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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
On ne va pas se mentir, je suis Thomas Louis sur Instagram depuis quelques années parce qu'il fait de très belles photos et qu'il est lui-même très beau. C'est évidemment superficiel, mais c'est le concept même de cette application alors personne ne m'en tiendra rigueur. J'étais donc ravi de voir annoncée depuis quelques mois l'arrivée d'un premier roman qui sortirait à l'occasion de cette rentrée littéraire qu'on adore détester, et c'est avec un certain empressement que je suis allé l'acheter chez ma libraire le jour de sa parution.

Dans un petit village pas très éloigné de Lyon vit la famille Dugast, leurs maisons rassemblées comme certaines familles de province en ont l'habitude. Les parents dans un coin, les beaux-parents en face, les grands-parents de l'autre. Ça n'est hélas pas la seule originalité de la famille de Christophe qui va bientôt atteindre la majorité, puisqu'on y découvre rapidement une propension hors norme au suicide. le grand père, pendu. La grand-mère, écrasée contre un arbre. Suivent ensuite l'autre grand-père, puis l'autre grand-mère. Quand son père fini par se suicider à son tour, Christophe se dit qu'il est temps de rompre avec cette malédiction familiale.

Fraîchement majeur, il saute dans un train direction Paris pour fuir ce déterminisme macabre et commencer à vivre. Il échouera chez Suzelle, une vieille fille dont la mère fut proche, et qui l'accueille chez elle un verre à la main en se disant qu'elle pourra faire son éducation de citadin.

Si l'histoire se lit facilement, je suis passé à côté de ce roman (c'est la formule de politesse sur Instagram pour dire « je n'ai pas aimé »). L'histoire est originale, on pourrait y savourer une forme de cynisme macabre mais je l'ai surtout trouvée dénuée d'émotions, sans aspérités : le fils traverse ces 300 pages comme anesthésié et c'est assez étonnant. Ce fut, à mon grand regret, particulièrement contagieux.
Lien : https://www.hql.fr/les-chien..
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Il y a des romans pour lesquels on n'est pas fait. Dans un sens, tant mieux, nous ne sommes pas tous extraits d'un même moule. C'est l'explication que je trouve pour me rassurer après la lecture de ce livre qui m'est passé totalement au-dessus de la tête. La présentation de l'éditeur dit "roman brillant, à l'écriture poétique et décalée, teintée d'humour noir..." là où je n'ai vu que platitude et style dénué de tout intérêt. Plus loin, le communiqué de presse indique que l'auteur est très suivi sur les réseaux sociaux, 50 000 abonnés sur Instagram... je me demande en quoi cette information serait gage de qualité de son texte... Personnellement je ne le connaissais pas, ne faisais pas partie de ses abonnés, j'ai ouvert son livre (dans le cadre d'un jury de prix littéraire) qui est donc son premier roman avec un brin de curiosité dû au pitch pas banal, une famille touchée par une épidémie de suicide, voilà de quoi intriguer. Et je m'attendais à "une fable sociale aux accents absurdes" comme m'y invitait toujours ce fameux communiqué de presse. Rapidement, c'est l'ennui qui s'est installé. Les aventures de Christophe qui n'avait jamais rien vu d'autre que son village et monte à la capitale pour tenter d'échapper à la malédiction qui suicide un par un les membres de sa famille ont vite trouvé leur limite : mon peu d'intérêt pour ces aventures artificielles et ce texte dans lequel je cherche toujours les fameux "aphorismes poétiques" promis par ce même communiqué de presse.
J'aurais pu juste ne rien écrire dessus, après tout, ce n'est pas le premier livre qui me tombe des mains. Mais enfin, cette mention des 50 000 abonnés Instagram, ça me laisse un petit goût amer, comme une petite voix vraiment perverse et mal intentionnée qui susurrerait à mon oreille que tiens, cette audience assurée, serait-ce une raison de la publication de ce texte ? Non, mais non, enfin. Que de mauvais esprit. Je vais m'en tenir à ma version officielle et politiquement correcte : il y a des livres pour lesquels on n'est pas fait.
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Mon avis est celui d'une lectrice qui peine avec les livres concept, avec les ouvrages que je sens imprégnés d'une hisoire littéraire où le structuralisme a rendu la forme essentielle, où la démonstration d'une esthétique passe par le romanesque. Je ne sais donc pas pourquoi je m'acharne à lire ce genre de livres à qui je ne peux, somme toute, pas reprocher ce qu'ils sont. Ceci posé, Les chiens de faïence a les qualités de son genre : brillamment absurde, léger et toujours en surface des horreurs qu'il raconte comme si la narration devait mimer le refus absolu de ses personnages à l'intériorité. C'est assez bien fait. Évidemment, on ne s'attache pas, enfin moi je n'ai pas pu. Et par là même, on s'ennuit un peu. Évidemment, ca tourne à la fable, au conte philosophique version nihiliste. Difficile d'échapper aussi aux personnages invraisemblables et aux situations irréalistes, on est dans la fable et Suzelle, en viveuse alcoolique mais maternelle a tout de la résurgence de romans initiatiques polissons et pas grand chose du vraisemblable. En escort boy délibérément pas convaincant, Hans ne fait pas mieux. Finalement, c'est peut-être aussi ce mélange entre un jeu littéraire avec un roman de genre (le jeune homme qui s'ouvre à la vie pour échapper à la mort de ses ascendants, rien que ça ) et le ton désabusé qui laisse entendre que le narrateur lui même ne croit ni à la cohérence de ses personnages ni au bien fondé de son intrigue qui m'a gênée. A force de déconstruire en grimaçant, on finit par n'aller nulle part et par m'avoir perdue en cours de route.
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Je n'ai pas cru à cette histoire de malédiction par suicide.

Je ne me suis pas attachée aux personnages.

Ce roman m'a laissée de marbre mais je l'ai terminé (toujours un de mes TOC).

Il ne me restera pas en mémoire.





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