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sur 216 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Merci, j'aime toujours ce succulent dans les termes et le rythme.
Sidérant de constater un autre "Zero faute", avec sa palette si particulière qu'elle conforte le sourire dans le coeur.
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Récit. Telle est la désignation de ce livre, un récit. Et c'est ce qu'il est, le récit des débuts de Fabrice Luchini dans l'univers du cinéma et du théâtre. Ses rencontres importantes sans lesquelles Luchini ne serait pas Fabrice, que ce soit avec des personnes comme Barthes ou littéraire comme Céline ou Nietzche.
Bref, pour celui ou celle qui attend une autobiographie classique, j'ai fait ci j'ai fait ça, on peut leur dire que c'est loupé. Et tant mieux parce que cela nous laisse un réel moment de poésie.
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Un vrai passionné de littérature et ses commentaires sur Céline, Nietzsche, Rimbaud sont géniaux !
C. Meaudre
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J'ai tout simplement adoré et dévoré ce premier livre de Luchini. C'est pour moi un livre oral tant sa façon d'écrire ressemble à sa façon de s'exprimer. Je croyais même l'entendre. Il m'a emmenée dans un voyage extraordinaire au coeur de la littérature, je viens d'ailleurs d'emprunter, tellement Luchini me les a vantés, des livres de Nietzsche et de Roland Barthes.

Un coup de coeur !!!
Lien : http://prendreletemps.eklabl..
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Sur la quatrième de couverture du livre de Fabrice Luchini intitulé Comédie française. Ça a débuté comme ça et publié chez Flammarion, on peut lire les mots suivants : « Dans son autobiographie »… Je suis perplexe. S'agit-il ici d'une autobiographie ? Allons-nous apprendre, comme le chantait Brassens dans Trompette de la renommée, « avec qui et dans quelle position [Luchini] sombre dans le stupre et la fornication » ?

Une autobiographie d'environ 240 pages dont seulement un tiers n'est pas marqué d'une citation d'un poète, d'un dramaturge, d'un auteur, d'un critique. Non, assurément, il ne s'agit pas d'une autobiographie au sens propre du terme. Il s'agit plutôt d'une déclaration d'amour à la littérature, au théâtre, à la diction, aux grands hommes… de Luchini.

Un prétexte donc ! Oh, il nous parle bien de sa famille, de ses premiers métiers, de son manque d'appétence pour la politique, « Il n'y a pas d'erreur : aucune trace d'énergie en moi pour changer la société. » Mais « changer la société » passe-t-il systématiquement par la politique ? Vu le contexte actuel, il semble possible d'émettre l'hypothèse suivante : non, pas nécessairement ! Par contre le théâtre, la littérature…

La suite sur : www.actualitte.com

Lien : https://www.actualitte.com/a..
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J'adore Fabrice Luchini depuis de nombreuses années et j'ai eu la chance de le voir sur scène réciter les textes de la Fontaine notamment, opportunité offerte par ma moitié pour mon anniversaire, alors bien entendu je me suis précipitée sur son premier livre. Ce dernier est présenté comme une autobiographie, ce qui a pu en déstabiliser plus d'un à la lecture puisque Fabrice parle beaucoup des textes qui l'ont marqués et relativement peu de sa personne, enfin ça c'est si on s'arrête au premier degré de lecture.

Tout débute par un portrait tracé à partir d'une ligne de bus, d'un quartier puis s'étend à une profession et fini par une vocation, trouvée par hasard mais qui fini par faire sens lors de la découverte de grands textes, de grands auteurs et de personnes de talents.

Fabrice Luchini, angoissé de nature, ne sait pas parler de lui car il ne se sens pas assez intéressant, il préfère faire découvrir ce qu'il y a de mieux en terme de littérature, non pas seulement en terme de sens mais aussi de forme, il ne s'arrête pas aux beaux mots mais travaille aussi les sonorité et la construction.lexicale.

Les chapitres dans lesquels il aborde sa vie, son expérience d'acteur, sont plutôt légers et agréables à lire, fluides et parfois plein de drôlerie, à l'image du personnage médiatique. Lorsqu'il nous parle de Céline, La Fontaine etc il est pointu, jusque dans le détail. J'ai vraiment beaucoup aimé le chapitre où il aborde sa rencontre, au propre comme au figuré avec Roland Barthes, sachant que j'ai eu beaucoup de mal à saisir cet auteur durant mon cursus universitaire, la sémiotique était pour moi une véritable torture, mais grâce à Monsieur Luchini, j'ai eu la chance cette fois de percevoir, l'espace d'un instant l'intérêt des écrits de Barthes et peut-être relirais-je Mythologies un jour.

Il y a deux choses que j'aime à penser, la première est qu'il existe un moment dans la vie d'un lecteur pour chaque ouvrage, tout n'est que question de timing, et la seconde est que Nous sommes ce que nous lisons. le livre de Fabrice Luchini me conforte dans cette façon de penser, il se dévoile à ses lecteurs en ombre chinoise, derrière les mots de ceux qui ont tout dit de façon si remarquable.

Son analyse de Molière nous démontre que les thématiques abordées par le dramaturge sont toujours d'actualité et j'avoue lui donner raison à propos de Rimbaud, aujourd'hui encore je cherche le sens du Bateau Ivre...

Certains diront qu'il ne s'agit pas vraiment d'une autobiographie ou que Fabrice est plus doué à l'oral qu'à l'écrit, à ces derniers je répondrais qu'à chaque phrase j'ai entendu l'auteur les dire, qu'il s'agit bien de sa façon de s'exprimer qui est aussi prenante avec ce format que lors de ses représentations et prestations télévisuelles ou radiophoniques.

Fabrice Luchini fait preuve à mon avis de subtilité, il ne livre que l'essentiel, ce qui permet de se faire une meilleure idée de sa personne. Lorsqu'il joue le jeu de la télévision, des personnes qui l'invitent il est truculent, dans son livre il est fidèle à lui-même, il parle de ses angoisses, de ses interrogations.

La prochaine fois que je le verrais je lui dirai sûrement "Allez les verts !" et j'espère qu'il écrira d'autres livres, parfois difficiles d'accès mais méritant chaque instant passé à les lire.

J'ai appris beaucoup de choses sur Fabrice Luchini et j'éprouve beaucoup de tendresse et d'admiration pour cet autodidacte qui est incontournable dans le paysage culturel de notre pays.

Vous aurez compris que ce livre est un véritable coup de coeur et je remercie ma moitié de me l'avoir offert et d'avoir réalisé mon rêve en m'emmenant voir Fabrice sur scène.
Lien : http://taste.for.troubles.ov..
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Voilà des années que j'attendais de lire un jour du Luchini et c'est bien entendu avec délectation que je me suis plongé dans la lecture de cette autobiographie.

Luchini c'est cet autodidacte amoureux des mots, de la musicalité du mot et de la littérature. Il avait déjà réussi à nous faire aller au théâtre pour le voir lui, ce personnage narcissique, mais pas trop, parler de Céline, Molière, la Fontaine, ou bien encore Nietszhe, les réciter, les commenter avec ce phrasé Luchinien.

Il donne du volume au mot et nous montre qu'il en connaît des choses, mais toujours cette modestie, qui lui fait dire qu'il n'y connaît pas grand-chose, il n'est qu'autodidacte…

Plus qu'une autobiographie, Fabrice Luchini, nous offre ici une critique cassante de notre société.

« Petite parenthèses, On a assisté à une étonnante métamorphose en quarante ans. À la sortie de Mai-68, celui qui prenait un verre de vin rouge était vécu comme un prolo et pas un prolo qu'il faut sauver mais un prolo qu'il fallait faire disparaître. L'alcool était vulgaire. Les gens fumaient du shit. On se promenait dans Formentera avec des djellabas blanches. On écoutait les Pink Floyd et Jimi Hendrix et dès qu'on se rencontrait on s'arrêtait comme des disciples de Jésus sous un olivier. On roulait un grand joint et sans se connaître on partageait un moment où les sens se développaient. Dans les années 1970, un mec aurait dit : « Donne-moi un petit bourgogne », on aurait répondu : « Mais qu'est-ce que c'est que ce beauf ? » On voulait des thés à la menthe, des joints, des promenades, mais un bourgogne avec un jambon cru c'était le summum de la ringardise. » le déambulant approbatif s'épanouit dans le produit frais, dans la petite auberge. Il fait quinze kilomètres pour trouver le bon fromager. L'idée d'aller faire vingt bornes pour trouver le bon fromager nous serait apparue complètement absurde ! Mais si l'on objective les choses, il est naturel que le bobo ne comprenne pas ce qu'on lui reproche. Il n'embête personne. Il fait monter l'immobilier. Il restaure des quartiers entiers. »
Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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J'adore Monsieur Luchini ! mais je préfère l'écouter
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