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3,29

sur 216 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout d'abord, il faut que je l'avoue : je suis un inconditionnel du Fabrice… Oui : j'aime beaucoup, même quand il fait du Luchini à la demande, promo oblige.

Alors là, « Comédie française, Ça a débuté comme ça… » annoncé comme autobiographique : la promesse d'un régal, doublée d'une occasion d'en connaître un peu plus sur le phénomène. Car il s'agit bien d'un phénomène, le Fabrice : mémoire de numéro de foire, diction tellement particulière, emphase et excès en tous genres. Un numéro à lui tout seul.
Petite déception néanmoins dans la mesure où le coté autobiographique est vraiment secondaire et pas vraiment révélateur : coiffeur, petits boulots, puis Rohmer…

Pour le reste une série de textes commentés à la façon de ses spectacles… Il écrit comme il parle le bougre, on l'entend en lisant… On retrouve La Fontaine, Molière, Céline, évidemment, mais aussi Proust, Rimbaud, Stendhal, Nietzsche … ses habitués, Barthes, Genet également… On rencontre Jouvet… Vient Philippe Muray ; c'est long Philippe Muray : un auteur que je m'étais promis de lire un jour mais que le chapitre 9 du bouquin m'a permis d'éliminer (provisoirement ?) de ma liste des auteurs en attente…

Bref ! Quelques passages succulents comme seul Luchini sait nous en produire, malgré quelques redites maintes fois entendues à la télé et à la radio lors de la promotion de l'ouvrage. Un peu déçu ? Oui… je me dois de le dire, tout inconditionnel de l'auteur que je suis et que je pense, je serai encore à l'avenir.
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Je me suis plongé, quelques semaines avant Cannes où il venait présenter Ma Loute de Bruno Dumont ( dont j'ai parlé vendredi dernier) dans la première autobiographie tant attendue de l'immense Fabrice Lucchini qu'il avait publié chez Flammarion en mars dernier et que chaque fan de l'acteur- dont je fais assurément partie, ne pouvait que se procurer.

Un livre qui ne constitue pas vraiment ses mémoires comme on avait eu tendance un peu à le vendre à sa sortie, puisque si Fabrice Lucchini y raconte rapidement sa vie, il revient surtout sur ses tous débuts, en nous expliquant comment l'apprenti coiffeur qu'il était à 13 ans est devenu celui qui fait aimer les Lettres par ses lectures seul en scène et surtout sur cet amour de la langue française qui l'anime et qu'il défend et au théâtre et dans les médias avec sa verve et la faconde légendaire.

Par contre, que les amateurs des coulisses de tournage ravalent leur déception : on n'aura pas droit à des anecdotes de tournage que Lucchini juge d'emblées peu interessantes et on n'aura donc rien de tel,

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à part un petit journal de bord très bref sur le tournage de "Ma Loute," que Lucchini tournait au moment de l'écriture du livre, et on s'aperçoit comme l'acteur l'a confirmé à Cannes que les relations de tournage avec Bruno Dumont - qui a réalisé la vie de Jésus ( cqfd) ne fut pas des plus simples qui soient.

Mais avant tout, "Comédie Francaise " est surtout une ode aux grands textes : La Fontaine, Céline, Molière, Philippe Murray, Roland Barthes ou encore Nietzsche. sont ainsi glorifiés et analysés dans ce "Comédie Française" qui sonne parfois comme un recueil de citations qu'on lit avec en tête le phrasé si particulier de Lucchini.

Parfois , c'est aussi délectable qu' à l'oral, parfois en revanche, ca passe un peu moins bien et on s'aperçoit alors en lisant quelques phrases de ce livre, combien il s'avère difficile de transposer le langage parlé en langage écrit..

De même, la charge contre la société actuelle n'est pas toujours des plus fines et accentue le coté un peu réac qui colle souvent à la peau de ce fan de Philippe Muray..
Cependant, malgré ces quelques réserves (et puis on connait le bonhomme, on sait que tout n'est pas à prendre au pied de la lettre), le plaisir de lecture est évident si on aime le bonhomme ...et les allergiques au comédien passeront évidemment leur chemin..

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La plupart de ceux qui ont acheté ce livre (pour ne pas dire tous) sont des fans de Luchini. En effet, l'homme ne laisse pas indifférent : On adore ou on déteste.
Pour ma part j'aime beaucoup cet acteur, lecteur, etc, même quand il est en représentation dans les émissions de promotion.

J'ai entendu parler de ce bouquin dans plusieurs émissions de radio et bien sûr je me suis précipité. Outre que l'éditeur nous parle bien d'autobiographie, j'ai sérieusement l'impression que certains pseudo-critiques qui en ont parlé (pas tous) n'avaient lu que les vingt premières pages, les dix dernières et la quatrième de couverture. En effet il y a toute une partie où l'on pouvait attendre Fabrice Luchini : Celle où il aborde, cite, dissèque, explique ses auteurs fétiches, ses maîtres. Et on retrouve bien sûr Céline, La Fontaine, Rimbaud, Barthes, Proust, Nietzche et même Philippe Murray qui est cité dans un étonnant poème sur huit pages !
Toute cette partie m'a plu car elle est érudite, intelligente, même si elle ressasse de nombreuses anecdotes déjà entendues ça et là. Mais je suis désolé : ce n'est pas de l'autobiographie.

Tout cela a finalement peu d'importance. J'ai passé un très bon moment de lecture et je me suis senti plus heureux en refermant ce livre.
A vous de juger.
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Qu'attend-on d'une autobiographie ? Cette question m'a traversé tout au long de ma lecture de cet autoportrait de Luchini. Par le hasard des cadeaux reçus l'an dernier j'avais lu et apprécié l'autobiographie de Renaud, sans doute parce que je l'y retrouvais tel que je le connaissais et que je découvrais aussi des choses que j'ignorais et qui me permettaient de mieux le comprendre.

C'est sans doute là qu'est le malaise ici. Il n'y a aucun doute qu'on retrouve ici le Luchini qu'on connait, celui des plateaux télés mais aussi l'amoureux des auteurs sur lequel il sait si bien plaquer son phrasé, se mouler dans leur mots. Il nous fait découvrir ces auteurs qu'il aime et nous explique sa façon de les appréhender... du Luchini quoi... Mais où est la découverte de ce qu'il est, de son histoire, de ces petits évènements anodins qui font ce qu'il est... Luchini se cache derrière "ses" auteurs, trouve sans doute qu'ils écrivent mieux que lui... mais a sans doute aussi trop de pudeur pour se dire.

En tout cas, il reste à lire le Luchini qu'on aime aimer ou détester, celui qui a un avis sur la société, un brin réac comme il le reconnait... La construction du livre est aussi à son image, bancale, mélangeant les souvenirs de sa vie (très peu, environ 10% du livre), le journal de ses activités et de ses rencontres les plus récentes (souvent très drôle comme il sait l'être) et bien sûr les auteurs, que ce soit pour en parler lui-même mais aussi pour les citer (un poème de Muray, cité sur 8 pages sans discontinuer, original quand même dans une autobiographie).

Un bon moment même si j'en attendais plus. Les premiers mots du livre font sentir que l'envie de l'autobiographie venait plus de l'éditeur que de Luchini lui-même. Peut-être une autre fois, quand il aura vraiment décidé de se livrer...
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Fabrice Luchini est un exalté. A 64 ans, après avoir tant porté les livres des autres, il s'essaie enfin à l'écriture. Fermez les yeux, vous l'imaginerez, le Luchini, le geste ample sur un plateau TV devant l'auditoire ravi : "Énorme audience. Énorme audience Frédéric Lopez ! Ça peut monter à huit millions de gens. Huit millions de gens qui voient les riches qui voient des pauvres : c'est magnifique !" (page 40)

Vous l'entendez sa petite musique ? Moi je l'entends, quand je lis Comédie Française. Normal : Luchini ne nous a justement pas donné Rendez-vous en Terre Inconnue ! Il nous fait un coup de réchauffé, il ressort toutes ses vieilles anecdotes, ses spectacles, ses tirades, vues à la TV, entendues à la radio : le téléphone de Barthès, Perceval le Gallois, le Bateau Ivre, Le Point sur le Nez, bref : Comédie Française c'est un peu d'inédits, beaucoup de citations, pas mal de Point Sur Robert. Tout ça bien tourné, fort drôle, et bien présenté (magnifique photo de Dominique Issermann), ne boudons pas notre plaisir. On est juste étonné et déçu de trouver dans ce livre autant de redites que rien ne laissait présager en 4ème de couverture.

"Je n'ai aucune ambition littéraire", dit Fabrice Luchini sur Europe 1 en mars 2016. Pour ce coup là, vu l'option de facilité, il aurait du mal à défendre le contraire. Trois étoiles pour la drôlerie, la qualité et l'écriture. Deux étoiles pour l'originalité de ce recueil des meilleurs moments déjà vus par ailleurs.
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Je suis déçue.

Je m'attendais à un récit autobiographique.
Malheureusement, ce livre est une énième occasion pour Fabrice Luchini de citer ses auteurs favoris : Céline, Valéry, Molière, etc .
C'est bien entendu très intéressant mais cela fait redite avec ses spectacles auxquels j'ai eu l'occasion d'assister plusieurs fois.
Je remarque que, comme dans les interview, il n'exprime jamais ce qu'il ressent avec ses propres mots mais toujours par le filtre des propos ou des textes des autres.
J'ai beau idolâtrer Fabrice Luchini, je suis un peu agacée par ce refuge continuel derrière ceux qu'il admire.

Quoi qu'il en soit, c'est un ouvrage de qualité mais qui ne correspond absolument pas à mon attente.
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En tant que fan de Luchini, je me suis jetée sur son roman autobiographique! J'ai été malheureusement déçue, car le comédien fournit finalement très peu d'éléments de sa vie personnelle, au profit d'anecdotes professionnelles. C'est dommage...
Il ne fait qu'évoquer son enfance et ses premiers essais professionnels en tant que coiffeur. Puis voilà son entrée dans l'univers du théâtre, son étonnement devant l'accessibilité des textes qu'il pensait réservés aux universitaires, son goût pour les mots, le rythme des textes, la musicalités des rimes. Il cite, de tête, de nombreux extraits, de Molière à Nietzsche et là, le lecteur ne peut s'empêcher d'entendre la voix du comédien déclamer ces mots avec la gourmandise dont il fait preuve, cette sorte de transe dont il nous a accoutumé!
Monsieur Luchini, donnez-nous en plus!!!
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Ce livre est plutôt sympa car il permet de mieux connaître l'acteur Fabrice Luchini.
En effet, il retrace un peu quelques événements de sa vie avant et après qu'il soit devenu un homme célèbre.
C'est plutôt agréable à cette occasion de prendre un "bain" de littérature française car beaucoup de textes d'écrivains français sont cités par exemple Jean de la Fontaine.
Il nous partage quelques expériences de tournages de films ainsi que de spectacles sur scène.
Ça se lit bien, l'écriture est fluide, on ne s'ennuie pas.
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Avis en demi-teinte : Luchini est tellement unique lorsqu'il parle que c'est forcément moins bien en livre... de plus, aimant beaucoup ces interventions télé, j'avais déjà entendu un certain nombre d'anecdotes. Après, il en reste quelques unes sympa. La partie sur Rimbaud est très drôle, très réussie. Enfin, il m'a indéniablement donné envie de lire certains livres cités (Molière par exemple).
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Fabrice par Luchini. Où, quand, comment cet insatiable amoureux des lettres a démarré dans sa vie d'acteur. Sur ce point, le livre est très réussi, notamment dans son introduction et son épilogue. le reste du récit, à part quelques photos volées de sa vie de tous les jours ( "Je croise Besancenot. Il est fluide, Besancenot"), est consacré à la reproduction sur papiers de ses magnifiques dissertations sur un auteur telles qu'il les pratique au théâtre. On n'apprend donc rien de neuf. Et si on a déjà vu plusieurs fois, comme beaucoup, Luchini dans ses oeuvres, on reste sur sa faim. Les approches des auteurs vont de la perfection quand il parle de Céline ou de Murray à un classicisme de bon ton quand il s'agit de Nietzsche ou de Molière. On rêverait de voir Luchini se renouveler : Par exemple, en comparant la Misanthropie chez Molière, Nietzsche et Brel ...
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