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Après avoir lu et beaucoup aimé Communardes ! Les éléphants rouges, il me tardait de découvrir un autre opus de cette série que j'avais aussi emprunté en médiathèque : L'aristocrate fantôme. Wilfrid Lupano est toujours au scénario, par contre, cette fois, c'est Anthony Jean qui s'est chargé des dessins et de la mise en couleur.

L'aristocrate fantôme débute en 1871, quelques mois après Les éléphants rouges. le siège prussien est désormais de l'histoire ancienne. Dorénavant, Paris, en rupture avec le gouvernement d'Adolphe Tiers, s'est déclarée Commune. Mais le nouveau régime peine à se mettre en place et Thiers, à la tête des Versaillais (le gouvernement s'est retiré à Versailles), n'attend qu'une occasion pour la renverser.
C'est dans le contexte qu'apparait Elisabeth Dmitrieff, une jeune aristocrate russe de vingt ans bien décidée à ce que les femmes, les communardes, aient leur mot à dire dans ce nouveau système quitte à bousculer les convictions de ces messieurs.

J'ai encore passé un excellent moment avec L'aristocrate fantôme. J'ai aimé le fait que cette fois, on soit avec un personnage principal qui ai réellement existé. En effet, cet opus est directement inspiré de faits réels. On croise également quelques personnages historiques : Karl Marx, Adolphe Thiers, MacMahon…

Outre que le personnage principal ai vraiment existé, j'ai aussi aimé son état d'esprit, son attitude et ses réactions. Elisabeth Dmitrieff est une femme de conviction, bien décidée à partager ses idées politiques.

J'ai également apprécié le petit clin d'oeil aux Eléphants rouges car nous croisons plusieurs fois Victorine et sa maman dans cet opus.

De premier abord, les illustrations de Jean me plaisait moins que celles de Mazel dans Les éléphants rouges. Finalement, je les ai beaucoup aimé bien et j'ai trouvé qu'elles étaient notamment particulièrement bien adapté à toutes les scènes de combats.

Vous l'aurez compris, j'ai encore passé un très bon moment avec Communardes ! L'aristocrate fantôme et je compte bien continuer cette série, que je vous conseille vivement, d'autant plus qu'un troisième tome a été publié récemment.
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Une jeune femme russe, Elisabeth Dmitrieff, arrive à Paris en 1871 et décide de s'impliquer dans la lutte pendant la Commune. Elle séduit les hommes pour avoir leur soutien et mène les femmes dans un combat pour l'égalité. Son envie et son caractère l'emmène sur tous les fronts.

Dans la collection Communardes!, Wilfrid Lupano, à la plume, a travaillé avec Anthony Jean pour nous raconter un moment particulier et véridique de la Commune. Elisabeth Dmitrieff vient d'arriver dans la capitale à la demande de Karl Marx, réfugié à Londres. Elle devient présidente de ce qui est le premier mouvement officiel féministe d'Europe qui se nomme l'Union des femmes. En utilisant ces charmes, elle va permettre aux femmes d'avoir le droit de se battre, de pouvoir devenir l'égale des hommes...

Son charme est un atout important comme son réseau qui l'a protégé. Elle se trouve sur tous les champs et essaie de mettre son nez dans toutes les entourloupes qu'elle découvre. Des armes cachées par les Versaillais? L'information de la cachette va être dénichée grâce aux talents des femmes. Des financiers viennent dans la Capitale pour arroser tous les camps. Elle va s'opposer avec des consoeurs à leur passage pour dénoncer les manigances. Pour une cause juste, il faut se donner à 200% quitte à avoir un peu de sang sur les mains.

J'avais tellement apprécié le tome 2, Les éléphants rouges, que je me suis précipitée sur L'aristocrate fantôme. La déception est arrivée très vite lorsque je me suis aperçue que le dessinateur avait changé et que l'histoire n'était pas la suite. Passez du dessin tout en finesse et en délicatesse de Lucie Mazel à celui d'Anthony Jean, a été très difficile. Et puis, l'histoire est très différente. Cette fois-ci, l'histoire est inspirée d'un personnage réel : Elisabeth Dmitrieff. Les pages se tournent avec intérêt surtout que la structure passe de quelque chose de très classique à quelque chose de plus dynamique dans les moments d'action. Je ne sais pas si je vais lire avec envie le tome 3 de la collection. le fait de garder un auteur mais de changer le dessinateur m'a déstabilisé. J'aurais peut-être du m'informer plus avant de lire.

Malgré une magnifique couverture, je n'ai pas été totalement séduite pas le récit surtout à cause du dessin. Il est intéressant d'être immergé en pleine Commune et de mieux comprendre le pourquoi de la rébellion. Un voyage dans le temps et l'histoire qui devrait plaire à beaucoup.
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C'est le dernier volume de la série que j'ai abordé, retrouvant comme héroïne Mme Dmitrieff aperçue sur les barricades par Marie dans le tome lu précédemment.
La quatrième de couverture annonce "Belle et rebelle" et cela va comme un gant à cette aristocrate russe espionne investie dans la Commune et la lutte des femmes pour leur égalité comme un écho évident à la lutte des classes sociales.
Ce qui me donne envie de reprendre aussi la quatrième de couverture du tome dont Marie est l'héroïne : "La révolution n'est pas qu'une affaire d'hommes..." qui pourrait chapeauter l'ensemble de la trilogie.
J'ai été heureuse de découvrir cet aspect de cette période historique que je ne connais pas bien. La puissance, l'intelligence et la volonté de toutes ces femmes les rend très modernes et mériterait que je me renseigne davantage.
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Les différents tomes de ce triptyque consacré aux figures féminines (réelles ou fictives) de la Commune pouvant se lire de manière totalement indépendante, j'ai donc choisi de lire ce tome dessiné par Anthony Jean en premier.

Le très prolifique Wilfrid Lupano étant au scénario de chacun des trois tomes, je n'avais pas trop de doutes quant à la qualité de cette saga. Pourtant, je tiens à débuter cette chronique par un petit bémol : l'absence d'une préface expliquant le contexte historique de cette page plutôt méconnue de l'Histoire de la France.

Néanmoins, en suivant les pas d'une jeune aristocrate russe envoyée par Marx à Paris pour l'informer du déroulement des événements, le lecteur va progressivement en apprendre plus sur la Commune. La belle et téméraire Elisabeth Dimitrieff ne va cependant pas se contenter d'un rôle d'observatrice, mais très vite se laisser happer par cette révolution populaire. La jeune femme y met tout son coeur et son énergie et devient même la présidente de l'Union des femmes pour la défense de Paris et l'aide aux blessés… le premier mouvement féministe d'Europe.

Cette figure emblématique des Communardes qui combat sur tous les fronts ne laisse bien évidemment pas indifférent. Outre une héroïne complexe et attachante, Wildrid Lupano signe également un scénario d'une grande richesse, aussi prenant que didactique. Ajoutez à cela le travail remarquable d'Anthony Jean au dessin et vous obtenez un très bon album. Ce dernier livre non seulement une héroïne emblématique, mais également des décors très détaillés et une colorisation légèrement rétro aux tons sépia, qui contribuent à restituer l'ambiance de l'époque de manière très convaincante.

Une belle surprise !
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Après m'être attaquée au troisième tome puis au premier, j'ai lu le deuxième. On retrouve par quelques touches les personnages des autre tomes, c'est très sympathique. J'adore l'esprit de cette BD, la place de la femme avec un bel hommage sans en faire trop, une touche féministe sans qu'elles aient le dernier mot, détails historiques obligent. Et les dessins sont toujours exquis et colorés qui contrebalancent toujours une histoire pas très drôle. Ici la pénurie.
Si ça reste une bonne BD avec une lecture fluide et agréable, je l'ai un peu moins apprécié que les deux autres tomes. L'histoire est un peu dans l'action et un peu plus politique, elle a un peu moins de rythme. Bien sur nous avons toujours une femme charismatique, parfois très attachante et parfois moins, mais toujours très complexe.
J'embarquerai bien immédiatement pour un nouvel opus, indépendant mais qui prit dans l'ordre raconte l'histoire de la Commune de Paris.
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Avril 1871, cela fait déjà quelques mois que la Commune tient les rênes de la capitale et que le gouvernement français dirigé par Thiers est réfugié à Versailles. Karl Marx et Engels, exilés à Londres, ont fait des émules dont une aristocrate russe, Elizabeth Dmitrieff, qu'ils ont envoyé à Paris afin de connaître la situation exacte des insurgés.

La belle russe est une socialiste mais elle est avant tout une vraie passionaria de la cause des femmes et sait user de son physique avantageux pour arriver à ses fins, ce qui lui vaut quelques inimitiés dans les rangs féminins, au contraire de sa grande rivale, Louise Michel, qui ne sait pas rallier les hommes à sa cause mais que les femmes écoutent.

Elizabeth Dmitrieff devient malgré tout la première présidente de L'Union des femmes pour la défense de Paris et l'aide aux blessés. Elle ne se contente pas d'écrire et de faire distribuer des tracts, elle veut que les femmes prennent les armes et montent sur les barricades, au grand dam des hommes qui veulent cantonner les cantinières à la cantine.

Dans le tome précédent, Communardes ! Les éléphants rouges, Wilfrid Lupano avait choisi de mettre en lumière un épisode célèbre de la commune, cette fois-ci, aidé d'Anthony Jean pour les illustrations, il braque les projecteurs sur une héroïne de la Commune ayant réellement existé.

Membre du Comité central de l'Union des femmes, cette aristocrate russe s'occupait surtout de questions politiques mais elle prendra une part active sur les barricades du Faubourg Saint-Antoine, lors de la semaine sanglante (21-28 mai 1871).

Une fois encore, Wilfrid Lupano s'est formidablement bien documenté puisque tout ce qui est relaté dans L'aristocrate fantôme s'est réellement passé ainsi, il nous donne donc à lire une véritable leçon d'histoire, ce qui m'a beaucoup plu.

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Elisabeth Dmitrieff a inspiré beaucoup d'auteur, qui était elle ? Cette bande dessinée retrace et interprète l'année 1871 et la semaine sanglante, la préparation et les combats qu'elle a mené au sein de cette insurrection à la tête des cantinières. Je découvre grâce à cette bande dessinée ce personnage moins connu de la commune de Paris. Toutefois, il y a un petit quelquechose qui me dérange dans L'aristocrate fantôme, peut être une certaine représentation de cette femme qui ne correspond pas tout à fait à la réalité avec cette tendance western féminin en vogue ces derniers temps.
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Mon avis :
Ce deuxième tome m'a laissé un peu pantoise. Je ne connaissais absolument pas Elisabeth Dmitrieff et à la fin du tome j'ai été me renseigner sur elle. Quelle femme incroyable, courageuse, forte, impétueuse et féministe. J'ai vraiment apprécié ce 2eme tome où nous poursuivons l'avancé de la Commune de Paris et du combat que les femmes ont entrepris pour aider leur mari, leur frère etc, et surtout j'ai admiré leur combat, à ne pas vouloir être uniquement cuisinière ou autre… Leur combat était admirable. Et Elisabeth Dmitrieff va enfin faire bouger les choses, secouer les hommes, cette classe politique, qui ne regarde ni les femmes, ni les pauvres. A nouveau en refermant ce livre, je me dis que je devrais aller me renseigner sur l'histoire de la commune car je trouve que les bandes-dessinées sont très bien mais il manque vraiment de passage historique… L'illustrateur a changer du 1er tome, j'ai trouvé ça intéressant et j'ai bien aimé le style d'Anthony Jean.
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Après la petite gamine livrée à elle-même pendant la commune, voilà l'aristocrate étrangère. Et elle gère ! Son bagout et sa beauté lui sont très précieuses pour motiver les troupes et mener à bien la propagande pour les droits de femmes pendant la commune. Seulement, elle reste, au début, une activiste de salon. La dure réalité va la frapper plusieurs fois, mais elle ne se laissera pas abattre. Son radicalisme déplait, surtout aux hommes. Elle luttera sur les barricades avant de disparaitre et retourner en Russie.
Personnage historique, Elizabeth Dmitrieff est une figure qui m'était inconnue de la commune. Il faut dire qu'à part Louise Michel, je ne connaissais aucune communarde. Femme intelligente, libre et combattante, elle est vraiment un personnage passionnant.
L'autre point fort de ce tome c'est le dessin d'Anthony Jean. Je suis fan !
À découvrir de toute urgence
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Ce n'est pas un secret. le rôle des femmes dans L Histoire, à quelques exceptions près, est souvent peu connu, minimisé voire complètement occulté. La série Communardes dont « L'aristocrate fantôme » est le premier tome vient rectifier cette injustice. Chaque tome retrace ainsi le combat d'une femme durant la Commune de Paris en 1871. Ce premier volet est consacré à Élisabeth Dmitrieff, jeune noble russe qui milita pour le droit des femmes à combattre aux côté des hommes.


Ce concept présente l'intérêt de nous faire découvrir cette femme de caractère et les à-côtés de la Commune dont on ne connaît pas toujours l'existence comme l'Union des femmes pour la défense de Paris. le format de cette BD en un seul épisode reste trop court pour développer et aborder pleinement ce sujet. le traitement se fait en surface mais réussit à éveiller notre curiosité. de plus, les dessins retranscrivent très bien l'ambiance parisienne de ce passage sombre de notre histoire.


Encore une fois, le format court de ce one-shot nous fait rester sur notre faim. Un petit dossier historique en fin de volume n'aurait pas été de trop non plus.
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