La Pâtissière de Long Island

Très belle histoire, construite sur 2 temporalités : années 30 et années 2000. Ce roman m'a beaucoup plus. Je me suis attachée à Marie, par son caractère et par son histoire de jeune immigrée allemande aux Etats-Unis. Rona, le 2eme personnage principal quant à elle m'a un petit peu moins intéressée mais son rôle dans l'histoire est primordial. Bref, je recommande ce roman chaudement.

J'ai trouvé ce roman vraiment bien. Super intéressant avec l'histoire des Allemands et des juifs pendant le règne d'Hitler.

Dit comme ça, ça n'a pas l'air intéressant mais c'est plus profond que ça et c'est vraiment une lecture que je recommande.

Parce que même si c'est un sujet fort il est évoqué de façon discrète et bien placé tout au long du roman.

Rona va rencontrer sa grand mère Marie, qui va lui raconter son histoire à son arrivée aux États-Unis. Marie est éperdument amoureuse d'Arthur, un maître d'école, futur directeur d'école. Malheureusement il est protestant et les parents de Marie ne le supportent pas. Elle va donc être envoyée a la place de son frère cadet aux États-Unis.

Elle va attendre 3 ans qu'Arthur devienne directeur et ait assez d'argent pour venir l'a chercher.

Pendant ce temps elle va se lier d'amitié avec plusieurs filles qui vont lui faire avoir plusieurs travails. Un travail dans une usine de surgelés et un travail ensuite dans un salon de beauté. Elle va ensuite quitter son travail pour travailler exclusivement avec ses frères dans leur bar, à la confection de son Marie's cheesecake New York style.

Elle va faire beaucoup de découvertes par rapport à elle et à sa vie. Malheureusement quand Arthur va arriver, il va être changer. Il ne sera plus comme dans ses souvenirs de l'Allemagne. Elle avait l'impression de le connaître, mais au bout de trois ans de vie complètement différente chacun a fait son bout de chemin en ayant des convictions différentes.

Sa vie va alors changer.

En parallèle on voit l'évolution de la vie de Rona. Marie lui ayant révélé la recette secrète elle va prendre un tournant dans sa vie.

Au détour de ce livre, nous découvrons un temps révolu. Celui de l'entre-deux guerre...dans un pays blessé par une première défaite. Nous y faisons connaissance avec Marie, une jeune frisonne dernière fille d'un couple d'exploitants d'une tourbière. Alors qu'elle tombe amoureuse d'Arthur, un jeune instituteur protestant de la colonie, son père, catholique, l'envoie rejoindre 4 de ses frères et soeurs partis à la conquête de l'Amérique. Vers le Nouveau Monde, Marie emporte comme seul bagage son espoir d'épouser un jour son promis ainsi que la recette secrète du gâteau au fromage de sa tante Frieda. Elle y fera l'expérience de la liberté, des règles sociales parfois transgressées, de la différence,...
En 2003, sa petite nièce Rona, accompagne son grand-père à New-York pour fêter les 90 ans de sa grande-tante Marie...
Cette histoire familiale est une belle évocation de valeurs précieuses: la transmission de nos dons, connaissances et racines aux générations suivantes. C'est aussi l'importance d'autoriser nos enfants à vivre leur propre vie et à faire leurs propres choix. le père de Marie lui avait fait ce précieux cadeau en 1936...il ne tient qu'à nous près d'un siècle plus tard d'accueillir nos différences non pas comme de lourds fardeaux mais plutôt comme de jolies opportunités.

Le démarrage a été un peu long, j'ai mis du temps à entrer dans l'histoire.
Mais une fois l'histoire bien lancée, ça se lis tout seul, on veux toujours savoir la suite, les événements qui vont suivre.

Ne tournons pas autour du pot!
J'avoue que la lecture de la pâtissière de Long Island de Sylvia Lott m'a quelque peu déçue. Sans discréditer l'auteur qui a un talent certain et l'histoire qui semble bien documentée, je n'ai pas vraiment accroché. Je ressors ainsi de cette lecture, perplexe et sur ma faim (un comble pour un livre traitant de pâtisserie) ! Ce n'était par ailleurs pas mon choix premier pour le challenge #JeBookin avec les autres d'avril 2018… mais par curiosité, je l'ai lu.

Bien que la thématique m'ait attirée – entre gourmandise et Histoire, tous les ingrédients étaient réunis pour que le livre me plaise – je n'ai jamais réussi à m'immerger dans le récit au point de ne plus pouvoir m'en détacher. Pour tout vous avouer, j'ai même dû me forcer quelque peu pour terminer la lecture à temps, sachant qu'il y avait une échéance à respecter dans le cadre de notre lecture mensuelle commune.

Mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain…

Le récit de Sylvia Lott est en fait une mise en perspective de l'histoire de Marie Wiemkes dans les années 1930-50, avec celle, contemporaine, de sa petite-nièce, Rona Otten. Deux femmes, deux histoires, deux époques… toutes deux reliées par la recette du fameux cheese-cake « New York style » aux vertus prodigieuses!

Si, à mes yeux, ce n'est pas un « grand roman », il en reste que certains aspects m'ont positivement interpellée et ont le mérite d'être relevés.

Ainsi le contexte socio-économique et historique d'avant-guerre retraçant le parcours de Marie, cette Allemande ayant émigré, malgré elle, aux Etats-Unis et son regard percutant de femme libre sur les événements se déroulant dans son pays natal à la veille de la 2e guerre mondiale, sont à mon sens ce qui « sauve » le livre.

La dualité entre la modernité d'une ville comme New York dans les années 1930 et la Frise orientale, où Marie est née et a vécu toute son enfance, est également agréablement mise en valeur par l'auteur qui nous rappelle combien difficile et parfois illusoire était le parcours des émigrés à cette époque-là. J'ai apprécié tant les passages décrivant la vie des paysans travaillant dans les tourbières frisonnes, fiers de leur terre, proies faciles fascinées par les doctrines « patriotiques » du mouvement naissant du national-socialisme que ceux relatant la frénésie des riches américains vivant sur la côte est des Etats-Unis dans un contexte de fin de Prohibition.

Mais si les thèmes de la liberté naissante des femmes, du développement industriel et du nazisme à l'étranger sont abordés ici, ce n'est toujours que de manière succincte et uniquement pour mettre en valeur la romance des 2 jeunes femmes. Dommage car ce sont à mon sens les parties les plus intéressantes…

Mais ce qui m'a surtout gênée et laissé sur ma faim, c'est le côté trop « fleur bleue » et prévisible de l'histoire d'amour ultra romantique des héroïnes ainsi que le manque de profondeur des différents protagonistes. On dirait des caricatures tant le trait est forcé. le pompon revenant au dénouement final convenu, bâclé et tellement mièvre ! A nouveau, dommage … car c'est souvent de la fin que nous reste notre impression générale du livre.

J'ai passé tout de même un bon moment de lecture en mode détente, mais je ne pense pas que ce roman va me marquer pour longtemps. Je ne vous conseille donc cet ouvrage que dans un mode lecture « feel good », sans prise de tête.


Lien : http://www.celiadreams.be/ch..

Un récit un peu doux-amer qui m'a vraiment donné envie de manger du cheese-cake.
On découvre ici l'histoire de deux femmes d'une même famille. Marie raconte son expatriation aux États-Unis dans les années 30 à la petite-fille de son frère qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie.
Les parties se déroulant dans les années 30 sont vraiment le point fort de ce livre, j'ai vraiment eu l'impression d'être auprès de Marie. L'ambiance et la société de cette décennie sont vraiment bien décrites. Après, arrivée aux trois quarts du livre et alors que je savais comment l'histoire allait se terminer, j'ai trouvé que l'autrice faisait traîner son récit en longueur.
Du coup, à côté de ces flash-back, le changement de vie de Rona m'a paru raconté à la va-vite. Sa reconversion, son déménagement, son « enquête » sont racontés en quelques pages sans que cela soit vraiment approfondi, par conséquent je n'ai pas vraiment réussi à apprécier Rona, à ressentir quelque chose pour elle

a réserver aux amateurs de romance
Sans discréditer l'auteur qui a un talent certain et l'histoire qui semble bien documentée et réfléchie, je n'ai pas accroché. le style est beaucoup trop "romantique" et "fleur bleue" pour moi. Pourtant, j'accroche généralement bien avec les romans se passant dans les années 30-50, (j'avais par exemple vraiment adoré "un gout de cannelle et d'espoir" mais peut être celui-ci était il plus sombre, moins éducloré à mon gout, plus d'intrigue dans l'histoire,...). Enfin, voilà, ce n'est que mon avis et les gouts

J'ai dévoré ce livre.
Je me suis installée avec Marie autour d'un thé et d'un morceau de son fameux cheese-cake et je suis laissée emporter par son histoire ; son douloureux départ de Frise orientale où elle laisse ses parents, l'arrivée dans le New York des années 30, la vie difficile pour s'intégrer dans ce pays de tous les possibles, sa soif de liberté, ses déceptions amoureuses.
J'ai également aimé la rencontre de Marie avec sa petite nièce Rona à 90 ans. Qui n'a pas rêvé d'une grand-mère comme Marie qui prodigue tous ses bons conseils, son amour de la vie.
Grace à Sylvia Lott , j'ai appris que la Frise Orientale se situait au nord de l'Allemagne, qu'un camp de vacances avait été érigé à la gloire des nazis sur la presqu'ile de Long Island juste avant la guerre.
Bref, vous l'avez compris, c'est un vrai coup de coeur.

Très beau roman, construit sur 2 époques : 1933-1936 et 2003-2004. Les époques s'enchaînent avec harmonie, l'auteur a travaillé ses transitions.
J'ai particulièrement aimé le récit de l'arrivée de Marie aux États-Unis dans les années 30, non que les passages des années 2000 soient moins intéressants. Tout est bien rendu, le suspens est maintenu pour ne pas dévoiler qui le futur mari de Marie sera (même si on devine tôt que ce ne sera pas Arthur).
Seul léger bémol à mes yeux : j'aurais souhaité continuer à suivre Marie une fois son bonheur trouvé en 1936.... et non suivre Rona uniquement.... légère frustration de devoir abandonner le New-York des années 30!
Mais quoiqu'il en soit, j'ai adoré ce roman, que j'avais du mal à abandonner et que j'avais hâte de reprendre.

La pâtissière de Long Island est un roman qui est typiquement dans le genre que j'aime. Une histoire qui met en scène des femmes, un peu d'Histoire et une belle leçon de vie, moi je dis oui. Surtout qu'ici, il est aussi question de cheesecake, alors là Popcorn-La-Bouboule, elle roule !

Ce roman, c'est l'histoire de deux femmes : Marie et Rona. Marie est, je trouve, plus au centre du roman. Nous suivons sa jeunesse, son départ de Frise Orientale pour New York suite à une relation amoureuse qui n'est pas acceptée par son père. A New York, il y a ses deux frères et ils tiennent un bar. Marie est une jeune femme vive, pleine d'esprit et elle a une recette qui se transmet de femme en femme dans sa famille : le gâteau de fromage blanc. Ce gâteau a une sorte de pouvoir : Rendre les gens heureux et rabibocher les gens entre eux. Et grâce à lui, Marie va révolutionner New York. On la retrouve à 90 ans et elle souhaite revoir son dernier frère vivant pour son anniversaire. Celui la rejoindra avec Rona, sa petite-fille.

Pour en venir à Rona, celle-ci vit une catastrophe : Perte de son job, petit-ami coureur de jupon. Bref, pour elle, New York c'est lui permettre de souffler deux minutes avant de retrouver son chaos quotidien. Elle ne connaît pas trop Marie, mais au fil de ses histoires, il va se tisser un lien particulier entre les deux femmes.

Ce que j'ai préféré dans ce roman est clairement l'histoire de Marie. On a envie de savoir ce qu'il va se passer pour elle car même à New York, elle correspond avec Arthur, son fiancé allemand. Va-t-elle finir avec lui ? Mais en même temps, voilà Walter qui joue avec ses nerfs. Puis, en ligne de fond, nous suivons ce qu'il se passe en Allemagne et ce que cela signifie pour les allemands expatriés aux USA. Est-ce que ce qui est raconté dans les journaux est vrai ? de la propagande ? C'est aussi l'histoire d'une famille éclatée qui cherche à vivre le rêve américain et ne plus se soucier du lendemain.

L'histoire de Rona est bien aussi, mais on est plus dans le déjà vu avec la reconversion et quelques jours avant, je terminais Rendez-vous à Cupcake Café de Jenny Colgan et il abordait des thèmes similaires. Néanmoins, elle qui a toujours voulu fuir ses racines va réapprendre à les aimer, se les approprier et j'ai trouvé ce côté là vraiment touchant.

Sylvia Lott nous entraîne donc dans cette histoire familiale et on y passe un excellent moment tellement on se sent bien auprès de Marie et des siens. J'aurais bien voulu goûter à ce fameux Marie's Cheesecake New York Style, mais malheureusement, ce ne sera pas possible sauf si je trouve un passage secret dans le bouquin. Bah quoi ? On peut toujours essayer non ?
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