AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Pêcheur d'Islande (196)

Dans ce ciel très couvert, très épais, il y avait çà et là des déchirures, comme des percées dans un dôme, par où arrivaient de grands rayons couleur d'argent rose.
Commenter  J’apprécie          446
Le navire se balançait lentement sur place, en rendant toujours sa même plainte, monotone comme une chanson de Bretagne répétée en rêve par un homme endormi.
Commenter  J’apprécie          410
Ce beau profil à peine aperçu; ce regard superbe et un peu farouche; ces prunelles brunes légèrement fauves, courant très vite sur l'opale bleuâtre de ses yeux, tout cela l'avait impressionnée et intimidée aussi.
Commenter  J’apprécie          392
Elle se savait jolie de figure, mais elle était bien inconsciente de la beauté de son corps. Du reste, dans cette région de la Bretagne, chez les filles des pêcheurs islandais, c'est presque de race, cette beauté là; on ne la remarque plus guère, et même les moins sages d'entre elles, au lieu d'en faire parade, auraient une pudeur à la laisser voir. Non, ce sont les raffinés des villes qui attachent tant d'importance à ces choses pour les mouler ou les peindre...
Commenter  J’apprécie          340
Elle l'aimait assez pour oser le lui avouer en face. Elle lui dirait : " Vous m'avez cherchée quand je ne vous demandais rien ; à présent, je suis à vous de toute mon âme si vous me voulez ; voyez, je ne redoute pas de devenir la femme d'un pêcheur, et cependant, parmi les garçons de Paimpol, je n'aurais qu'à choisir si j'en désirais un pour mon mari ; mais je vous aime, vous, parce que, malgré tout, je vous crois meilleur que les autres jeunes hommes ; je suis un peu riche, je sais que je suis jolie ; bien que j'aie habité dans les villes, je vous jure que je suis une fille sage, n'ayant jamais rien fait de mal alors, puisque je vous aime tant, pourquoi ne me prendriez vous pas ? "
Commenter  J’apprécie          312
Presque toujours on trouve là des petits nouveaux-nés, conçus l'hiver d'avant, et qui attendent des parrains pour recevoir le sacrement du baptème : il faut beaucoup d'enfants à ces races de pêcheurs que l'Islande dévore.
Commenter  J’apprécie          300
La petite lampe, qui brûlait seule à cette heure avancée, éclairait avec un peu de mystère ses épaules et sa poitrine, sa forme admirable qu'aucun œil n'avait jamais regardée et qui allait sans doute être perdue pour tous, se dessécher sans être jamais vue, puisque ce Yann ne la voulait pas pour lui...
Elle se savait jolie de figure, mais elle était bien inconsciente de la beauté de son corps. Du reste, dans cette région de la Bretagne, chez les filles des pêcheurs islandais, c'est presque de race, cette beauté-là ; on ne la remarque plus guère, et même les moins sages d'entre elles, au lieu d'en faire parade, auraient une pudeur à la laisser voir. Non, ce sont les raffinés des villes qui attachent tant d'importance à ces choses pour les mouler ou les peindre...
Commenter  J’apprécie          262
On voyait se dessiner très loin, les unes par-dessus les autres, toutes les découpures de la côte, la terre de Bretagne finissait en pointes dentelées qui s'allongeaient sur le tranquille néant des eaux.
Commenter  J’apprécie          220
C'était vrai, qu'il l'avait de tout temps aimée, mais pas comme à présent : cela augmentait dans son coeur et dans sa tête comme une marée qui monte, qui monte, jusqu'à tout remplir.
Commenter  J’apprécie          220
A côté des cabarets, l'église au perron semé de feuillages, tout ouverte en grande baie sombre, avec son odeur d'encens, avec ses cierges dans son obscurité, et ses ex-voto de marins partout accrochés à la sainte voûte. A côté des filles amoureuses, les fiancées de matelots disparus, les veuves de naufragés, sortant des chapelles des morts, avec leurs longs châles de deuil et leurs petites coiffes lisses ; les yeux à terre, silencieuses, passant au milieu de ce bruit de vie, comme un avertissement noir. Et là tout près, la mer toujours, la grande nourrice et la grande dévorante de ces générations vigoureuses, s'agitant elle aussi, faisant son bruit, prenant part à la fête...
Commenter  J’apprécie          210






    Lecteurs (2769) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Le pays des Lotiphiles

    Le vrai nom de Pierre Loti était :

    Louis Poirier
    Henri Beyle
    Julien Viaud
    Fréderic Louis Sauser

    10 questions
    50 lecteurs ont répondu
    Thème : Pierre LotiCréer un quiz sur ce livre

    {* *}