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Citations sur Cinq centièmes de seconde (14)

Le plus difficile, lorsqu'on partage une chambre, c'est qu'on ne peut rien cacher.
Je ne parle pas des chaussettes sales dépareillées [...]. Je parle de choses très intimes : les larmes qui coulent parfois sans raison, les réflexions qui exigent la solitude, les mots qu'on veut prononcer à voix haute pour entendre leur son. C'est important d'avoir un endroit à soi pour ça.
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« La musique s’est arrêtée. Nous sommes restés face à face et brusquement j’ai dit : – Je voudrais bien que Molly soit là. Ma mère a émis un petit bruit, alors je me suis tournée vers elle : elle pleurait. Effarée, j’ai regardé papa : les larmes roulaient sur ses joues, à lui aussi : c’était la première fois que je voyais pleurer mon père. Je lui ai tendu les bras à mon tour, et ensemble nous avons enlacé maman. La musique a recommencé, une autre chanson triste et lente, datant d’un été oublié, et nous avons tourné lentement tous les trois. Les fleurs au mur se brouillaient au fur et à mesure que les larmes débordaient de mes paupières. Je les tenais serrés tous les deux dans mes bras tandis que nous oscillions doucement en rythme, bien collés, dans une étreinte intime qui excluait le reste du monde, dansant et pleurant en même temps. »
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« Mes traits avaient quelque chose de ceux de Molly. Ça m’a fait un choc de m’en apercevoir. La ligne qui définissait la forme de mon visage, la ligne qui séparait la noirceur des arbres de la lumière qui se reflétait sur mon front et mes joues était identique à celle qui autrefois définissait le visage de Molly. C’était une ressemblance éphémère, je le savais, mais quand Will avait braqué son objectif sur moi durant cinq centièmes de seconde, il l’avait capturée, rendant ainsi éternel ce que j’avais en moi de Molly. »
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« […]Sans doute parce qu’il était bourré de souvenirs ; et certains, ne nous voilons pas la face, méritent d’être oubliés, surtout si l’on a pas encore le recul nécessaire. » p51

« Tu sais, a declaré Ben, parfois ça soulage d’avoir quelqu’un à accuser, même si c’est soi-même, même si ça n’a aucun sens. »
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Tu sais, Meg, je me suis appelée Abbott toute ma vie. Maria Abbott a fait des choses dont j'étais fière. J'ai gagné des prix musicaux au lycée et je m'appelais Maria Abbott. A l'université, je me suis particulièrement distinguée et j'y ai beaucoup travaillé; je m'appelais Maria Abbott. Quand j'ai su que je souhaitais épouser Ben, j'ai également su que je n'avais aucune envie de ne plus m'appeler Maria Abbott. Ben l'a très bien compris. Il n'existe aucune loi qui dit qu'une femme doit prendre le nom de son mari. Donc, je ne l'ai pas fait.
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Le temps passe et la vie continue ; il faut bien la vivre. Au bout d’un certain temps, on se souvient davantage des bonnes choses que des mauvaises. Puis, petit à petit, tout ce que le silence a vidé se remplit à nouveau de rires et de mots et les bords ébréchés de la tristesse sont lissés par les souvenirs.
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Will Banks m'avait dit que j'étais belle
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« C'était une ressemblance éphémère, je le savais, mais quand Will avait braqué son objectif sur moi durant 5 centièmes de seconde, il l'avait capturée, rendant ainsi éternel ce que j'avais en moi de Molly. »

Sébastien DB
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« »Nous sommes de l’étoffe dont les songes sont faits. Notre petite vie est au creux d’un sommeil », a-t-il dit de sa voix réservée aux citation. C’est du Shakespeare, Meg. »
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Tous ces moments où je me sens empotée et maladroite, tous ces moments n'existent plus lorsque j'ai mon appareil, quand je regarde dans l'objectif, quand je sens que je contrôle la lumière, le cadre et la composition, quand je fixe ce que je vois comme personne d'autre ne pourrait le faire...
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    Parceque sa famille n'aime pas la ville.
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    Parceque sa mère est enceinte.

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