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EAN : 9782404012278
400 pages
Gallmeister (05/03/2020)
3.58/5   55 notes
Résumé :
Brandon Vanderkool n’a qu’une passion, les oiseaux. Poussé par son père, il vient pourtant d’entrer dans la Border Patrol, la police des frontières américaine, où il est chargé de surveiller un bout de frontière poreuse – et paisible – entre les États-Unis et le Canada. Est-ce parce qu’il est dyslexique, ou qu’il possède une perception unique du monde, toujours est-il qu’il commence à enchaîner les arrestations. Cette efficacité soudaine fait de lui un héros dans sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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La frontière, c'est celle du Canada et des États-Unis à l'Ouest de l'Amérique du Nord. Point de rivière ou montagne pour délimiter les deux territoires mais une ligne virtuelle représentée par une espèce de fossé.
Vivent là des agriculteurs, des retraités, des commères.
Travaillent là les fonctionnaires de la douane qui sont fort peu occupés. Clandestins et autres passeurs de drogue savent comment échapper à l'effectif réduit de la surveillance.
Jusqu'à ce que Brandon soit embauché dans la patrouille.
Brandon, que l'on pourrait qualifier d'autiste, est un gaillard de 2 mètres de hauteur, naïf au possible et peu à l'aise parmi ses congénères. Dès son intégration, il procède à des arrestations très fréquentes ce qui intrigue son père, réjouit son chef et malmène les trafiquants.
Brandon a une manie pathologique, celle de compter les oiseaux croisés dans sa journée. Il possède une connaissance étendue des volatiles, ce qui offre aux lecteurs les plus belles pages de ce roman.
Le reste du temps, on s'ennuie un brin. Si certaines situations sont cocasses, la trame narrative s'embourbe dans des anecdotes aux personnages caricaturaux dont j'ai mis longtemps à savoir s'ils étaient américains ou canadiens.
Bref, j'étais contente d'en terminer avec ce récit qui m'a laissé indifférente.
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Il y a quelques années, j'ai beaucoup aimé Les grandes marées découvert en VO, avec son personnage de jeune garçon fasciné par le monde marin. Je m'imaginais ici un peu la même chose avec un fou d'oiseaux.
Effectivement Brandon Vanderkool se passionne depuis son enfance pour l'ornithologie, il dessine des oiseaux, comptabilise les espèces qu'il croise à longueur de journée, se documente à fond sur tous les volatiles. Oui, mais Brandon doit aussi travailler pour venir en aide à son père dont l'exploitation laitière vivote difficilement. Il s'est donc engagé dans la Border patrol, puisqu'il vit à deux pas de la frontière canadienne, dans l'état de Washington. Et voilà que Brandon, brave garçon à la psychologie particulière, mais aussi géant de deux mètres de haut, se met à multiplier les arrestations, tant il a le don pour se trouver au bon endroit au bon moment (ou au mauvais, si on préfère).

Ce roman m'aurait sans doute davantage plu s'il avait tourné seulement autour de la personnalité de Brandon, mais une foule de personnages sont venus s'y ajouter, des deux côtés de la ligne, et une affaire de trafic de drogue, et une autre d'éleveur au bout du rouleau, et une histoire d'amour naissante, et des querelles de voisinage, et que sais-je encore…
L'auteur dépeint tout cela avec beaucoup d'humour, et un poil de fantaisie, mais il ne se passe pas grand chose, cela s'apparente plutôt à une chronique villageoise, ce qui n'est pas mon genre de prédilection, c'est sûr. le contexte « post-11 septembre » et la peur d'arrivée de terroristes par la frontière canadienne ajoutent une dimension de plus, mais pas trop exploitée.
Retrouvailles un peu ratées avec l'auteur, donc, et pas vraiment du « nature writing » comme je m'y attendais.

Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Le roman met en scène un bon gros géant, un jeune homme impressionnant, dyslexique et un peu autiste dans ses relations avec les autres. Il vit avec intensité sa passion pour les oiseaux et réalise des oeuvres d'art ( sculptures, peintures...) en s'inspirant de la nature.
Son père, eleveur de vaches, connaît des difficultés financières et le persuade d'entrer dans la police des frontières entre les États-Unis et le Canada, frontière matérialisée par un simple fossé.
A la surprise de tous, Brandon effectue, sans même le préméditer, un grand nombre d'arrestations de migrants et de trafiquants de drogue et connaît un moment de célébrité.
Avec beaucoup de tendresse pour ses personnages et une bonne dose d'humour, Jim Lynch raconte le quotidien de gens simples confrontés à la violence du monde contemporain.
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Quel superbe livre, le personnage de Brandon en antihéros ou mieux en héros malgré lui est juste fabuleux. Un jeune homme hors du commun à tous points de vue, par son physique de grand gaillard impressionnant, par sa maladresse et sa difficulté en société, par son obsession des oiseaux, autiste, dyslexique. Alors qu'il travail à la police des frontières, (non par celle américano/mexicaine mais celle moins connue américano/canadienne), ses collègues ont tendance à se moquer de lui et pourtant c'est bien cette particularité qui fait de lui le meilleur observateur de ce côté de la frontière, en comptant les oiseaux, il tombe sans l'avoir cherché sur de nombreux immigrés ou trafiquants de stupéfiant. L'écriture de l'auteur est parfaite lorsqu'il décide de se mettre dans la peau de Brandon afin que nous, lecteurs puissions avoir un aperçu de toutes ses facultés particulières. L'histoire se déroule après le 11 septembre et on sent la tension des Etats-Unis à garder ses frontières contre les menaces terroristes. Lynch nous montre aussi les difficultés économiques dont souffrent les habitants qui voient une façon d'améliorer leurs conditions de vie par des activités illégales. C'est ce que fait Madeline, sa proche voisine, la seule qui fait battre le coeur de Brandon plus fort. Cette lecture m'a fait réfléchir sur la normalité et le jugement. Cette fiction nous entraîne sur des chemins biens différents, remplis de land art, de peinture et de l'acuité particulière d'un homme, pour un peu on louerait l'autisme comme une bénédiction. Et si l'on doit comparer la vie de Brandon et celle de son père, il n'y a pas photo. Beaucoup de personnages secondaires qui viennent apporter leur couleur au récit remisant l'intrigue de côté face à une telle déferlante de personnalités diverses et variées. Une très belle lecture dans le courant du Natural writing où l'attention se porte autant sinon plus sur l'environnement que sur la fiction elle-même. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Nous sommes à la frontière entre le Canada et les États-Unis, plongé dans la vie d'un petit territoire, entre trafic de drogue, patrouille aux frontières et arrestations, problèmes de familles... Nous suivons principalement Brandon, qui travaille pour la Border Patrol (police aux frontières des États-Unis), qui a une façon bien à lui d'interpréter le monde et de le vivre.

J'ai beaucoup aimé cette immersion dans ce lieu, entre ces deux pays. Je me suis très vite pris d'affection pour Brandon, ce passionné d'oiseau et d'art. Sa façon de voir les choses, de les interpréter, de se sentir proche de la nature m'ont parlé.
Les autres personnages sont aussi attachants pour certains et un peu rebutants pour d'autres. Cela fait un large panel de caractères qui enrichissent la lecture.
Ce qui m'a le plus plu dans la récit, c'est la relation qu'entretient le personnage principal avec la nature. Mais aussi de voir la vie et les soucis de bien des personnages, les interactions en entre eux.
Le récit aussi est plutôt bien construit, avec un cadre qui est posé dès le début et les péripéties qui arrivent ensuite, qui s'entremêlent, parfois jusqu'à se confondre totalement, pour arriver à un dénouement heureux.
Quelques passages m'ont parus légèrement tiré par les cheveux sans pour autant gêner la lecture.
Pour terminer, je dirais que c'était une belle lecture.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Norm se tourna face au Canada et lança un regard noir en direction des collines tape-à-l’oeil à l’est d’Abbotsford, où de gigantesques fenêtres scintillaient telles des piscines verticales. Là-bas, une maison sur trois cultivait de la marijuana à ce qu’on racontait. Vrai ou pas, ça correspondait au sentiment grandissant de Norm : l’économie marchait sur la tête. Alors qu’il avait du mal à joindre les deux bouts avec ses vaches malades, des Canadiens gagnaient des millions en vendant de la drogue et des gamins de Seattle amassaient des fortunes sur Internet et dans des mondes virtuels dont il n’avait pas besoin et qu’il ne comprenait pas. Les millionnaires de Microsoft ? Ça ressemblait à une arnaque de vente par correspondance, et pourtant il entendait sans cesse parler de gamins qui prenaient leur retraite à trente ans. Pendant ce temps, lui n’avait pas le moindre contrôle sur le coût de sa production. Quand le prix du lait augmentait, les gros exploitants s’agrandissaient et les cours chutaient tandis que le coût de tout le reste s’envolait. Taxes foncières. Assurances. Matériel agricole. Absolument tout. Rien que ces deux dernières années le prix des aliments pour animaux avait presque doublé alors que celui du lait n’avait guère bougé depuis des décennies. Il était même inférieur à ce qu’il était en 1984 quand plus de la moitié des exploitations laitières de la vallée s’étaient jetées sur les offres de rachat du gouvernement. Norm aurait dû en faire autant. C’était évident maintenant. Il aurait pu vendre son troupeau quatorze dollars les cent livres puis cultiver des framboises. Il aurait engagé quelques travailleurs clandestins et pris des vacances en hiver – à condition de s’arranger avec sa morale et son patriotisme. Mais ce qui le rendait encore plus marteau que les fermes converties en champs de framboises, c’étaient celles qui devenaient des lotissements ou des ranchs pour parvenus en vacances. Pire que tout, certains snobinards gardaient les granges et les silos au nom d’une nostalgie charitable pour une Amérique qu’ils n’avaient pas connue. Presque la moitié des silos n’étaient pas plus authentiques que les fausses devantures de magasins de ces petites villes de l’arrière-pays qui s’échinaient à exploiter le filon du Far West. Combien de temps faudrait-il encore attendre avant que le spectacle de la vallée ne se limite aux grandes exploitations et à quelques fermes familiales délabrées destinées à amuser les touristes ? Regardez ! Voici Norm Vanderkool qui continue à traire ses vaches à genoux !
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Tout le monde se souvenait de la nuit où Brandon Vanderkool avait survolé le champ de neige des Crawford et capturé le Prince et la Princesse de Nulle Part. Cette histoire était si insolite et elle fut répétée tant de fois de manière si vivante qu’elle s’incrusta dans les mémoires des deux côtés de la frontière, au point d’oublier qu’on n’en avait pas été témoin personnellement.
Cette nuit avait débuté comme les quatre précédentes. Brandon essayait de ne pas se sentir dans la peau d’un imposteur tandis qu’il scrutait les champs, les collines et les routes, guettant des individus, des véhicules, des sacs, des ombres… c’est-à-dire tout ce qui n’avait rien à faire là. Il doutait une fois de plus de posséder les qualités requises pour faire un bon garde-frontière.
Il passa devant les champs de framboisiers endormis de Tom Dunbar, où, dans un élan de patriotisme, Big Tom avait construit une réplique de la statue de la Liberté haute de six mètres. Elle vieillissait à toute allure, à moins que, comme l’affirmait le vieil homme, elle n’eût été vandalisée par des Canadiens. À contrecœur, Brandon fit un signe de la main aux frères Erickson qui s’esclaffèrent et mimèrent un salut militaire dès qu’ils l’eurent reconnu dans son uniforme. Il dépassa dans un bruit de ferraille la laiterie de Dirk Hoffman, où Dirk en personne, juché sur un escabeau en bois, apportait la dernière touche à un nouveau panneau destiné aux écologistes : LES BAINS DE BOUCHE AUSSI SONT DES PESTICIDES !
Brandon donna un petit coup de klaxon poli, puis zigzagua au milieu de la route entre les nids-de-poule à moitié gelés. Il voulait aller voir de plus près la silhouette frangée d’une buse à queue rousse – vingt-six -, puis la croupe blanche d’un pic flamboyant – vingt-sept -, et suspendue au-dessus de tout cela, la forme en boomerang d’une hirondelle bicolore solitaire – vingt-huit.
Plus que jamais, Brandon avait l’impression de se promener sur le boulevard de son existence en étant payé pour faire ce qu’il aimait depuis toujours : observer les choses de près, encore et encore. Le côté répétitif et familier lui convenait. Il avait passé les vingt-trois années de sa vie sur ces terres agricoles et dans ces petites villes modestes, coincées entre les montagnes et la mer intérieure qui longeait le nord de l’État de Washington. Dès qu’il voyageait en dehors de ce réseau, il était désorienté, surtout quand il s’agissait de villes frénétiques grouillant de néons, de pigeons et de nains aux yeux exorbités qui le regardaient bouche bée. Deux heures passées dans les canyons flashy de Seattle ou de Vancouver et ses circuits s’enrayaient, ses mots se mélangeaient, et il craignait que son existence ne s’achève avant qu’il ait pu en comprendre le sens.
Certaines personnes mettaient ses excentricités sur le compte de sa dyslexie, si prononcée qu’un pédiatre écervelé avait parlé de don : alors qu’il risquait de n’être jamais capable de lire ou d’écrire mieux qu’un écolier, il verrait toujours des choses que nous ne pouvions pas voir. Selon d’autres avis, il était à l’étroit dans ce monde, tout simplement. Il prétendait mesurer deux mètres car les gens sont incapables de concevoir une taille supérieure, mais, en réalité, on pouvait lui attribuer cinq centimètres de plus et il n’était pas du genre maigrichon. Cent cinq kilos de viande et d’os empilés à la verticale sous un sourire en coin et une touffe de cheveux provocatrice qui lui donnaient l’apparence d’une sculpture inachevée. Sa taille avait toujours déclenché des attentes déraisonnables. Des professeurs d’art affirmaient que ses peintures d’oiseaux étaient aussi extraordinaires que son corps. Des entraîneurs de basket déliraient sur son potentiel, jusqu’à ce qu’il abandonne définitivement ce sport après avoir vu ce gigantesque Indien marquer un panier à la place d’un Jack Nicholson à moitié comateux dans Vol au-dessus d’un nid de coucou. Les grandes femmes s’extasiaient elles aussi devant sa puissance, jusqu’à ce qu’elles entendent ses élucubrations et son rire guttural ou qu’elles regardent ses œuvres de plus près.
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Il roula vitres baissées pour reprendre ses esprits, puis se gara sur le bas-côté à environ deux kilomètres de chez lui dans l'espoir d'apercevoir l'une des constellations qu'il avait inventées au centre de formation. C'était ce qu'il préférait au Nouveau-Mexique : un immense ciel nocturne qui lui permettait d'imaginer tout l'univers. Sa mère lui avait dit qu'il était en perpétuelle expansion, les étoiles étant comme des points sur un ballon que l'on gonflait. Vrai ou pas, cela renforçait son impression grandissante d'évoluer sur une planète qui rapetissait sous un ciel qui s'élargissait.
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Edison avait trente-deux ans quand il mit au point l’ampoule électrique. Trente-deux ans, bordel ! La moitié de l’âge de Wayne. En songeant aux deux portraits ambivalents que l’on brossait d’Edison – un magicien visionnaire qui éclaira le monde moderne et un incomparable connard avide de louanges –, Wayne penchait de plus en plus pour le second. Aucun homme n’avait pu inventer à lui seul les industries de la musique et du cinéma, la poupée qui parle et plus de mille autres découvertes capitales. Mais combien de temps cela aurait-il demandé sans Edison ? Voilà la question. Rayez cette tête de nœud de l’histoire et les preneurs de paris qui étudient ce genre de choses vous diront que la révolution électrique aurait encore dû attendre une génération avant de voir le jour, et l’industrie phonographique sans doute davantage. Tout cela venant d’un marginal sans éducation, presque sourd, pas assez intelligent pour comprendre que les choses qu’il imaginait et exigeait de lui-même et de ses sous-fifres n’étaient pas possibles. Peut-être était-ce exactement cet ADN, une forme de bêtise typiquement américaine, que possédaient tous les géants, que ce fût Edison, Ford ou Gates. Quand on les observait de plus près, ils paraissaient moins brillants et plus bizarres, n’est-ce pas ? Et peut-être que cela ne concernait pas seulement les Américains. La plupart des innovateurs du monde entier étaient des brutes épaisses qui poussaient la société à aller de l’avant. Voilà tout ce que Wayne retirait de son exercice matinal. Aucun enrichissement intellectuel, aucune gloire, aucune révélation. Juste un arrière-goût métallique dans sa bouche de connard impatient. Terrassé par la fatigue, il raya le tungstène de sa liste. Salopard d’Edison.
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Wayne Rousseau se leva bien avant l’aube afin de réinventer l’ampoule électrique.
Travaillant dans sa cave à la lumière des lampes à pétrole et des bougies – autrement, ça n’aurait pas été drôle -, il tripota pendant des heures des bobines de platine, de titane, de nickel et de cuivre, jusqu’à ce qu’il se soit roussi tous les doigts de la main droite. Rien ne resta allumé plus de onze secondes avant de s’éteindre en clignotant ou en explosant.
Au cours de la semaine précédente, Wayne avait testé les quatre-vingt-quatre premiers filaments d’Edison, sans déroger à la pénible chronologie qui imposait de couper, fixer, électrifier et libérer chaque matériau, et leur combinaison, à l’intérieur d’une réplique de tube à vide qu’il avait commandée à une entreprise assez louftingue de Montréal. Après avoir achevé moins d’un dizième des tests d’Edison, il se sentait déjà abattu et vidé. Il attacha du tungstène à l’intérieur du tube, le scella, le relia à la batterie et abaissa l’interrupteur. L’ampoule s’éclaira un instant, scintilla, puis explosa. Wayne arracha ses lunettes de protection et balaya le sol.
Edison et ses assistants avaient essayé mille deux cents matériaux – dont les poils de barbe, les cartes à jouer et le fil de pêche – avant de trouver un filament fiable. Mille deux cents. Plus Wayne était habité par Edison, plus il se demandait comment un homme pouvait nourrir une telle obsession, au point de transformer une avalanche quotidienne d’échecs en un puissant stimulant.
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