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Un zombie très efficace pour ce premier tome d'une trilogie annoncée avec Les jours sombres et La Colère des Justes (et peut être même une trilogie en cinq volumes comme cela se fait de plus en plus).

Notre héros est avocat (quoi ? ce n'est pas un militaire ?) espagnol de surcroît (quoi ? il n'est pas Américain ?) vivant en Galice (Espagne) (et il ne vit même pas aux USA).
Confronté à l'épidémie du Xième virus zombiesque livresque, il va, en se calfeutrant dans un premier temps chez lui, réussir à survivre. Par un heureux hasard concours de circonstances à base de coupures fréquentes d'électricité, de répugnance à faire les courses régulièrement et du besoin d'intimité de feu sa femme (oui il est veuf, cela pourra servir plus tard s'il rencontre de jolies filles pas zombies), sa maison fait office de havre survivaliste bien pratique.
Contraint de prendre la route, de mauvaises en bonnes rencontres, (dans tout bon livre du genre, il est obligatoire de rencontrer, et des méchants et des gentils humains, en plus des zombies), il fera son chemin cahin-caha réussissant à se sortir de tous les traquenards qui s'imposeront à lui.

Il est difficile de se renouveler en matière de zombie et cette oeuvre reste d'une facture très classique. Elle se présente sous la forme de post très courts (au début, avant de se rallonger) écrit dans un premier temps sur ordinateur puis poursuivi sous forme de journal (les zombies ont bouffé les câbles d'internet et le wifi ne marche plus) à la première personne. Tout à fait dans la lignée des chroniques de l'Armageddon.
L'originalité tient dans le personnage principal, pas un superman surarmé, mais un quidam, pas particulièrement doué avec les flingues, qui trimbale son seul lien qui le rattache au passé : Son chat.
Ne nous méprenons pas. j'ai adoré l'histoire. Style très fluide, très accessible, histoire cohérente, pas trop de deus ex machina. Les 60 premières pages qui décrivent l'expansion internationale de la maladie sont bien tournées et à base de tamiflu et peurs actuelles (Ebola, grippe aviaire) font très européennes ancrant le récit mieux qu'aux éternels USA. le reste est à l'avenant, addictif, sanglant.. Tous les ingrédients sont réunis et la mayonnaise a bien pris.
Une bonne trouvaille : La combinaison de plongée en néoprène. Très efficace contre les morsures et actrice principale de la survie de notre héros.

Le zombie, apparemment lent, mais très rapide en réalité (c'est un leitmotiv dans le livre) nous fait passer un bon moment de détente post-apocalyptique espagnol.
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Je viens aujourd'hui enfoncer une porte ouverte et dire que Apocalypse Z est un bon roman .

L'auteur soigne bien sa mise en place . le récit progresse soigneusement .
Ce monde délabré est convaincant et il vous convaincra très probablement du caractère tangible de son existence .

Les transitions sont soignées et les personnages sont globalement crédibles même si pour information , sachez que le personnage principal occupe néanmoins la plus grande partie du récit .

Il y a fréquemment de petites lancées humoristiques assez ironiques et désabusées , qui sont franchement drôles et sympathiques .

Il y a pas mal de rebondissements , même si le rythme n'est pas vraiment systématiquement haletant à proprement parlé .

L'auteur place régulièrement son sympathique héro dans des situations vraiment improbables et ce dernier en émerge par des portes de sorties crédibles du point de vue cohérence du récit et sur le plan de la crédibilité romanesque plus généralement .

On se demande souvent comment il va se sortir de ces situations périlleuses qui sont bien amenées , et qui montre clairement le soin et le sérieux avec lequel l'auteur a construit son récit .

Le texte du roman prétend être celui d'un blog au début , et il devient de par la fatalité de l'effondrement de la civilisation , celui d'un journal papier que l'auteur rédige pour prendre du recul et pour garder son vécu en mémoire .

De bonnes descriptions , du mouvement , de bonnes idées logiques , et un récit qui n'est pas ressenti comme répétitif .

La catastrophe est posée et vécue en Galice , une région d'Espagne qui affiche une très nette originalité , c'est agréable de la parcourir au grès du récit même si ses habitants ne sont plus très accueillants par ces temps difficiles , occupés qu'ils sont à sauver leurs précieux popotins .

Notre avocat déboussolé se ballade à terre ( surtout en milieu urbain délabré ) , en mer aussi beaucoup .
Et puis , il y a aussi Lucullus son pote . Un chat persan qui est très important pour le personnage principal et qui est présenté sans pathos et sans la moindre once de ridicule , ce minou de luxe ( un chat persan très impérial ) vous ferra très probablement sourire au détour d'une page .

C'est un bon contexte post-apocalyptique à arpenter , idéal pour passer un bon moment de distraction sans avoir se préoccuper de crédibilité ou bien de farces saugrenues et désagréablement ridicules embusquées au détour d'une page .

Un bon premier roman , sans l'ombre d'un doute et un agréable moment de lecture , sans mauvaises surprises , j'insiste là-dessus ( à part les Zombis ) à mon humble avis .
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Bon roman !
Je n'avais rien lu sur les zombies et je n'ai vu qu'un seul film : Shawn in the death. du coup, j'ai essayé de rattraper le train en marche car les zombies, au fond, ont le vent en poupe depuis ce début de siècle.
Manel Loureiro les fait dériver d'une épidémie qui a frappé l'humanité et qui a transformé plus des 3/4 d'entre elle. le virus est très virulent et contagieux, tellement qu'il se répand comme de la poudre à travers tous les pays et les hommes. Ceux qui l'attrapent, meurent au bout de quelques heures et se réveillent en morts-vivants. Ce symbole clé très en vogue actuellement se rapporte au temps de l'Apocalypse : car les morts-vivants, c'est nous cher humains, du-moins pour la majorité ! Notre vrai visage ne pouvant s'afficher qu'au jour de la Révélation ! Les zombies se caractérisent par plusieurs points :
- ils sont désarticulés dans leur démarche : une référence à la dissociation entre pensées et actes, sentiments et paroles, que bcp ont tant alimenté.
- ils émettent des râles, des grognements : comme les hommes ont fait trop souvent un mauvais usage du langage, ils en perdent dès lors la capacité, revenus au stade animal.
- ils errent : trop, bcp trop, refusent de se poser des questions existentielles et de donner un sens à leur vie; un but (svt à cause d'efforts à faire). D'où leur errance sur Terre.
- ils mordent ceux qui ne sont pas comme eux, une hostilité systématique : combien détestent les étrangers simplement parce qu'ils le sont ou encore combien méprisent ceux qui ont plus de vie qu'eux (les valides ou les forts, les gens qui parlent mieux ou qui ressentent plus qu'eux) ?
-ils ne ressentent rien ou si peu : bien qu'ils portent les marques de coups, cela ne leur fait pas mal et ils avancent toujours sur le même rythme.
- ils sont contaminants : à leur contact, les gens sont blessés au point de se laisser à leur tour mourir intérieurement : exit pour eux les rêves, les sentiments, les projets et aspirations, ils se meurent à eux-mêmes...
-La seule façon de les tuer : les frapper à la tête, siège de la pensée chez l'hommes.
Voilà pour ma part, comment je décrypte ce symbole et je suis surprise de voir que parmi les babelionautes qui ont lu ce roman, aucun n'a donné d'interprétation. Attention parce qu'avec les maux contemporains qui se sont cumulés, bombe nucléaire, pollution chimique, réchauffement climatique et son cortège de catastrophes nat., c'est sûr qu'une épidémie pourrait avoir lieu : d'autant qu'en bons morts-vivants, on ne cherche pas à les désactiver...
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D'autres ont pris soin de résumer l'intrigue, et je me contenterai de donner mon avis. Je n'ai lu que deux des volumes sur les trois, trouvant le premier intéressant et bien fait, le second un peu moins, et insuffisant à me donner envie de lire le troisième. Bon produit de consommation courante, récit bien mené à la première personne, simple à comprendre et distrayant.
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Ce livre est en réalité le journal d'un avocat espagnol qui nous raconte comment le monde se retrouve envahi par des zombies. Il assiste d'abord à la propagation du virus, d'abord attribué à Ebola ou à la grippe aviaire, même s'il se doute que les médias ne disent pas toute la vérité. Petit à petit les états ferment leurs frontières et s'effondrent doucement et silencieusement. Puis notre héros se retrouve face à la réalité : les humains ont déserté sont quartier de banlieue et des créatures errent dans les rues. Après avoir tenté de survivre calfeutré dans sa maison, il se retrouve contraint d'affronter le monde extérieur et ses dangers pour tenter de survivre à la fin du monde.

Même s'il s'agit d'une histoire classique de survie dans un monde envahi par les zombies, on y trouve quelques originalités. Bon je dois aussi avouer que c'est mon premier vrai livre de zombies (je ne compte pas World War Z et Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l'amour), mais j'ai vu beaucoup de films et les scénarios sont quand même souvent semblables.
La forme est le premier élément inattendu. le fait qu'il s'agisse d'un journal de bord permet une identification facile au personnage et à son ressenti. Par contre, il raconte forcément des événements passés et l'on sait qu'il est donc assis quelque part en sécurité pour nous raconter ce qu'il s'est passé depuis sa dernière entrée. Cela atténue donc l'atmosphère angoissante que l'on pourrait ressentir, même si certaines tournures de narration restent très efficaces !
Du coup, je crois que ce qui m'a vraiment stressée durant cette lecture, c'est la présence de son chat à ses côtés. Je sais c'est bizarre, mais comme je savais qu'il ne pouvait rien arriver au narrateur, j'avais peur que ce soit le chat qui serve de repas aux zombies à chaque affrontement.

En conclusion, je n'ai pas été déçue par cette lecture. Il n'y a rien de véritablement innovant, mais on se laisse véritablement porter par le récit et les péripéties qui surviennent au fil des pages, dans une écriture fluide et intelligente.
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https://lesbouquinsdechloe.wordpress.com/2016/02/16/apocalypse-z-tome-1-le-debut-de-la-fin-de-manel-loureiro/

J'ai eu beaucoup de mal à lire ce bouquin, non pas qu'il soit nul au contraire même j'ai adoré, mais j'ai eu comme une panne de lecture, je dirais, lier au fait que mes horaires de boulot me mettaient un peu des bâtons dans les roues. Enfin bref, des problèmes de lecteur quoi :)

Dès que l'on commence la lecture qui est très agréable, il est difficile de s'arrêter quoiqu'il n'y est pas bien entendu d'histoire d'amour, ce qui n'est pas plus mal dans un livre comme celui-ci, j'ai toujours entendu dire qu'une histoire d'amour était primordiale dans un livre que c'était elle qui faisait tout mais je ne suis pas totalement d'accord avec cela du moins dans ce genre de livre qui étant principalement de la survie, baisser sa garde pourrait être fatal, ça pourrait ajouter un peu plus de piment me direz-vous, certes mais croyez-moi celui-ci est bien épicé :) par contre, quand j'ai ouvert le livre j'ai un peu appréhendé ma lecture niveau visuel étant donné que c'est écrit relativement petit. Ce bouquin est assez marrant, enfin … pas au sens propre puisqu'une invasion de zombies ça fait rire personne, c'est juste que inconsciemment le personnage principal , appeler l'Avocat car on ne connait pas son nom, se préparer à l'attaque de zombies, notamment il achète des fournitures de survie sans savoir qu'il va vraiment devoir survivre à tout ça, le pauvre monsieur a seulement eu une panne de courant qui est censée durer plusieurs mois.

Pendant toute la première partie, on va suivre l'évolution du monde face à ce virus sous forme de post sur le blog de notre cher Avocat, il n'y a donc aucun dialogue ceci dit notre personnage préfère se a jouer solitaire dans cette partie en tout cas. Je trouve d'ailleurs que dans cette partie il y a beaucoup de longueur, on tarde vraiment à découvrir ces « choses » dont on nous parle avec tant de mystère, bon bien sur avec la couverture ont sait déjà que se sont des zombies, ça met quand même trop longtemps à arrivée MAIS parce qu'il faut toujours un mais, lorsque les zombies font leurs premières apparitions l'action est énormément présente et moi ça j'adore ! Je ne me suis pas ennuyer une seule seconde. Puis dans la deuxième partie nous suivrons notre Avocat sur son journal étant donné qu'il va devoir se déplacer bien sur et qu'il n'y a plus électricité donc plus d'Internet !

Notre personnage principal n'a pas cessé de m'étonner, il garde un sang froid incroyable face à des situations extrêmement dangereuses où je pense que moi j'aurais craqué depuis bien longtemps ! Franchement je ne sais pas vraiment comment je réagirais face à attaque de zombies mais j'ai la certitude que je ne tiendrais pas bien longtemps. le livre est tout à fait angoissant puisqu'on sait qu'à tout moment un zombie peut surgir de nulle part, mais on en redemande encore et encore… On dirait limite que je suis psychopathe HAHA ! Notre personnage est tellement attachant, ses émotions déteignent tellement sur nous, qu'on veut savoir ce qu'il va devenir.Il lui arrive des choses tellement flippantes qu je tournais les page frénétiquement comme une folle furieuse. Cependant, lorsque notre Avocat rencontre enfin des survivants, il va se voir attribuer une mission des plus dangereuse, bien sur comme c'était à l'autre bout de la ville je me doutais bien que ce serais plus ou moins long, ils ont mis une semaine mais j'avais l'impression que ça avait duré plus d'un mois, autant vous dire qu'il y avait énormément de longueur d'où cette impression. J'ai beaucoup apprécié Viktor Pritchenko notre Ukrainien, c'est quelqu'un de simple, renfermer sur lui-même au début à cause de ce qu'il a traversé mais peu à peu au contact de notre Avocat ( qui n'a pas de nom… enfin si, il en a forcément un mais on ne nous le dit pas, ce qui n'est absolument pas dérangeant, ça change ) il va redevenir la personne qu'il était, il est très marrant dans la manière dont il parle même s'il ne parle pas bien espagnol mais il se débrouille.

La fin est tout ce qu'il y a de plus normal, pas de suspens,machin, machin mais BORDEL CE QUE JE VEUX LA SUITE ! Cette lecture était presque un coup de coeur
Lien : https://lesbouquinsdechloe.w..
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« Apocalypse Z » de Manel Loureiro est l'un de mes premiers romans zombies d'un auteur non américain. Ainsi, j'étais agréablement surprise de trouver un récit Z où l'action se situe en Espagne. Cet ouvrage se présente sous forme d'articles de blog à la première personne. J'ai vraiment accroché à la forme du récit, car ces articles rendent la narration dynamique et permettent d'interrompre assez facilement la lecture.

Le narrateur est un trentenaire veuf, avocat de profession, qui vit seul avec son chat Lucullus et qui tente de remonter doucement la pente… Afin d'évacuer la douleur et de ne pas sombrer dans la dépression, son psychologue lui a proposé de tenir un blog journal intime. le narrateur va alors mettre à jour son blog le plus quotidiennement possible... Au fil des articles, le lecteur constate que la situation dégénère : on parle d'un grave accident à l'étranger, de contamination dans tous les pays du globe, de nombreux morts, des autorités qui peu à peu deviennent silencieuses, … La pression devient grandissante et, même si l'on sait de quel type de virus il s'agit, on prend plaisir à voir sa progression. Les réactions du narrateur sont d'ailleurs assez réalistes et plausibles, si bien que l'on prend plaisir à le suivre.
Evidemment, la catastrophe finit par arriver en Espagne. Alors que l'armée vient frapper aux portes de chaque maison afin d'embarquer tous les citoyens, le protagoniste fait la sourde oreille et fait en sorte qu'on le croit déjà parti. En une journée, la ville devient silencieuse… Seul son voisin est resté… le lecteur est tenu en haleine… Même si l'on sait qu'il y a trois tomes et que le narrateur va survivre, on a envie de connaître ses mésaventures/péripéties : quelle sera sa première rencontre avec un zombie ? Comment va-t-il s'en sortir ? Sera-t-il blessé ? Y aura-t-il d'autres survivants ? Finira-t-il par quitter sa demeure ? Son adorable chat persan roux va-t-il survivre ?

Malgré son passé douloureux, j'ai apprécié le fait que le narrateur ne s'apitoie pas sur son sort. Bien au contraire : il commente ses journées, décrit ce qu'il voit à la télévision, parle de son chat, … A travers ses écrits, il est touchant et attachant. On pourrait aisément se reconnaître en lui, car il apparaît clairement comme quelqu'un d'humain. Loin d'être un super héros, il va évoluer dans un nouvel univers hostile et imprévisible en faisant toujours attention et en protégeant Lucullus non seulement des zombies, mais aussi des autres survivants. le reste des personnages est assez crédible, ce qui renforce davantage mon coup de coeur pour cet ouvrage. Rebondissements, un peu d'hémoglobine, personnages attachants et réalistes, bon rythme, suspense, légers frissons… Non, vraiment, je n'ai rien à redire : j'ai tout simplement adoré. E.C.
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Je voulais commencer par le prénom du héro qui nous conte son histoire, mais je me rends compte que je ne le connais même pas. Vu que ce livre est rédigé à la première personne, tout d'abord au travers des billets d'un blog, ensuite dans un journal, il parait normal qu'il ne se nomme que très rarement.
Cet homme est avocat de profession en Galice (Espagne) (comme l'auteur) et vit difficilement la perte de sa femme. C'est son psy qui lui a conseillé d'écrire, de parler de son quotidien afin de l'aider à évacuer la tension. le premier billet date du 30 décembre (2012 ? je ne sais plus, mais c'est ce que j'ai en tête, et ça sonne terriblement bien). Les suivants vont dépeindre l'ampleur d'un phénomène que les gouvernements et les médias tentent de dissimuler au public. Jusqu'au jour où la mort vient frapper à sa propre porte, littéralement.

Soyons direct : on est tendu du début à la fin. Un page-turner hyper efficace. Un personnage (et un chat) attachant(s) avec une pointe d'humour noir comme je sais l'apprécier. Si mes appréhensions avec le monde zombiesque s'étaient atténuées ces derniers mois, j'avoue avoir carrément aimé ce bouquin !

C'est, en somme, un roman zombie « classique ». Un homme seul (ou presque) qui tente de survivre à une invasion de mort-vivants avec les moyens du bord. Il y a pourtant un fil d'intrigue qui ressort des autres : que contient cette fameuse mallette ? Je n'en dirai pas plus au risque de spoiler, mais vu qu'on ne le sais toujours pas à la fin de ce premier tome, j'imagine que la suite va en dévoiler un peu plus sur le sujet (et probablement les origines du mal).

Apocalypse Z a pourtant des lacunes. Comme souvent dans ce genre de bouquin, il y a une tonne de raccourcis faciles. Et ce dès le départ. Dans les premiers billets du blogueur, il raconte comment il vient à bout des pannes d'électricités continuelles que subit son quartier. Monsieur achète des panneaux solaires et des groupes électrogènes. Oho ? Tiens donc ? Voilà de quoi l'aider à survivre à l'apocalypse Z pendant quelques temps sans bouger de chez lui. Un chez lui comme par zazar entouré d'une muraille de 3m de haut. Oho ? (V2)
Je m'arrête là pour les raccourcis, pas la peine de démonter un livre qui, malgré cela, réussi très bien à happer le lecteur. C'est le second livre hispanique que je lis (le premier étant « Des larmes sous la pluie » de Rosa Montero) et je ne suis pas déçue. J'ai la suite quelque part dans les méandres de mon disque dur et je ne pense pas attendre des mois avant de m'y mettre.

Lien : http://lamagiedesmots.be/apo..
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Ce roman se présente sous forme de posts à la première personne. le narrateur a la trentaine, est avocat. Il a perdu sa femme deux ans et demi auparavant. Sur les conseils de son psy, il a commencé à tenir un blog qui est en fait un journal intime. Il ne s'y épanche pas de façon larmoyante, rien de cela : c'est un partage de ses journées qui lui permet de tenir le coup, un constat de ce quotidien qui continue malgré la perte de son épouse. Ce blog et la présence de son chat Lucullus, l'aident à combattre la dépression dans laquelle il aurait pu sombrer.
Les éléments de la catastrophe se mettent en place petit à petit, au fil des posts. Il entend parler d'un incident à l'étranger, qui fait boule de neige, les pays sont les uns après les autres contaminés par un mal mystérieux. Il assiste à l'arrive de la catastrophe chez lui, en Espagne. le récit sous forme de posts rend la narration très dynamique. On est immergé totalement dans cette apocalyse, on frissonne avec le narrateur !

Je ne m'attendais pas à me couler avec autant de facilité dans ce personnage. le fait qu'il n'étalle pas ses états d'âme, mais nous mette dans l'action, dans l'immédiat, est vraiment génial. Certes, il raconte ses journées, donc on se doute qu'il ne s'est pas fait bouffer par un humain infecté. Mais le doute plane jusqu'à la dernière page : se fait-il mordre ? Ses compagnons de route survivent-ils à la journée qu'il raconte ? Son journal est-il lu par un autre survivant ? J'ai été prise par le suspens, jusqu'au bout, et je n'ose en dire trop de peur de vous dévoiler ce roman qui m'a tenu en haleine !

Le personnage est attachant. Il ne s'appitoie jamais sur son sort, autant qu'il ne se vente d'un grand héroïsme. La présence de son chat est un dérivatif émotionnel drôle et touchant à la fois.
Je me contenterai de vous dire que j'ai été surprise et ce n'est pas souvent ! Pas de grosses ficelles, pas d'enchaînement attendu ou grossier. Je ne savais vraiment pas ce qui attendait les personnages au post d'après, et c'est tout simplement génial. Des livres sur les zombies, j'en ai lu pas mal , et celui-ci me surprend agréablement
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Le roman débute par la restitution d'article de blog d'un avocat espagnol. le début donne écho aux actualités, un conflit oppose la Russie et le Daguestan, une république de la Causase du nord, sujets de la Fédération de Russie. Un groupuscule islamique aurait attaqué une ancienne base secrète soviétique. La Russie est alors en état d'alerte Maximum. Peu d'images parviennent aux informations, qui donnent une impression de censures de faits graves, conflit nucléaire peur-être. L'Europe, s'engage envoie des troupes, La Russie, s'embrase, on commence à parler d'un virus...

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Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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