AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,77

sur 220 notes
5
16 avis
4
28 avis
3
10 avis
2
3 avis
1
0 avis
J'avais adoré les Grandes Marées, alors quand j'ai vu que son dernier dans la collection Totem j'ai pas pu résister.

On retrouve l'univers marin avec cette fois une histoire de famille, une famille amoureuse des voiliers depuis plusieurs générations, une famille qui s'aime et se déchire, un peu folle, mais terriblement attachante !

Encore une fois, j'ai succombé à la plume de Jim Lynch, drôle et sensible. Chaque personnage a sa personnalité et l'auteur arrive à en faire des personnages passionnant que l'on a envie de suivre.

Comme pour les Grandes Marées, il y a un gros travail de recherches, l'auteur maîtrise son sujet et/ou est passionné par l'univers marin pour le retransmettre aussi bien.

J'ai pris un grand plaisir à suivre leurs pérégrinations et je continuerai à suivre avec un grand intérêt les futures publications de Jim Lynch.

Mention spéciale, car il évoque les bateaux construits à Granville, les voiliers Beneteau, donc près de chez moi, et que l'on retrouve dans cette Amérique. Pas peu fière ! ;)




Lien : https://pause-the.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          60
« Face au vent » raconte les aléas de la famille Johannssen installée à Seattle, ville grande ouverte sur l'océan Pacifique.
Ils ont une passion viscérale pour tout ce qui touche à la navigation.
Lorsqu'ils sortent en mer sur leur bateau pour une régate, il s'agit de la gagner. L'échec n'est pas acceptable, surtout pour le père : Bobo Junior.

On compte donc dans la famille : Bobo senior dit Grumps, le grand-père qui dessine des voiliers. Bobo Junior, le père qui construit des bateaux dans son chantier naval. La mère, professeure et férue de physique ; sur le bateau, elle calcule la trajectoire adéquate pour aller le plus vite possible. Les deux frères, Bernard et Josh (le narrateur) qui ont hérité des gènes de leur grand-père et de leur père. Mais c'est Ruby, la benjamine de la fratrie qui sait le mieux jouer avec les éléments et surtout le vent.

Puis, les enfants grandissent et cette belle unité par à vau-l'eau. Goodbye les courses d'antan, les sorties en mer juste pour le plaisir de se réunir et de se mesurer « Face au vent ».

« Pendant des années, la voile nous a unis. Nous étions régatiers constructeurs et plaisanciers. C'était à la fois notre entreprise familiale, notre sport et notre drogue favorite. Et puis, la voile a fini par nous séparer. »

Le roman est tout en métaphores.
La famille est comme un équipage balloté par les vents et les marées, solidaire et conflictuel à la fois, avec ses mutineries.
La voile ressemble à la vie : calculs et tempêtes.
Il s'agit d'une lutte permanente pour tenir le cap. Chacun ressent, aussi, le simple bonheur d'être au monde.

« Les bateaux incarnent mieux les rêves que n'importe quoi d'autre, pas vrai ? »

Le roman de Jim Lynch est drôle, émouvant, tendre. Il évoque les drames mais aussi les moments heureux de cette famille.

L'auteur est arrivé à m'embarquer à bord du voilier avec les Johannssen au complet.
Durant ma lecture, j'ai senti, moi aussi, l'odeur iodée de l'océan ; la force du vent qui chahute tout le corps ; les paquets d'embruns qui feront rentrer à la maison, tout l'équipage transi de froid.
Commenter  J’apprécie          60
Ce livre m'attirait beaucoup car j'aime les histoires de bateaux et de voile. La, j'ai ete un peu decue car la plus grande partie du livre se deroule sur un chantier, il n'y a pratiquement pas d'aventure a la voile, mais il y a autre chose, une famille atypique aux personnages attachants et bien campes, et puis une tres belle documentation en maths, physique, nautisme, et mecanique maritime, ce qui rend le recit tout a fait credible.
Malheureusement, si le debut et la fin du livre surfent sur la vague, si l'on peut dire, avec un vraiment bon rythme, toute la partie centrale s'enlise dans la "petole": pas d'action, pas d'aventure maritime, on stagne.
Au final, je ne regrette pas d'avoir lu ce livre, mais je ne l'ai pas trouve exceptionnel. Ma note: 3,5 /5.
Commenter  J’apprécie          60
Plongez avec Jim Lynch au coeur de l'univers des régates et de la voile. La navigation est dans le sang de cette famille pas comme les autres : c'est ce qui les unit, mais aussi ce qui les a séparé lorsque la plus jeune de la fratrie a tout envoyé promener.

Le narrateur, c'est Josh, celui qui est resté, qui n'est pas partie sur un bateau humanitaire en Afrique ou sauver des baleines en Asie. Un personnage attachant, qui décrit avec clairevoyance les qualités comme les défauts de sa famille. Il tente de nous raconter pourquoi une famille si unie cachait une faille, pourquoi tous s'aiment profondément, malgré la distance.

Face au vent possède un charme discret, avec un homme qui cherche l'amour sur internet, une mère qui vit dans les étoiles et une soeur fantasque qui commande le vent. Surtout, ce roman nous fait vivre des scènes de navigation merveilleuses, où le vent et les embruns nous fouettent le visage. L'émotion est toujours là, à fleur de peau, cachée sous une dose de pudeur.

Un livre magnifique et sensible
Lien : https://troisouquatrelivres...
Commenter  J’apprécie          60
Lâchez les voiles, on largue les amarres.

Face au vent, c'est l'histoire d'une famille, la famille Johanssen. le père fait découvrir très tôt les joies de naviguer sur un voilier à ses trois enfants, deux fils et une fille, Ruby. Cette dernière se révèle rapidement être très douée, au point que même lorsqu'il semble ne pas y avoir de vent, elle seule continue d'avancer.

C'est une histoire familiale très centrée autour de cette passion, que nous livre Jim Lynch. J'avoue avoir été un peu perdue au début par le côté très technique et le vocabulaire lié à la navigation. Je ne suis pas familière des bateaux, j'évite même d'y monter de peur de nourrir les poissons.

J'ai parfois pensé à abandonner cette lecture mais un je-ne-sais-quoi m'en a empêché. le narrateur et le personnage de Ruby avaient un côté magnétique avec moi.

C'était une lecture plaisante même si je sais que je l'aurais vite oubliée. Je n'étais pas le bon public.
C'est un livre que je recommande à tous ceux qui aiment prendre le large ou rêvent de le faire.
Commenter  J’apprécie          40
Une grande bouffée d'air marin assaisonnée de l'excitation ressentie dans le chaos des 5mn avant le coup de canon du départ, le tout relevé du plaisir d'un empannage réussi, d'un envoi de spi en douceur et du bonheur quasi enfantin d'un moment de surf sur une forte houle.
On s'y croirait.
Et pourtant ce roman est aussi plein d'humanité. Point de skipper vociférant la serviette éponge autour du cou, mais des amateurs amoureux de la régate, de la convivialité et avant tout de leurs bateaux.
Et puis il y a aussi les marins d'eau douce, qu'ils soient inconscients par négligence, par passion aveugle ou par abus de drogues, ils sont le plus souvent très attachants.
Et au milieu de cette faune, et du Puget Sound, il y a la famille Johannssen, et tous ses membres sont nés pour navigués et/ou concevoir et construire des bateaux. du grand-père aux petits enfants. Doux dingues, mais chacun brillant avec un don particulier. Ensemble ils forment un équipage à toute épreuve...enfin à l'épreuve des intempéries mais pas forcément de la vie.
Le fils cadet raconte avec humour et tendresse une tranche de la vie de cette famille déjantée, réunie au grand complet pour une dernière Swiftsure.
Commenter  J’apprécie          40
Au coeur de la baie de Seattle, la famille Johannssen se passionne pour la voile depuis des générations. le grand-père dessine des bateaux, le père les construit, la mère passionnée de physique et de mathématiques étudie leur trajectoire, la force du vent sur les voiles et la poussée de l'eau. Les enfants suivent le mouvement et effectuent sans rechigner (ou presque) les sorties du dimanche par tous les temps. Ils n'ont pas le choix et doivent eux-aussi être passionnés coûte que coûte.
Mais la passion ne suffit pas ! Ni Bernard, l'aîné, ni Josh, le cadet n'arrivent à la cheville de Ruby, la petite soeur. Elle, quand elle navigue, elle fait corps avec l'eau et le vent, et sait se glisser entre les bateaux pour gagner les courses.
Mais un jour Ruby se dérobe lors d'une course et refuse de la gagner. La famille ne survit pas à cet échec et se disperse.
Le lecteur les retrouve tous, des années plus tard. Bernard est parti faire le tour du monde et ne donne quasiment pas de nouvelles, en fait il est en fuite. Ruby, après des années en Afrique à tenter de sauver le monde, s'isole dans une communauté.
Josh est le seul à s'occuper de ses parents. Il travaille désormais sur un chantier naval où il passe ses journées à retaper de vieux bateaux pour des passionnés souvent désargentés, mais qu'il essaie d'aider à réaliser leur rêve. Il passe son temps libre en soirée à faire des rencontres pour tenter de trouver l'âme soeur, sans résultat probant et, le lendemain, il amuse bien ses collègues de travail en leur racontant sa soirée.
La mère devenue enseignante se perd chaque jour davantage dans ses recherches qui lui permettent de fuir un quotidien qui la fait trop souffrir. Elle voue un culte passionné à Einstein qui aimait aussi les bateaux. le père en veut à la terre entière. Il devient de plus en plus irascible et taciturne. Et le grand-père dessine toujours des bateaux. Ses petits-enfants l'adorent et c'est un personnage terriblement attachant, un doux rêveur en fin de compte.
Un jour, le père ramène à Josh un des premiers bateaux (un Joho 39) ayant appartenu à la famille et lui demande (lui ordonne plutôt) de le remettre en état pour que tous participent à une ultime course, la célèbre Swiftsure. Au départ Josh n'y croit pas et se rebiffe, mais son père le harcèle chaque jour davantage pour arriver à ses fins.
Quand le jour de la course arrive, tous en attendent finalement quelque chose, mais rien ne se passera comme prévu...

Il faut aimer la mer, et si possible la navigation, pour apprécier vraiment ce roman.
Cependant, la voile n'est pas le sujet principal malgré les apparences. L'auteur décrit merveilleusement bien les ambiances qui règnent au sein de la marina, sur le chantier de construction, sur le pont d'un bateau, comme au sein de cette famille aimante bien que pas du tout comme les autres. Les difficultés de communication sont bien présentes et les silences parfois lourds à porter, mais l'amour qui les unit est bien là à chaque instant dans les actes de chacun.
J'ai peur que toutes les descriptions et tous les termes techniques gênent certains lecteurs. Perso je n'ai pas trouvé ça trop long car je connaissais la plupart d'entre eux, ayant fait un peu de voile quand j'étais ado et ayant dans ma famille, plusieurs membres passionnés par la navigation.
Si on passe outre ces descriptions techniques, on découvre un roman prenant, drôle et touchant qui nous parle de l'emprise d'une passion (ici la voile) sur les membres d'une même famille, et de ses conséquences dans leur vie, une passion qui les unit au départ, mais qui va finir par les séparer peu à peu.

J'ai aimé que ce soit Josh, le plus calme et sensible de la famille qui raconte leur histoire. Il décrit leurs relations conflictuelles avec beaucoup de finesse, car comme en mer, l'humeur de ses proches peut passer du calme à la tempête. Mais la tendresse dont il fait preuve envers sa fratrie et ses parents, transparaît à chaque page. Sa personnalité est très attachante car il est en plus très généreux et capable de donner beaucoup de lui-même pour des inconnus, pour ses amis ou sa famille.
J'ai aimé découvrir cette famille dont tous les membres finalement s'aiment, mais se déchirent car ils ne savent pas comment se parler vraiment...sauf sur un bateau.
J'ai aimé la kyrielle de personnages secondaires qui entoure les membres de la famille.
J'ai apprécié autant les moments d'humour, et parfois le cynisme des personnages et donc des dialogues, que les moments émouvants.

Pour aimer ce roman, il faut donc se laisser porter "face au vent" afin d'arriver à franchir la ligne d'arrivée sans encombre, mais attention la fin est poignante, vous êtes prévenus.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
Commenter  J’apprécie          40
J'avais envie de mer, de vent, d'embruns… j'ai donc ouvert ce livre que j'avais offert à monsieur l'année dernière, dans cette bien jolie collection poche de chez Gallmeister. Avec ce roman, le lecteur rentre dans l'intimité d'une famille qui consacre sa vie à la navigation et aux voiliers, la famille Johannssen. Installés dans la baie de Seattle, de père en fils, ils construisent, réparent, naviguent. La mère, elle, une scientifique, étudie la trajectoire du vent, des étoiles et voue un culte à Einstein, qui avait aussi la passion des bateaux. La cadette, Ruby, a ce don particulier, depuis sont tout jeune âge, de deviner le vent. Elle a aussi d'autres dons, qui impressionnent son entourage. Mais lorsque Ruby, lors d'une course, décide au dernier moment de faire un pied de nez à une victoire courue d'avance, c'est toute la famille qui éclate soudain. Douze ans plus tard, pourtant, le clan se reforme. Chacun a évolué ou stagné. le grand-père Grumps souffre de divers maux. le père se lamente un peu sur le sort de sa famille et de l'entreprise familiale. La mère cherche à résoudre un problème mathématique rare. Bernard passe son temps à fuir les autorités et parcourt la planète. Ruby essaye de sauver le monde, tandis que Josh enchaîne les rencontres amoureuses désastreuses. Vont-ils pouvoir de nouveau mettre le pied sur le même bateau ? Se retrouver ? Cela semble impossible, et pourtant… Face au vent est un beau roman, à la fois sensible et rude. C'est à travers les yeux de Josh que le récit est raconté, un Josh qui a à coeur de tout réparer et d'être là pour les siens. J'ai aimé cette rencontre avec des personnages aux caractères très différents, originaux, qui forment une famille improbable mais attachante.
Lien : https://leslecturesdantigone..
Commenter  J’apprécie          40
Un livre qui, pendant toute la durée de la lecture, me poussait à acheter un bateau !
On passe par toute un gamme d'émotions, on est ébloui par le soleil, on sent les embruns, un voyage superbe.
Commenter  J’apprécie          40
Un beau coup coeur !
Même si la partie nautique m'a un peu échappé Face au vent est un excellent roman, une très belle saga familiale. On rit, on est ému jusqu'à la fin.
Des personnages imparfaits, mais tellement attachants.
Une construction décousue, avec des allers retours dans le temps, on ne s'ennuie jamais. On en demande toujours plus.
Un vrai plaisir de lecture. Encore une belle surprise Gallmeister.
Commenter  J’apprécie          41




Lecteurs (518) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1437 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}