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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les laboratoires Garan-Servier projettent de s'étendre, mais sur le terrain qu'ils viennent d'acquérir on retrouve des oeufs de "magicienne", une espèce protégée de sauterelle...

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J'ai découvert par hasard la sortie de ce 4e tome d'une série dont j'avais beaucoup aimé le premier et le 3e opus. Celui-ci est un cran en dessous, à mon avis.

Il me semble que le pitch initial, très bon, a été sacrément saboté à trop vouloir en faire et en dire.

L'album multiplie les mini-histoires et règle la principale en 2 coups de cuillère à pot (hop, une nuit de hacking trop fastoche et c'est terminé)... les pistes évoquées pour complexifier l'histoire n'ont pas de suite, tout est simplifié à l'extrême (Pourquoi la magicienne n'a-t-elle pas été vue avant ? Pourquoi ne la trouve-t-on pas quand on la cherche ? Quel est le rôle du métayer local qui avait des vues sur ce terrain ? tout ça fait pschitt)

Bien sûr, des passages sont excellents (gimauve frombze ; la malédiction des prétendants ; la ZAD ; etc.) mais c'est franchement loin de ce à quoi j'avais été habitué par cette série. Et si on aborde encore des sujets importants et rarement évoqués (délocalisation ; rentabilisme), on se dit que la fougue Anar' des premiers tomes est bien loin.
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J'ai retrouvé avec plaisir l'humour de cette série, mais j'ai eu un peu de mal avec le graphisme. C'est du reste cet aspect qui m'avait retenu assez longtemps de lire les Vieux Fourneaux !
Cet épisode est bien dans l'air du temps puisqu'à leur retour d'une tournée de marionnettes Sophie et Antoine trouvent une ZAD à l'endroit où l'usine Garan-Servier devait s'agrandir. Et Pierrot rapplique avec des amis pour défendre cette ZAD. Quant à Mimile, il est en Écosse où il se morfond car Berthe refuse son amour.
Finalement l'usine ne s'agrandit pas, le trio se retrouve et on en apprend un peu plus sur les secrets de famille de Sophie... en attendant le prochain épisode et son humour cinglant !
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Quand l'usine pharmaceutique est confrontée à la magicienne dentelée, c'est toute la région qui se bat pour les emplois ou pour les insectes. Évidemment nos vieux fourneaux, certains anarchistes, d'autres plus ancrés dans leur terre vont se battre pour leur conviction. C'est une histoire qui est totalement dans l'air du temps avec les zadistes, les mouvements écolos...
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C'est reparti pour un tour. Les papy flingueurs reprennent du service.
Dans un décor champêtre, Antoine se voit confier la garde de sa petite-fille tandis que sa mère anime ses spectacles de marionnettes. Tout irait au mieux dans le meilleur des mondes si un projet de zad ne venait pas agiter le lanterneau et si l'arrivée d'un séduisant ingénieur agronome n'allait pas troubler le coeur de Sophie. La découverte d'une sauterelle de la plus rare espèce va mettre le feu aux poudres pour le plus grand plaisir des lecteurs.
L'opposition des partisans de la modernité et des anciens sur fond de mauvaise foi assumée et de rancoeurs mal digérées donne le ton à une histoire, qui il faut le dire, serait un peu convenue sans ses sympathiques héros, têtes de pioches en diable. Ce nouvel épisode séduit plus par le plaisir de retrouver de vieux amis à qui on pardonne beaucoup que par l'originalité de son histoire.
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Un gros coup de coeur pour cette série!
BD que j'ai découverte tout à fait par hasard... grâce à la bande-annonce du film.
Une BD sur le troisième, ou quatrième âge... quelle drôle d'idée!
Ce n'est pas commun pour une série BD alors forcément, on ne sait pas trop à quoi s'attendre, si ça va nous plaire.
Au final, tout est parfait!
Le coup de crayon, les personnages attachants, des dialogues savoureux, ciselés (on pense à Audiard) avec des expressions d'un autre temps.
Nos trois petits vieux sont très loin de l'idée générale véhiculée sur la vieillesse et c'est tant mieux.
Heureusement, Sophie est là pour (tenter de) dompter nos trois rebelles.

Chaque album nous est plus centré sur un personnage.
Ici, on en apprend plus sur Sophie et sa petite Juliette.
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Avec trois premiers tomes tous aussi réussis les uns que les autres et un film dans les tuyaux, « Les vieux fourneaux » est la belle surprise de ces dernières années en bande dessinée. Voilà que le quatrième tome débarque, intitulé « La magicienne ». L'occasion de parler un peu de politique ?

« Les vieux fourneaux » tire son titre du fait que les trois protagonistes ont un certain âge et ont tous travaillé dans l'usine du coin. Ainsi, au-delà de seulement traiter de la vieillesse, la série aborde des sujets politiques et sociaux, certains étant d'anciens syndicalistes toujours actifs dans des associations. Ainsi, quand dans la région l'usine veut s'étendre et que le projet est bloqué par la découverte d'une bestiole (au point de classer le terrain), tout le monde ne réagit pas de la même façon : il y a ceux qui veulent des emplois et ceux qui pensent environnement. Et ainsi, la ZAD se voit envahi par des militants venus protéger ladite bestiole, appelée magicienne.

Voilà un ouvrage qui m'a laissé sur ma faim. La première idée, inspirée de Notre Dame des Landes, est plutôt intéressante. Les ressemblances avec la crise de l'aéroport sont évidentes et inscrives bien la BD dans son époque. Cependant, on sent rapidement que les auteurs ne savent pas trop qu'en faire. L'intrigue générale se révèle finalement assez légère, malgré un début prometteur.

L'autre écueil est le recentrage de cet ouvrage sur la petite fille Sophie. Les auteurs s'éloignent de leur fond de commerce qui sont les vieux. Alors évidemment c'est plutôt bien fait, mais il manque cruellement l'interaction entre nos trois protagonistes d'un autre âge. On ne suit réellement qu'Antoine et Mimile apparaît à peine. Quant au groupe « Ni yeux, ni maître », il présente une version très clichée d'un groupe de personnes âgées, aux antipodes de la finesse des premiers tomes.

« Les vieux fourneaux » semble chercher un renouvellement sur ce tome. Ainsi, beaucoup de pistes sont lancées sans trouver de réponses (l'idylle de Sophie, celle de Mimile…). On reste un peu sur l'idée du départ (un tome, un personnage). Mais quand le personnage est jeune, on perd l'essence même de la série. Malgré tout, l'ensemble se lit avec plaisir. Les dialogues fonctionnent, c'est plein d'idées, dense, très référencé dans l'actualité… Quant à l'humour, il fonctionne parfaitement.

Au niveau du dessin, Cauuet fait toujours des merveilles. Son style est parfaitement adapté au projet. le trait est dynamique et précis, les personnages croqués proches de la caricature. Un vrai plaisir pour les yeux !

Ce quatrième tome m'a un peu déçu. Non pas qu'il soit raté en soit. On retrouve la qualité des ouvrages précédents, mais le recentrage sur Sophie le rend moins percutant et enlève un peu de la personnalité de la série. Ainsi, les vieux deviennent un prétexte, de l'anecdotique, plus que le centre de l'histoire. Et en laissant des histoires en suspens, les auteurs cassent aussi un peu la dynamique d'un tome/une histoire.

Lien : http://blogbrother.fr/vieux-..
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La série "Les vieux fourneaux" nous revient avec un quatrième tome. Paul Cauuet croque les personnages avec la même énergie que dans les tomes précédents. Jeunes comme vieux, tous retrouvent leur vigueur sous son trait. J'aime la façon dont Paul Cauuet parvient à retranscrire le caractère de ses personnages grâce à leurs visages expressifs. J'apprécie également beaucoup la colorisation, franche et lumineuse.

Pour ce qui est du scénario, Wilfrid Lupano décoche dans ce tome quelques répliques dont lui seul à le secret, des mots qui font mouche et ne manquent pas de nous fait rire. Néanmoins, j'ai trouvé que l'intrigue manquait un peu de peps, de fluidité.

Malgré tout, j'ai bien apprécié la lecture de ce quatrième tome et attend la suite avec impatience.
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Je reconnais avoir eu un poil moins de plaisir à lire cet épisode. La trame principale, les Zadistes contre les laboratoires Garan-Servier me semble, à mon humble avis, peu enthousiasmante. C'est dans le fond une lutte déséquilibrée entre écolos bobos et capitalistes sans scrupules. Les personnages perdent un peu de leur attachement certainement dû au fait qu'ils se renferment dans leur anar caricatural. de ce fait, je les trouve moins funs, moins barrés plus « politisés ». J'espère que le prochain opuscule renouera avec le côté novateur des premiers tomes. Car pour le coup, on a l'impression d'être face à une BD d'adolescents, sans dénigrer le style. Mais ça semble moins rechercher, plus « passe-partout » tout comme l'histoire d'amour qui se trame et que l'on voit venir dès le début.
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Dans ce quatrième tome, Sophie et son grand-père Antoine reviennent d'une tournée de théâtre le loup en slip, et il y a du mouvement au village... Entre l'arrivée d'une Zone À Défendre pour sauvegarder le lieu où vit une espèce protégée de sauterelle, la magicienne dentelée ; et le retour de Pierrot avec sa bande de Ni yeux ni maîtres.

Cette fois, nous aurons des révélations sur le père de Sophie, et aussi sur les histoires d'amour catastrophiques de cette dernière...

Entre humour et revendications, c'était un véritable plaisir de se replonger dans les aventures des vieux fourneaux. Un tome un poil moins bon que le précédent, mais c'était tellement chouette d'en découvrir un nouveau que je n'en tiens pas compte, et je l'ai dévoré !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Dans ce 4ème tome des Vieux Fourneaux, nous voici plongés en plein coeur du combat des zadistes qui veulent faire capoter un projet d'extension de l'entreprise Garan-Servier. Et si le grand-père de Sophie ignore ce qu'est une ZAD "zone à défendre que les écolos veulent protéger", ses potes ont eu le temps de se renseigner. Il y a bien une "sauterelle célèbre qui crèche dans les champs de Berthe." Et c'est tout ce qu'il y a de plus sérieux : "elle est protégée par l'Europe même. La magicienne dentelée qu'ils l'appellent. Une rareté, il paraît." Les avis des compères divergent : Antoine est favorable à l'emploi, donc à l'expansion de l'usine, d'autres préféreraient que ce soit ailleurs que sous leurs fenêtres. le changement oui, mais dans la continuité !
Tandis que chez Sophie : le camion montre des signes de fatigue, "Juyette a crabouilli" sur son ventre, le toit prend l'eau, elle tombe sous le charme de Vasco, l'entomologiste qui a découvert la sauterelle...
En peu de pages et avec un dessin qui me plait toujours autant, des sujets de société sont abordés : le pot de terre contre le pot de fer, la désertification des campagnes, le manque de médecins traitants nécessitant d'avoir recours à des étrangers, l'exode des jeunes en ville, la fermeture des commerces, la fermeture des usines, les relations familiales... Si j'en crois la dernière page (fin de l'épisode), il y aura une suite, chouette !
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