Nous rêvions juste de liberté

Désolé, je vais détonner dans le concert de louanges qui accompagne ce roman. Des gamins de familles défavorisées, livrés à eux-mêmes qui rêvent de liberté (ou plutôt de "déconne" comme dit l'un d'eux) et trouvent du réconfort et de la solidarité au sein du clan de motards qu'ils ont créé : ce thème a été maintes fois décliné dans la littérature ou le cinéma.
Ici, l'outil qui mène à une liberté fantasmée est la moto et du coup, Loevenbruck nous offre un road-movie qui, malheureusement, tient difficilement... la route en raison d'un manque d'originalité. Il ne suffit pas d'aligner bagarres, beuveries, drogue à gogo, amour libre et pseudo-réflexions philosophiques pour pimenter ces périples dont le but est mal identifié.
Fallait-il de surcroît que l'auteur -peut-être pour faire plus réaliste- utilise le langage parler (à travers la voix de son narrateur) d'où un style relâché qui lasse à la longue ("je vais pas faire semblant", "on voulait savourer ce moment comme il était sacrément beau").
La magie n'a pas opéré sur moi. Que les admirateurs du livre me pardonnent.

« Nous rêvions juste de liberté » est l'aveu d'un chef de bande progressivement rejeté puis trahi par ses anciens acolytes. de bêtise en déconne, la dérive de ces asociaux enchaine crime sur crime et Henri Loevenbruck publie un extraordinaire réquisitoire en faveur de la tolérance zéro.

Catalogue glauque de toutes les dépravations possibles (vols, racket, inceste, trafic de stupéfiants, meurtres) ce livre est une suite de désordres s'inscrivant dans une fuite en avant meurtrière où au fil des pages, Hugo perd un à un ses complices dont certains arrivent à se réinsérer dans la société par un travail honnête, alors que lui devient inexorablement Belem un loup solitaire évoquant ainsi les pires terroristes qui font la une des medias.

Ce qui fait froid dans le dos c'est de lire les pages où Hugo décrit sa scolarité qui transforme un petit délinquant lecteur de Biggles en un criminel épouvantable. Puisse ces pages interpeller nos enseignants …

J'ai regretté que l'auteur caricature aussi grossièrement les motards et en fasse des hors la loi et c'est pourquoi je ne conseillerai pas ce roman.

Cette chevauchée dont l'écriture est parfois bâclée se lit d'une traite et pose au lecteur une terrible interrogation : que pouvons-nous faire pour que plus jamais un criminel comme Hugo sévisse aussi longtemps ?

J'ai abandonné ce livre à la 150ieme page car je n'ai pas aimé ni l'histoire ni le style d'écriture. Je suis pourtant une fervente adepte des livres d'Henri Loevenbruck que j'ai tous lus et appréciés voire adorés. Mais là, non.
Le langage parlé avec des mots et des phrases souvent redondantes
Les personnages misogynes
La violence a tous les étages autant physique que mentale
La misère sociale et la misogynie de « la bande de potes » élevée au rang de poésie et de beauté nostalgique
Le milieu motards/motos auquel je suis hermétiques et allergiques à force de harcèlement de rues et d'agression auditives dans la vraie vie au nom « de la beauté de la moto »
Tout m'a semblé caricatural dans les personnages et les relations qui y sont décrites avec un sentiment de « récit autobiographiques ».
Je pense qu'en 2021, on a pas besoin de continuer à véhiculer les modes de pensées de jadis, surtout pas d'en faire un récit poétique en faisant passer la violence pour un truc nostalgique.

Je rêvais juste d'un bon bouquin. Celui là a été un calvaire à terminer... Effroyablement mal écrit, tout sonne faux dans l'intrigue et les personnages. Ces derniers sont caricaturaux, le scénario n'a ni queue ni tête, les éléments de background sont traités de façon on ne peut plus superficielle. Je n'y ai pas cru une seconde... Je me suis accroché à cause des critiques positives qui annonçaient un final exceptionnel.
Bref c'est ni plus ni moins que de la mauvaise littérature pour ados. Une de mes pires lectures. A fuir !

Pour moi ce fut un abandon, impossible de rentrer dans l'histoire.

L'auteur écrit bien mais sa plume m'endort à chaque fois. C'est particulièrement long, j'ai lu environ 100 pages et il ne se passe absolument rien !
Ce fut d'un ennui mortel.

Alors peut-être que j'en attendais trop avec toute la hype autour de ce livre ?

En tout cas, ce livre a fait un flop pour moi et j'ai préféré arrêter là plutôt que de me forcer et de m'ennuyer.

J'ai cru à une mauvaise traduction tellement le style d'écriture est mauvais.
Et non, l'auteur est bien français.
Impossible de lire en entier un roman de ce genre.
On tombe bien bas.
Il y a beaucoup de bons livres, ne perdez pas votre temps avec celui-ci.