vue et la liberté au bout du chemin. Voilà un road-movie qui fleure bon la liberté, les chevauchées, puissent-elles être fantastiques, et l'amitié. L'auteur met toute son énergie, sa vitalité et sa passion pour la moto pour nous offrir un roman initiatique exalté et exaltant. Passionnant et passionné. Fougueux. Un peu rebelle. L'on suit Hugo, devenu Bohem. On le colle, lui et ses amis. Freddy, Sam, Alex, Oscar et les autres. Comme si on faisait partie du MotorCycle. Comme si leurs histoires si personnelles, leurs blessures, leurs forces, leurs conneries et leurs rêves pleins la tête étaient aussi un peu les nôtres. Et, même si ce rêve de liberté se paie au prix fort, qu'importe... L'ivresse est là. L'écriture, dans le style parler nous invite à la confidence, et nous rapproche d'autant plus d'Hugo, personnage ô combien touchant et attachant dans sa quête de liberté.
Qu'on soit bleu, poireau, caisseux, sac de sable, biker ou au contraire boîte à roues, cette virée bouleversante et ébouriffante nous fera aussi rêver de liberté...

Nous avions à peine vingt ans et Nous rêvions juste de liberté...
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" Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté".
Je comprends l'engouement qu'a eu ce roman de Henri Loevenbruck sur babelio.
On a tous dans un coin de notre mémoire des souvenirs enfouis, où les mots "liberté, justice, amitié" était notre triptyque.
Hugo, la liberté il va la découvrir grâce à Freddy, Oscar et Alex.
Dés les premières pages c'est comme si on se prenait un boomerang en pleine tronche, on voit des étoiles et puis les yeux qui pleurent, c'est le retour de manivelle.
Hugo va quitter sa chrysalide pour devenir Bohem le papillon, enfourcher lipstick sa moto et tracer la route.
" Nous rêvions juste de liberté" est un doux mélange de Kerouac de easy-rider et de sons of anarchy.
J'ai suivi Bohem dans ses joies, ses peines, ses excès; j'ai roulé à ses côtés, bouffé de la poussière, bref j'ai aimé ce gosse. Lui l'amour c'était les coups de son père, le mutisme de sa mère, l'absence de papy Galo et Vera sa petite soeur.
Sa raison de vivre c'est la route, la ligne d'horizon son but.
Mais la liberté a un prix, Hugo ne le sait pas.
Quel magnifique roman sur la liberté, l'amitié qui nous renvoient à notre jeunesse.
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SUPERBE !!!
Une ode magistrale à l'amitié.
Une belle étude sur la liberté.
Un parfum de révolte !

Des jeunes aux vies bien cabossées par un environnement abandonnique, mal-aimant, hostile à quelques exceptions près , ont en commun l'amour de la liberté , de l'ailleurs et surtout de la moto.
Partir, c'est la seule issue que voient Hugo et ses copains d'infortune pour se construire un avenir.

Au gré des rencontres, leur existence va connaître bien des cahots mais aussi de bons moments en nombre suffisant pour permettre parfois l'aboutissement d'un rêve
Il faut reconnaître que c'est souvent le hasard et la chance qui leur portent secours !

Et donc, au cours de ce road-movie palpitant, ces jeunes vont se construire au coeur de leur tribu .Peu à peu, les destinées vont prendre corps.


Un texte à la beauté sauvage, envoûtante mais aussi servi par un ton juste,neutre, acidulé parfois ,tendre ou féroce, drôle ou infiniment triste, poétique ou brutal...

C'est le récit d'une utopie qui prend parfois des airs de conte de fée pour mieux atterrir en plein cauchemar le tout relaté par Hugo,alias Bohem dans un style juvénile qui laisse sans cesse poindre la sincérité , la candeur parfois, l'amour , mais aussi la colère la tristesse et le désespoir.
Attachant ce" tendre voyou", libre , il rêve plus qu'il ne vit, et pour qui l'amitié et le code de l'honneur sont des valeurs premières.
Je dirais que Bohem est un pur.

Et, en le voyant avec ces hordes de motards, tous unis par un même credo, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser aux preux chevaliers d'antan , justiciers en diable et défenseurs de la veuve et de l'orphelin qui ,pourtant eux aussi , laissaient parfois traîner dans leur sillage une certaine odeur de poudre !

A chaque page, de l'émotion à revendre.
Le coeur qui explose !
Ce livre, je le garde,
je le couve,
je l'emmène sur mon île déserte !

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J'ai terminé ce livre hier soir, le coeur gros comme la terre, les yeux remplis d'eau, mais gonflée à bloc de tout cet air que j'ai respiré pendant ma lecture... J'aurai voulu venir écrire mon avis à vif, mais j'ai pas pu... J'avais tellement de choses à en dire, mais je savais que j'y arriverai pas... J'ai laissé passer la nuit, et puis aujourd'hui... Et je me retrouve là, à essayer, même après des heures, à écrire mon impression sur ce magnifique roman. Mais ça vient pas...

Je dirai simplement merci à Loevenbruck d'avoir pondu une oeuvre comme celle-là, qui marquera son époque, j'en suis certaine. Merci de nous avoir fait manger du bitume comme cette bande à moto. Merci de nous avoir fait voyager à-travers d'un pays qu'on nomme pas, mais qu'on s'imagine être celui qu'on veut bien. Merci de nous avoir fait voir des putains de couchers de soleil et des ciels plein d'étoiles, grandioses, en plein milieu du désert. Merci pour le son des moteurs qui ronronnement comme un chat qu'on câline, heureux, confiant, complétement satisfait de tout l'amour qu'on lui donne. Merci pour la fuite, cette fuite dont je rêve le soir en fermant les yeux, mais que j'ose pas faire... Là, je l'ai fait avec Bohem... je suis satisfaite. Merci !

Ce livre est un coup de coeur, un coup au coeur. En le fermant, j'ai écouté le coeur est un oiseau de Richard Desjardins, juste parce que j'avais envie d'entendre une voix écorchée qui criait la liberté. Comme Bohem... Liberté ! Un mot tout simple, mais plein de sens. Et il en prend un nouveau avec ce livre... Liberté... de vivre, avec ses convictions, selon ses convictions... Fraternité, loyauté... Bohem l'aura payé cher... mais il fait bien de garder le sourire jusqu'à la fin... Parce que c'est ça être heureux ! Avoir l'impression d'avoir toujours été en harmonie avec soi, ses valeurs et d'avoir vécu, jusqu'au bout, la tête et le coeur libre.

Mais qu'est-ce que j'ai pleuré ! Mais qu'est-ce que certaines scènes m'ont fait mal à l'âme... et cette finale ! L'apothéose de tout ce voyage. Qui déchire, qui écorche, qui nous brise... Mais une finale qui ne pouvait être autre. Ce bouquin en est qui m'habitera longtemps, j'en suis certaine. Ne serait-ce que pour me rappeler à quel point il faut vivre, qu'il faut rêver, qu'il faut s'émerveiller... Merci !
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