La maison maudite - Celui qui hante la nuit

Après une lecture mitigée de Lovecraft, j'ai tout même renouvelé l'expérience avec La maison maudite suivi de Celui qui hante la nuit. Grâce à ce titre, je vois pourquoi Stephen King était fasciné par cet auteur. J'ai vraiment adoré la première nouvelle par son atmosphère, une maison dont les personnes meurent successivement…La deuxième nouvelle, Celui qui hante la nuit n'est pas mal non plus même si je ne suis pas rentrée toute suite dans l'histoire. J'ai eu l'impression que celle-ci démarrait plus lentement, pour nous donner un final abouti.

Ce petit recueil de deux nouvelles est une fois de plus la preuve que H.P.LOVECRAFT était un maitre dans son domaine. »La maison maudite » nous amène dans une maison inhabité, tout ce qui y reste vivre meurt de manière mystérieuse. Que cache cette demeure étrange, suivez cette aventure pour le savoir.
Changement de registre avec « Celui qui hante la nuit ». Ici plus question de maison hantée, mais d'un artefact qui donnerait des « visions » et qui renfermerais une créature photophobe.
Bref, entre peur et folie, ce livre vous comblera le temps d'une soirée.

Cet ouvrage recueille deux nouvelles de H. P. Lovecraft, "La maison maudite" et "Celui qui hante la nuit". Les lire aujourd'hui permet de se rendre compte de l'influence indéniable de cet auteur sur les futurs grands noms de la littérature et du cinéma de genre, Stephen King et Alfred Hitchcock entre autres. C'est aussi se rendre compte de l'influence indéniable d'Edgar Allan Poe sur l'oeuvre de Lovecraft...
Mais au-delà des références, ces deux nouvelles portent en elles la marque d'une époque ou science rimait avec avenir radieux, ou le surnaturel n'était plus maître des âmes mais devait se terrer dans de sombres demeures et de ténébreuses églises...

Je me dévoue et j'inaugure la section "critique" pour cet ouvrage ...

Je ne comprends pas ce qui m'attire à lire des nouvelles d'H.P Lovecraft ... avec lui, soit j'accroche, soit je décroche (et très rapidement).
Je décroche plus souvent que je n'accroche.

Même si l'horreur passe par l'imaginaire, il arrive que je m'ennuie car cela manque de quelques éléments descriptifs "physiques". Il faut aussi reconnaître que son "horreur" se compose d'éléments récurrents, c'est un peu du "déjà lu" au fil des oeuvres de cet auteur. Les descriptions sont très ressemblantes.

Autant j'ai apprécié La Maison Maudite, autant Celui qui hante la nuit m'a fatigué. Cette deuxième nouvelle traîne un peu en longueur.

Un conseil en passant : si vous aimez les romans / nouvelles avec plusieurs personnages et des dialogues, passez votre tour. Avec Lovecraft, les dialogues sont rares voire inexistants et l'intrigue tourne souvent autour d'un seul protagoniste.

Comme je suis une entêtée, je vous informe que j'ai encore un bouquin rempli de nouvelles de Lovecraft ... pour le moment, il attend sagement dans ma PAL.

Voici donc ma première rencontre avec Lovecraft. Oui, je sais elle aurait pu venir avant mais mieux vaut tard que jamais. Deux récits courts autour d'étranges maisons qui fascinent et qui rebutent...
Ce qui frappe à la lecture, c'est bien sûr le style celui du tournant du siècle, celui d'un homme qui écrit encore comme au XIXe tout en étant nourri des nouveautés du XXe siècle. Les phrases sont longues mais le texte inventif. La deuxième chose qui frappe, c'est bien sûr le genre de récit. Aujourd'hui, Lovecraft ne fait plus vraiment pas, il inquiète mais il a surtout nourri l'imaginaire de tous les créateur de films-séries-bd-autres qui font actuellement les entrées les plus bankable du 7e art.
Une lecture qui me donne envie d'aller plus loin dans l'oeuvre!

La nouvelle de Lovecraft qui se rapproche le plus des histoires de vampires traditionnelles est sans doute The Shunned House (La Maison Maudite, publié en 1937 dans Weird Tales). On y voit les occupants successifs d'une vieille maison de Providence mourir d'une mystérieuse et inexorable anémie jusqu'à ce qu'un homme plus curieux que les autres, le narrateur, découvre dans la cave un gigantesque cadavre boursouflé qui semble s'être nourri pendant des années de leur sang. Les victimes ayant été retrouvées pratiquement exsangues au moment de leur mort, il y a bien eu un phénomène de vampirisme, mais celui-ci s'est fait sans morsure, à distance, comme par une mystérieuse osmose. le mystérieux mort-vivant, à la différence des vampires traditionnels qui se réveillent la nuit, mène une sorte d'existence végétative au fond de sa tombe d'où il ne sort jamais. À noter que le narrateur n'utilise pas le moyen classique qu'est le pieu pour éliminer ce redoutable vampire, mais il préfère déverser sur le corps six bombonnes d'acide sulfurique, ce qui est tout à fait inhabituel dans ce genre de récit.

C'est le premier livre que je lis de cet auteur , écrit assez court mais assez intéressant. Cela me fait penser aux récit d'Henry James notament