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sur 101 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une histoire de malédiction où le suicide frappe un à un les membres de la famille Dugast.
Pas folichon tout ça me direz-vous. Sauf si le fils aîné Christophe décide de tourner le dos à cette malédiction et de trouver enfin un sens à la vie. Quoi de plus terrible à dix-huit de côtoyer d'aussi près et de manière chronique la mort. Comment trouver goût à la vie quand ceux qui nous sont proches la délaissent.

Ce roman est assez désarçonnant. On ne rit pas. On ne pleure pas non plus. On ne sait d'ailleurs trop quoi en penser. Dans ce livre, on côtoie inlassablement la mort auprès d'une famille qui ne communique pas, qui se mure dans une indifférence dérangeante. C'est glauque, c'est presque sans intérêt. La réflexion existentielle n'est jamais abordée. Personne ne se questionne. Si ce n'est Christophe. Sans compter le cadre temporel, très abstrait voire incohérent. Au premier suicide, Christophe a dix-huit ans, moitié du livre plusieurs autres suicides défilent à la queuleuleu comme si tout se déroulait sur quelques jours. Bizarre.
Deuxième partie, Christophe plaque tout et rejoint la capitale parisienne. À dix-huit ans ? Avec quel argent ? Quid ?
Là-bas il rencontre Suzelle, une dame âgée coquette mais surtout cougar, à moitié soûle, clope au bec. Cette partie tourne en rond et ne révolutionne pas le roman.

J'ai lu cette histoire jusqu'au bout en espérant des réponses que je n'ai au final jamais trouvées.
Je m'interroge sur les intentions de l'auteur que je n'ai visiblement pas cernées.

#Leschiensdefaïence #NetGalleyFrance
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Attendais-je trop de cette lecture que j'avais sélectionnée parmi les romans de cette rentrée littéraire ? La faute peut-être à la présentation dithyrambique de l'éditeur, situant Thomas Louis « entre l'humour désenchanté de Jean-Paul Dubois et la poésie absurde de Samuel Beckett »?
Vous me voyez venir : je referme Les chiens de faïence avec un (petit) sentiment de déception, que je vais tenter d'expliquer.

Une famille banale dans un petit village français. Les enfants, Emma dix ans et Christophe dix-sept, les parents et les grand-parents. Qui se suicident les uns après les autres, comme victimes d'une malédiction. le pitch, d'un macabre cynisme, est original.

Lorsqu'un drame survient, la mère envoie les enfants dans leur chambre. Dans cette famille où l'on parle peu, comme s'il ne fallait pas « gaspiller » les mots, Christophe, le personnage central, est comme anesthésié, insensible au sort injuste qui s'abat. Pour échapper au déterminisme social et familial, à la mort certaine lorsque son tour arrivera, le jeune homme prend un train pour Paris, avec en poche de maigres économies et l'adresse d'une ancienne amie de sa mère. Si elle est un peu plus rythmée, la deuxième partie du roman demeure également assez dénuée d'émotions.

Cette lecture m'a évoqué L'étranger, de Camus, bien que L'Etranger soit écrit à la première personne, et Les chiens de faïence à la troisième.
Dans L'Etranger, Meursault le personnage central est détaché des épisodes dramatiques qu'il traverse comme un pantin déshumanisé. Étranger au monde qui l'entoure comme aux émotions, il relate tout de manière factuelle, plaçant sur le même plan le décès de sa mère et le contenu de son assiette. Illustration de l'absurde de la condition humaine.

Au final un récit teinté d'une ironie amère, délibérément monotone, frisant l'absurde, dans lequel pointent ça et là des phrases joliment travaillées. Si je n'ai pas été touchée (ce n'était clairement pas le but), (et peut-être suis-je passée à côté), ce roman (qui se lit facilement) reste en tout cas une curiosité littéraire que je vous invite à découvrir pour vous faire votre propre opinion.
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L'occasion m'a été offerte de recevoir ce roman dont je n'avais jamais entendu parler de l'auteur, qui semble-t-il est très connu sur Instagram (mais étant réfractaire aux réseaux sociaux, je n'ai pas eu cet honneur et je n'ai donc pas non plus été influencée par le nombre de ses admirateurs, pardon, "followers" !!!); ce qui m'intéressait, c'était de sortir un peu de ma zone de confort littéraire au vu de la 4ème de couverture. Et je n'ai pas été déçue à cet égard.
Les membres de la famille Dugast se suicident les uns après les autres, sans raison apparente, en suivant l'ordre des générations. Pour échapper à ce destin qui se rapproche inexorablement, le fils Dugast, Christophe, 18 ans, s'enfuit à Paris, après le suicide de son père et se réfugie chez une vieille belle, ancienne amie de sa mère, lui qui n'avait jamais quitté le coin paumé où vivait sa famille. Tout est découverte, le train, Paris, la foule, les femmes...
Présenté ainsi, on pourrait penser que ce roman est glauque, noir, triste mais ce n'est pas le cas. Il est assez déjanté, à la limite de l'absurde, plein d'ironie.
A vrai dire, il ne s'y passe pas grand-chose, si ce n'est une fin relativement surprenante; le personnage de Christophe est assez antipathique et désespérant par son attitude velléitaire mais bizarrement j'ai été intriguée par ce roman; il sort de l'ordinaire, des sentiers battus, il détonne au milieu des romans classiques de toute rentrée littéraire, il y apporte une certaine originalité et de la fraîcheur.
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Grand merci aux Éditions De La Martinière pour l'envoi de ce roman.

Vite lu, mais hélas pas emballé. Roman correct, premier roman peu prometteur. Résumé et vendu comme une farce noire et satirique, j'en ai senti la volonté mais je n'en ai pas vu le résultat. Si l'histoire de départ peu paraître originale et délicieusement caustique, une affaire de malédiction de suicides au sein d'une famille, son traitement ne l'est pas et est assez… plat. Par-là, je veux dire qu'on ne ressent rien, ni humour ni tristesse, que le récit suit linéairement son court sans surprises.

La faute surtout à des personnages dont on aurait aimé plus de profondeur, surtout le héros, qui font qu'on ne s'y attache pas.

La faute aussi à une juxtaposition d'évènements de l'histoire qui se relèvent prévisibles et téléphonés une fois qu'on a compris le pitch de départ (d'accord, c'est l'histoire de suicidés au sein d'une famille... mais encore ? On sait donc des pages à l'avance qui sera le prochain). Et une fin décevante car incohérente. Entretemps, le passage du héro à Paris est sympathique mais n'apporte pas grand-chose.

Et enfin, la faute à un style loin d'être mauvais, et même travaillé, mais qui se répète et part parfois dans des élans lyriques inutiles.

Un roman qui n'a pas la saveur promise, ni l'élan de curiosité qui sied aux nouveaux auteurs.
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C'est la référence à Jean-Paul Dubois sur la couverture qui m'a donné envie de découvrir ce livre sorti en août dernier chez 'La Martinière'. Je ne me suis pas laissée impressionnée par la quatrième de couverture qui nous présente une famille où tous les membres se suicident les uns après les autres. J'ai choisi de mettre mes pas dans ceux de la famille Dugast pour le meilleur et pour le pire. le héros (si je puis dire) s'appelle Christophe. Il a dix huit ans et autour de lui, c'est l'hécatombe. Son grand-père se suicide et dans la foulée ses trois autres grand-parents. Quand son père se donne la mort quelques semaines plus tard, Christophe décide de fuir de la maison pour (espère-t-il) échapper à son destin. Y parviendra-t-il ?

Ce roman se lit tout seul. L'écriture est fluide et un certains suspens nous tient en haleine jusqu'au bout. On se demande vraiment ce qui va arriver (ou pas) à ce brave Christophe. La première partie se déroule au fin fond de la France profonde. Puis, changement d'ambiance. Nous sommes à Paris chez une connaissance de la mère de Christophe (un peu originale) qui l'a recueilli en acceptant de ne pas en informer sa famille (enfin, ce qu'il en reste). le jeune homme souffle un peu et commence à imaginer qu'il va peut-être s'en sortir. Je ne vous dirai pas dans quel lieu se situe la dernière partie du roman et encore moins ce qui s'y passe pour ménager le suspens.

Je me demandais comment allait se terminer le roman, je n'ai pas été déçue. Je ne sais pas si l'auteur souhaitait que nous tirions une leçon de la destinée de Christophe (cela ne m'a pas sauté aux yeux) où si son seul projet était de nous distraire avec un roman déjanté. Quoi qu'il en soit, j'ai passé un bon moment avec cette lecture et c'est déjà bien.

Un roman plaisant à lire (mais il se pourrait que je l'oublie assez vite).
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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*avis mitigé*

Je suis toujours très embêtée d'écrire ce genre de chronique où j'aurais pu être totalement entousiaste alors qu'en fait je n'arrive pas à l'être.

Sur le papier, ce roman avait pourtant tout pour me plaire! Une histoire loin d'être banale, une plume fluide et facile à lire, et des personnages bien typés.

Oui mais pourtant… pas d'émotions, pas d'emballements, d'emportements, pas d'attachements, et un style assez plat.

Quant à l'humour promis…je le cherche encore.

J'ai pourtant aimé ce côté un peu macabre, absurde et cynique qui flotte tout au long des pages, mais je les ai finalement tournées sans saveur.
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« Les chiens de faïence » est un roman qui pourrait d'abord être perçu comme une comédie pour son côté farfelu, mais plus on avance dans la lecture, plus le récit s'apparente à un drame. Pour le personnage principal qu'est Christophe, cela en devient même traumatique. Tous autour de lui meurent, du plus âgé au plus jeune. Alors lorsque la mort se rapproche petit à petit de lui, il est normal de vouloir prendre la poudre d'escampette. La question est : va-t-il parvenir à échapper à ce qui semble être son destin ?

Lu dans le cadre du Prix Roman Points 2024, « Les chiens de faïence » a limite de quoi donner la chair de poule avec ces morts sans raison. La lecture a été des plus plaisantes pour cet ouvrage des plus bizarres. le côté saugrenu ne m'a jamais dérangée en général lorsque je regarde un film ou lis un livre. Gardons à l'esprit que tout cela n'est heureusement que de la fiction !
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Une histoire de malédiction où le suicide frappe un à un les membres de la famille Dugast. le fils aîné Christophe décide de tourner le dos à cette malédiction et de trouver enfin un sens à la vie.
Dans ce livre, on côtoie inlassablement la mort auprès d'une famille qui ne communique pas, qui se mure dans une indifférence dérangeante.
Certaines phrases n'ont aucun verbe, aucun sens. Ce roman est assez désarçonnant.
C'est sans doute de l'humour noir !
Avis très mitigé.
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Le résumé de cette histoire était plein de promesse : un livre sur une épidémie de suicides au sein d'une même famille. L'humour noir promis par le style de la 4e de couverture n'a malheureusement pas été au rendez-vous ; je pensais tomber sur une histoire abordant avec drôlerie et distance cet événement dramatique, dans le même style que l'excellent (film) “Joyeuses funérailles”. Je me suis finalement retrouvée confrontée certes à une histoire peu banale, mais plutôt classique dans sa structure et sans aucun second degré. Déception donc, car la promesse faite par l'éditeur n'est pas tenue et je me suis un peu ennuyée. Un résumé moins “catchy” et plus en accord avec le style de l'auteur et du livre aurait été mieux… même s'il aurait sûrement attiré moins de lecteurs !
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Lu dans le cadre de l'élection du meilleur roman Points :

la thématique et le résumé du roman m'ont tout de suite plu (étonnement). Et dès le début j'ai senti que c'était un roman qui allait me troubler, par son aspect hors du temps, la froideur des relations intra familiales, et cette « malédiction » qui n'a aucun sens rationnel. Je ne connaissais pas Jean-Paul Dubois avant ce roman, donc je ne peux pas comparer l'humour. En revanche, je connais bien l'oeuvre de Becket et je comprend l'aspect absurde de la comparaison. La première partie m'a beaucoup plu, que j'ai lu très vite, en revanche la deuxième m'a laisser avec un gout d'inachevé. Ce qui m'a le plus laissé les bras ballant c'est le manque pertinent de communication entre tous. C'est peut être pour cela que le roman n'apport pas de réponse finale, et qu'il « manque quelque chose ».
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