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Bruno Vercier (Éditeur scientifique)
EAN : 9782080705501
284 pages
Flammarion (07/01/1993)
3.74/5   209 notes
Résumé :
Pierre Loti, dont on imagine mal quelle gloire retentissante il connut de son vivant, est aujourd'hui presque tombé dans l'oubli. Son premier roman, Aziyadé, évoque pour nous les charmes surannés de l'exotisme. Les oeuvres de Loti ont vieilli, leur mélancolie quelque peu apprêtée a mal supporté l'épreuve du temps. Classique, fluide, impeccablement équilibrée, l'écriture demeure pourtant un modèle d'élégance, avec sa grâce un peu glacée. Quant à cette histoire d'amou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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sur 209 notes
Lecture pleine d'exotisme mais lecture exigeante également. Pierre Loti fait pénétrer le lecteur dans l'intimité de sa liaison orientale avec la belle Aziyadé, l'odalisque de Stamboul, presque une enfant encore, belle Circassienne de harem qu'il rencontre en secret pendant les années 1876 et 1877. Si je dis que Pierre Loti en personne nous offre ce privilège c'est qu'ici la frontière est mince entre l'auteur et le narrateur, également dénommé Loti. Ainsi l'autobiographie se fond-elle dans la fiction, au gré des correspondances et des souvenirs partagés.

Lecture exigeante car la narration est fragmentée en une myriade de paragraphes courts qui donnent une impression d'éparpillement, aussi légers que la fumée des narguilés. Beaucoup de poésie dans le style de Loti, style dont l'Académie n'a certes pas à rougir.

Loti fut un grand voyageur. Jeune officier de marine, il a déjà parcouru de nombreuses mers et vu de nombreux continents quand il élit la Turquie comme sa destination de prédilection. Les charmes de l'orient, les us musulmans, la volupté qu'il connaît auprès d'Aziyadé et qui le mènera vers la passion puis l'amour, tout concourt à l'enivrement des pensées et des sens. Par de superbes descriptions qui vont chercher le détail qui fait la différence et témoigne de l'immersion totale de l'auteur/narrateur dans son univers, ce roman nous entraîne dans un monde très coloré, plein de parfums et de bruits exotiques garants d'un total dépaysement.

Au-delà de l'amour qui unit les deux protagonistes, j'ai plus particulièrement apprécié les échanges épistolaires entre Loti et son ami Plumkett, un être pragmatique et philosophe qui oppose son bon sens au romantisme imprégné de poésie et de spleen de Loti.

Un beau voyage au cours duquel il faut lâcher prise.


Challenge XIXème siècle 2017
Challenge MULTI-DÉFIS 2017
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aziyadé est aujourd'hui davantage une curiosité littéraire, relative à un monde enterré qu'un ouvrage qui a passé le temps. Son univers narratif, ses personnages sont très ancrés dans le XIXe siècle, ils sont déroutants pour un lecteur de notre époque.
Loti, jeune officier britannique tombe amoureux d'aziyadé qui appartient au harem d'un vieillard (dont on ne saura rien). Les difficultés à rencontrer une femme dans ses conditions sont évacuées. Même si ce roman est en partie autobiographique, cette impossibilité de croiser, à l'époque, une femme prisonnière d'un harem fait douter.
Loti et aziyadé passent du temps ensemble et voilà. L'ouvrage aurait pu être une histoire d'amour touchante, mais elle ne l'est pas, en grande partie à cause du jeune homme et de sa façon de voir les choses.
Azyadé est représentatif des modes de pensée de l'époque, les femmes comptent pour des prunes et les non occidentaux… Reste la peinture de la Turquie qui a enchanté les lecteurs de la fin du XIXe siècle, sans doute moins nos contemporains.


Lien : https://dequoilire.com/aziya..
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Denis me le faisait remarquer il y a peu, j'aime souvent commencer une critique en parlant de l'auteur. Mais certaines fois, je préfère l'oublier, voir en faire carrément abstraction. Ais-je envie de me pourrir une aussi jolie histoire qu''aziyadé' avec les descriptions de vieux monsieur fardé comme une cocotte dont parlent ses contemporains ? du Pierre Loti-Viaux (prononcer « Lotiveau ») un peu à l'ouest et vivant dans un fatras de pacotille invraisemblable dont me parlait ma grand-mère ? Non.

Donc, contentons-nous de le suivre dans ce roman, le tout premier qu'il ait écrit, celui où il prit comme nom de plume ce surnom de Loti que lui avait donné la reine Pomaré de Tahiti, pour remplacer le prosaïque et peu esthétique Viaud. Il fait peu d'efforts pour en cacher le caractère autobiographique – son héros est un jeune officier de marine, mais anglais. Impossible de le reconnaître dans une telle description ! Son escadre mouille à Constantinople, argument dans les négociations complexes que se livrent les grandes puissances autours du démantèlement de l'empire ottoman.

Notre Loti tombe amoureux de la ville, de ce monde et de ces modes de vies à mille lieux de tout ce qu'il connaît. Un jour, son regard croise une douce paire d'yeux noirs, cachée derrière les épais volets du sérail d'un riche ottoman… La romance qui suit est toute simple et charmante. Par goût, le jeune Loti adopte le costume et le mode de vie turc, loue une petite maison dans un quartier ancien de Constantinople. Là sa belle vient le rejoindre la nuit, incognito. Mais le bateau devra bien repartir un jour...

Grâce à Loti, nous faisons connaissance avec la Turquie d'avant Atatürk, dont la version d'aujourd'hui n'est qu'un pâle reflet – pour le meilleur comme pour le pire.
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Égotiste voir égoïste de première, Pierre Loti est franchement insupportable, voire détestable. Mais quel écrivain !
Quel talent pour saisir un climat, des impressions et les fixer à jamais sur le papier. J' ai rarement rencontré une écriture aussi visuelle que celle de Loti : on VOIT ce qu'il décrit, à travers une série de tableaux (on pourrait parler d'arrêts sur images) où l'instant se fige dans le présent de narration qu'utilise ici beaucoup Loti, l'imparfait lui servant à rendre l'impermanence d'une situation, à la façon d'un orient vu par un européen. Entre documentaire et témoignage historique, Aziyadé, sorte de Butterfly orientale, est aussi roman, conte, journal, carnet de voyage, récit épistolaire, et nous étourdit par sa virtuosité stylistique, son foisonnement de détails, la précision et la justesse de son propos.
Pourquoi aller en Turquie, puisqu'on peut lire Loti, pourrait-on presque se demander.
Marin, Loti sait aussi qu'il est un militaire, et en cela à la fois témoin et partie prenante de ce qui se passe. Et même si c'est l'écrivain que nous admirons, nous ne pouvons que regretter une époque où la mondialisation et -par réaction- la montée des intégrismes n'écrasaient pas tout sur leur passage. La Turquie semble encore résister, mais pour combien de temps ?
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C'est à la faveur de l'écoute en podcast sur France culture d'un feuilleton radiophonique, « le Fantôme d'aziyadé », que je me suis souvenue que j'avais ce livre numérique dans les abysses de ma liseuse, l'occasion pour moi de retrouver et de relire Pierre Loti.
Cet écrivain était officier de marine et, à ce titre, il a beaucoup voyagé, notamment dans des pays peu connus à son époque. Ces romans sont donc qualifiés d'« exotiques ».
Encore un écrivain de la fin XIXème et du début du XXème siècles, dont on ne parle presque plus aujourd'hui. aziyadé, son premier roman, a été publié en 1879.

Pierre Loti a eu une véritable passion pour la Turquie, véritable patrie d'élection. Il avait même transformé sa maison de Rochefort en demeure orientale ; il s'y habillait en costume comme les « indigènes » qu'il y avait côtoyés
aziyadé est librement inspiré d'une relation amoureuse que Pierre Loti aurait eue avec une jeune musulmane enfermée dans le harem d'un riche vieillard et nous emmène dans le « vieux Stamboul » (Istambul), décrivant avec force détails et minutie la vie des autochtones. L'aventure est de courte durée, moins d'un an, car l'officier, appelé à d'autres fonctions, doit repartir en Angleterre ; s'ensuivent des promesses et des adieux déchirants…
Quand il revient enfin, quelques mois plus tard, c'est pour apprendre sa mort… Inconsolable, il ira se faire tuer à la bataille de Kars, au service de la Turquie, devenue sa patrie d'adoption.

L'écriture est lente et impressionniste, à la première personne, sous forme d'un journal intime tenu en français entre mai 1876 et mai 1877 par un officier de la marine britannique appelé Loti (sans prénom) et de quelques lettres échangées avec des camarades, officiers comme lui, ou avec sa soeur.
La guerre des Balkans sert de contexte et de toile de fond puis, le récit se focalise sur les rencontres entre les deux jeunes gens et la volonté de Loti de se fondre dans le décor, ne revenant sur son navire d'attache que le plus rarement possible, habillé et vivant à l'orientale avec l'aide de compagnons qui se sont attachés à lui et lui font découvrir des lieux insolites et intimes tout en le protégeant et le conseillant dans ses entreprises.
Les deux personnalités de Loti, menées de front, font tout l'intérêt du récit.
Les odeurs et les couleurs y ont une large part, les lieux y jouent un rôle à part entière, évoluent comme les personnages. Les descriptions des physionomies et des caractères sont très poussées. Certes, il y a des longueurs, mais elles nous en apprennent beaucoup sur la vie dans un harem, les us et coutumes et l'ensemble des traditions domestiques, sociales et religieuses, vues vraiment de l'intérieur avec un regard respectueux et admiratif.

Aujourd'hui, nous pouvons sans aucune crainte suivre des clés de lecture volontairement occultées lors de la parution de ce livre et nous intéresser à l'amitié particulière, toute en proximité et complicité entre Loti et Samuel, particulièrement dévoué ; plus tard, il y aura aussi le jeune Achmet, gai et rêveur, que Loti « aimera sincèrement ». On trouve également des éléments qui conforteraient l'intérêt de Loti pour les personnes du même sexe que lui, un mal-être existentiel et une quête de lui-même dans les lettres.
Une telle lecture enrichit le contexte de ce livre : « c'est ainsi que je me laisse aller encore et prendre à toutes les affections ardentes, à tout ce qui y ressemble, quel qu'en soit le mobile intéressé ou ténébreux ; j'accepte, en fermant les yeux, tout ce qui peut pour une heure combler le vide effrayant de la vie, tout ce qui est une apparence d'amitié ou d'amour ».

aziyadé est l'histoire d'un amour impossible et tragique, rendu plausible par la relative liberté dont semble jouir la jeune femme, mariée à un vieillard ; les déplacements du harem sont très intéressants à lire…
C'est aussi un récit de voyage et de souvenirs, empreint d'une profonde mélancolie ou les fantasmes autour d'une idylle exotique côtoient une forme de fascination obsédante pour la mort car l'agitation humaine n'y semble qu'illusion et vanité.
Un excellent moment d'écoute et de relecture.

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Citations et extraits (85) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd’hui, mon ami, on est beaucoup plus raisonnable, beaucoup plus pratique : on se hâte, avant d’être devenu un homme, de devenir une espèce d’homme ou un animal particulier, comme vous voudrez. On se fait sur toute chose des opinions ou des préjugés en rapport avec son état ; on tombe dans un certain milieu de la société, on en prend les idées. Vous acquérez ainsi une certaine tournure d’esprit, ou, si vous aimez mieux, un genre de bêtise qui cadre bien avec le milieu dans lequel vous vivez ; on vous comprend, vous comprenez les autres, vous entrez ainsi en communion intime avec eux et devenez réellement un membre de leur corps. On se fait banquier, ingénieur, bureaucrate, épicier, militaire… Que sais-je ? mais au moins on est quelque chose ; on fait quelque chose ; on a la tête quelque part et non ailleurs ; on ne se perd pas dans des rêves sans fin. On ne doute de rien ; on a sa ligne de conduite toute tracée par les devoirs que l’on est tenu de remplir. Les doutes que l’on pourrait avoir en philosophie, en religion, en politique, les civilités puériles et honnêtes sont là pour les combler ; ainsi ne vous embarrassez donc pas pour si peu. La civilisation vous absorbe ; les mille et un rouages de la grande machine sociale vous engrènent ; vous vous trémoussez dans l’espace ; vous vous abêtissez dans le temps, grâce à la vieillesse : vous faites des enfants qui seront aussi bêtes que vous. Puis enfin, vous mourez, muni des sacrements de l’Église ; votre cercueil est inondé d’eau bénite, on chante du latin en faux bourdon autour d’un catafalque à la lueur des cierges ; ceux qui étaient habitués à vous voir vous regrettent si vous avez été bon durant votre vie, quelques-uns même vous pleurent sincèrement. Puis enfin, on hérite de vous.
Ainsi va le monde !
Tout cela n’empêche pas, mon ami, qu’il n’y ait sur cette terre de fort braves gens, des gens foncièrement honnêtes, organiquement bons, faisant le bien pour la satisfaction intime qu’ils en retirent : ne volant pas et n’assassinant pas, lors même qu’ils seraient sûrs de l’impunité, parce qu’ils ont une conscience qui est un contrôle perpétuel des actes auxquels leurs passions pourraient les pousser ; des gens capables d’aimer, de se dévouer corps et âme, des prêtres croyant en Dieu et pratiquant la charité chrétienne, des médecins bravant les épidémies pour sauver quelques pauvres malades, des sœurs de charité allant au milieu des armées soigner de pauvres blessés, des banquiers à qui vous pourrez confier votre fortune, des amis qui vous donneront la moitié de la leur ; des gens, moi par exemple sans aller chercher plus loin, qui seraient peut-être capables, en dépit de tous vos blasphèmes, de vous offrir une affection et un dévouement illimités.
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Pourquoi aime-t-on une femme ? Bien souvent cela tient uniquement à ce que la courbe de son nez, l’arc de ses sourcils, l’ovale de son visage, que sais-je ? ont ce je ne sais quoi auquel correspond en vous un autre je ne sais quoi qui fait le diable à quatre dans votre imagination. Ne vous récriez pas ! la moitié du temps, votre amour ne tient à rien de plus. Vous me direz qu’il y a chez cette femme un charme moral, une délicatesse de sentiment, une élévation de caractère qui sont la vraie cause de votre amour… Hélas ! gardez-vous bien de confondre ce qui est en elle et ce qui est en vous.
[...] J’ai été amoureux de la Vénus de Milo et d’une nymphe du Corrège. Ce n’étaient certes pas les charmes de leur conversation et la soif d’échange intellectuel qui m’attiraient vers elles ; non, c’était l’affinité physique, le seul amour connu des anciens, l’amour qui faisait des artistes. Aujourd’hui, tout est devenu tellement compliqué, que l’on ne sait plus où donner de la tête ; les neuf dixièmes des gens ne comprennent plus rien à quoi que ce soit.
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Heureuse époque où aucun frein ne vous retenait ; où l’on pouvait tout faire ; l’on pouvait rire de tout, même des choses les moins drôles, jusqu’au moment où tant de têtes tombèrent sous le couteau de la Révolution, que ceux qui conservèrent la leur commencèrent à réfléchir. Ensuite vint une époque de transition, où l’on vit apparaître une génération atteinte de phtisie morale, affligée de sensiblerie constitutionnelle, regrettant le passé qu’elle ne connaissait pas, maudissant le présent qu’elle ne comprenait pas, doutant de l’avenir qu’elle ne devinait pas. Une génération de romantiques, une génération de petits jeunes gens passant leur vie à rire, à pleurer, à prier, à blasphémer, modulant sur tous les tons leur insipide complainte pour en venir un beau jour à se faire sauter la cervelle.
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Et l’amitié, qui est un sentiment plus sévère, plus solidement assis, puisqu’il repose sur tout ce qu’il y a de plus élevé en nous, la partie purement intellectuelle de nous-même. Quel bonheur de pouvoir dire tout ce que l’on sent à quelqu’un qui vous comprend jusqu’au bout et non pas seulement jusqu’à un certain point, à quelqu’un qui achève votre pensée avec le même mot qui était sur vos lèvres, dont la réplique fait jaillir de chez vous un torrent de conceptions, un flot d’idées. Un demi-mot de votre ami vous en dit plus que bien des phrases, car vous êtes habitué à penser avec lui. Vous comprenez tous les sentiments qui l’animent et il le sait. Vous êtes deux intelligences qui s’ajoutent et se complètent.
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On ne doute de rien ; on a sa ligne de conduite toute tracée par les devoirs que l'on est tenu de remplir. Les doutes que l'on pourrait avoir en philosophie, en religion, en politique, les civilités puériles et honnêtes sont là pour les combler ; ainsi vous ne vous embarrasez donc pas pour si peu. La vie sociale vous absorbe ; les mille et un rouages de la grande machine sociale vous engrènent ; vous vous trémoussez dans l'espace ; vous vous abêtissez dans le temps grâce à la vieillesse ; vous faites des enfants qui seront aussi bêtes que vous. Puis enfin vous mourez, muni des sacrements de l'Eglise ; votre cercueil est inondé d'eau bénite, on chante du latin en faux bourdon autour d'un catafalque à la lueur des cierges ; ceux qui étaient habitués à vous voir vous regrettent si vous avez été bon pendant votre vie, quelques-uns même vous pleurent sincèrement. Puis enfin, on hérite de vous.
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En partenariat avec l'Opéra National de Bordeaux, rencontre avec Alain Quella-Villéger autour de l'oeuvre de Pierre Loti. Entretien avec Christophe Lucet.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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