Pa(s)rfait pour moi

Les phobies, les psychoses, ces problèmes peu connus et reconnus par la société sont des véritables fléaux pour les personnes atteintes. Elles sont légitimes de ressentir ce mal être, de souffrir, de s'en moquer, de s'en plaindre et de ce soigner sans recevoir de jugement. Là où, l'on devrait saluer les efforts, soutenir, ne pas juger, nous montrons du doigt ses personnes fortes qui souffrent et essayent de braver les barrières de leur conscience.

Je pense que le début de la chronique parle d'elle même, ce titre m'a retourné tout simplement. Je savais que cette histoire traitais de différents thèmes forts, mais je ne m'attendais pas à ce que ça soit traité de cette manière. le tout est tellement doux, simple, limpide, rude et réel que l'on se fond dans l'histoire sans aucune difficulté. On en viens même à rêver de ce quotidien pourtant si similaire au nôtre, cette attirance pour ce quotidien est entièrement créer par la relation qui se dégage de Jules et Gianni.

Comme introduit, nous avons différents troubles et peurs qui sont mis en avant. Notamment chez les personnages principaux. En effet, Gianni souffre d'anxiété social dès suites d'un événement spécifique et Jules, lui, est hypocondriaque. Également, on aborde des sujets sociaux propre à la tranche d'âge des personnages, "vais-je me marier ?", "aurais-je des enfants ?", "est-ce qu'il est temps de construire un foyer ?". Ce sont des questionnements récurants et propres qui touchent la majorité d'entre nous à un certain moment de notre vie.

Alors, que serait une histoire sans personnages me diriez vous ? Et bien, rien ! En mon sens. Et à ce niveau là, je peux vous dire que cette histoire m'a totalement contenté. Que j'ai aimé d'amour ses personnages singuliers, accompagnés de leurs traumatismes et de leurs peurs qui ne les définit absolument pas. Leur combativité et leur résignation au quotidien m'ont fait vibrer avec une tel intensité ! Mon coeur en aura fait des montagnes russes. J'ai sourit avec eux comme une imbécile heureuse. Eu le coeur serré de peur et d'impuissance. Trembler de colère face à leurs propos et leurs actions.

En effet, leur quotidien paraît tellement réel et similaire au nôtre qu'il est extrêmement simple de les suivre dans leurs introspections intérieur. On ressent de manière limpide les difficultés qu'ils rencontrent, le stress que ça leurs procurent etc... Cette combativité du quotidien et leur moment de doutes nous poussent à espérer pour eux et d'aller de l'avant ce qui n'enferme pas les personnages dans un cercle de complaintes ou on ne ressent que de la pitié pour eux.

Niveau personnages, Jules, c'est ma révélation de ce titre ! Je n'ai pourtant pas grand chose en commun avec lui, je m'identifie plus à Gianni, et pourtant c'est lui qui m'a fait le plus vibrer. Il est tellement solaire et fou à sa manière, il m'a transporté. Réduire Jules a sa phobie, c'est une erreur monumental. Il est juste parfait. On voit toutes les facettes de sa personnalité, avec ses qualités et ses défauts, qui pour moi l'élève à la perfection. C'était mon petit poulain tout le long de l'histoire et mon dieu que j'ai eu envie de le frapper à certains moment, heureusement qu'il m'a charmé sinon je ne donnais pas cher de sa peau.

Gianni, lui, c'est la force tranquille... La voix de la sagesse qu'on ne doit absolument pas réduire à son anxiété sociale, bien au contraire car c'est une personne extrêmement courageuse... que j'ai eu envie de secouer comme un prunier ! Heureusement qu'il n'en ai pas un, sinon il aurais fini déplumé. Je dit ça, mais je l'ai adoré et j'ai beaucoup aimé l'introspection qu'il a fait sur lui même tout le long de l'intrigue. On comprend ses peurs, ses doutes et on rêve avec lui de ses objectifs et de cette vie qu'il souhaite atteindre. Je n'ai pas toujours été d'accord avec ses pensées, lui aussi, il m'a énervé. Pourtant ce qui ressort immédiatement de ses deux personnages ce sont, l'espoir, la force, la ténacité et leur courage.

Leur duo, lui, il est magique ! À la fois mature et immature dans leur quotidien, on a droit à un beau panel de situations captivant ! J'ai aimé voir notre duo ce soutenir dans leurs phobies même dans un climat de conflit, les voir rire de tout et de rien, se lancer des piques verbales mémorable ! J'ai fondue face à cette alchimie qui se dégage d'eux. de plus, il s'agit d'une romance Slow burn. Alors je vous laisse imaginer à qu'elle point j'ai aimé suivre leur évolution qui m'a contenté du début jusqu'à la fin !

Car oui, ça prend son temps. On est pas immergé de force dans leur intimité et j'ai aimé cet aspect là qui rend le tout tellement plus beau et juste pour moi, d'autant plus qu'ici il ne pouvait en être autrement ! J'avais quelques craintes avant ma lecture en apprenant que ce titre était un Friends to lovers, mais toutes ses craintes ont été réduits en poussière ! Mayday MC ne nous abandonne pas en cours de route une fois la relation exposé. Elle ne nous amorce pas ses phobies comme une excuses dans certaines situations mais comme des forces qui ne nous définissent pas. Elle
nous fait également voyager sans quitter, Paris, elle apporte une dimension très travaillé de l'univers professionnel et social qui entoure Jules et Gianni en les faisait évoluer tout le long du récit.

Ce titre, c'est du mayday MC tout craché, on retrouve sa plume si particulière qui nous transporte toujours à des milliers de kilomètres même quand il n'est pas question de voyage. On retrouve cette fluidité qui nous embarque dans l'aventure dans moyen de s'arrêter avant d'avoir dévorer son roman.

En conclusion, avec du recul, je peux annoncer que ce titre est un coup de coeur ! Et oui, alors que la route ne s'annonçait pas simple j'ai totalement succombé face à cette histoire aux personnages fantastiques qui nous font grandir et percevoir les troubles d'une manière positive et négative sans embellir le tout. La brutalité de la réalité nous percute en plein coeur pour marquer dans notre esprit cette histoire qui respire l'espoir et le respect. Je recommande ce titre à tout les curieux et les amateurs du genre les eux fermés

Nous allons faire la rencontre de Jules et Gianni. Ces deux hommes vivent en collocation depuis environ un an et tout à l'air de bien se passer entre eux malgré les petites phobies qu'ils ont l'un et l'autre. En effet Jules est hypocondriaque et à une peur viscérale des microbes en tout genre. Il passe son temps à nettoyer, désinfecter tout ce qui lui passe sous la main. Gianni à peur des foules, il ne supporte pas d'être entouré de gens qu'il ne connaît pas et c'est à un point qu'il refuse de sortir de chez lui la plupart du temps. Au fil de cette histoire, on va découvrir le quotidien des deux hommes et surtout la façon dont ils se sont rapprochés alors qu'au début rien ne les prédestinait à finir ensemble.

Comme à chaque fois, j'aime beaucoup la plume de Mayday . Je la trouve fluide, sans grande fioriture et très facile à lire. En plus, elle nous transporte à chaque fois dans son univers et dans la vie de ses personnages. Nous sommes très vite plongés dans le quotidien de Jules et GIanni et par extension dans celui de Mayday. J'ai cru comprendre que certaines peurs de ses personnages étaient les siennes à un certain niveau. Je trouve cela bien de pouvoir aborder ce genre de phobies dans un livre, on en parle très peu et de voir la vie de personnes qui souffrent de phobies qui ont un impact important sur leur vie est vraiment intéressant.

J'ai bien aimé les personnages, même si je ne me suis pas autant attachée à eux que je l'aurais voulu. Je les ai aimés oui, mais il n'y a pas eu ce petit truc en plus qui aurait pu faire que ce soit des coups de coeur, ou presque. Cependant j'ai passé un très bon moment avec eux et j'ai adoré découvrir leur histoire.

Jules est un personnage qui m'a plu dès le départ. On découvre une personne très gentille, très solaire qui en a marre de ne pas faire de rencontre. À chaque fois qu'il tente quelque chose avec un homme, ça se finit mal parce qu'il lui demande son bilan de santé complet. Autant dire que ça fait plus fuir les hommes qu'autre chose. Très rapidement on se rend compte que ça le touche de ne pas avoir de relation de longue durée et on a un peu de peine pour lui. On le voit se battre pour avoir une relation amoureuse, tout ce qu'il y a de plus simple.

En réalité, son plus gros problème c'est qu'il ne gère pas les microbes des autres. Il a constamment besoin d'être tenu au courant des petits rhumes des petites maladies des gens qui l'entourent. Il va même embêter Gianni lorsqu'il se sent pas bien, mais ce dernier est un peu exaspéré par moment par son attitude. Même si Gianni l'aime bien, même plus que bien, parfois il en a marre des comportement de Jules et plus particulièrement après qu'il ai dû faire face à une situation stressante pour lui.

Gianni a une peur viscérale de la foule depuis un événement assez traumatisant pour lui. Il ne supporte plus de sortir de chez lui et de se retrouver dans des endroits étroits entourés de plein de personnes. Il refuse même de sortir de chez lui. C'est un personnage intéressant, mais il m'a manqué quelque chose avec lui. J'ai parfois eu l'impression que sa phobie n'était pas exploitée pleinement. Au début, j'aurais pensé qu'il était vraiment contraint dans sa vie de tous les jours, qu'il était frustré de ne pas pouvoir sortir sans faire de crise etc. Mais j'ai trouvé un personnage qui vivait assez bien sa phobie et que cette dernière ne l'handicapait pas plus que cela à certains moments. Après je sais que l'histoire ne se passe pas directement après le déclenchement de cette phobie et qu'il a eu le temps de trouver des petites parades pour s'en sortir, mais j'aurai bien aimé voir un personnage un peu plus angoissé. Mais ça reste que j'ai bien apprécié le personnage quand même, il est intéressant à suivre d'autant plus qu'on se demande comment il va accepter l'attirance qu'il a pour Jules alors qu'il s'est toujours défini comme hétéro.

L'évolution de leur relation est plutôt lente. On découvre peu à peu les différents sentiments des deux hommes et surtout l'acceptation de Gianni pour ses sentiments. J'ai bien aimé le fait que leur relation prenne du temps. On peut voir l'évolution de leur sentiment simplement, ce n'est pas rapide et en plus on sent que leurs sentiments se développent peu à peu et pas d'un seul coup. C'est ce que j'aime le plus dans les friends-to-lovers : voir l'évolution lente de leurs sentiments. C'est vraiment ce que je préfère dans ce type de romance parce que ça nous permet vraiment de comprendre la base de leur amitié et de la voir évoluer peu à peu. En plus Mayday maîtrise bien son sujet et à chaque fois qu'elle s'attaque au sujet du friends-to-lovers c'est réussi.

En résumé, c'est un livre que j'ai plutôt bien aimé même si ce n'est pas mon préféré de Mayday. J'ai aimé découvrir la vie des deux personnages et de voir comment ils vont passer de simple ami à amants. En plus j'ai été agréablement surprise de voir le voyage qu'ils organisent et j'ai aimé les suivre à ce moment-là, on sent qu'ils sont sur la bonne voie pour leur couple et leurs phobies également. Je peux vous le conseiller si vous cherchez une histoire sans beaucoup de drames et vraiment mignonnes.

Jules, gay et hypocondriaque (ce qui n'a, bien entendu, aucun rapport...) et Gianni, hétéro et souffrant de phobie sociale (ce qui n'a non plus aucun rapport...) suite à un traumatisme forment un duo bien assorti.

Depuis leur rencontre dans un groupe de parole, ils vivent en colocation et ont développé une amitié très forte, quasi fusionnelle. Gianni sait exactement à quel moment Jules doit être rassuré ou secoué durant ses crises et Jules s'occupe des courses de Gianni quand il ne peut pas sortir. Ils sont très proches, très tactiles, peut-être un peu trop pour Jules qui craque pour son coloc. Mais peut-être que Gianni n'est pas si hétéro que ça...

Entre crises et rapprochements, entre disputes et réconciliations, entre câlins et crises de jalousie, nous allons suivre la vie de ces deux jeunes hommes dans leur quotidien un peu chaotique.

Avec un plume fluide et très agréable, l'auteur nous plonge dans la vie de deux jeunes hommes plutôt attachants dont la vie est rythmée par les phobies. J'ai trouvé cette partie plutôt intéressante et instructive, mon arachnophobie ne me pourrit finalement pas la vie autant que ça. Par contre, la romance et le rapprochement entre les deux hommes ne n'ont pas embarquée. Si le lien amical est indéniable, je n'ai pas senti d'alchimie amoureuse entre les deux, j'ai trouvé que tout arrivait un peu trop facilement. Et au vu des critiques plutôt élogieuses de ce roman, je me dis que j'ai du certainement passer à côté et j'en suis un peu désolée, l'idée de base était originale et intéressante.

Encore une bien belle réussite que ce roman de Mayday MC mais je n'en attendais pas moins de cette plume talentueuse et impertinente ! Un sujet douloureux et complexe traité avec humour mais également beaucoup de tendresse. On sent que l'auteur sait de quoi elle parle et que le sujet des névroses lui tient particulièrement à coeur (en vérité, je crois qu'elle les connaît de très près !) Et, comme dans le premier tome de Wanderlove que j'avais adoré, celles-ci sont décrites avec beaucoup de dérision et nous rend les personnages incroyablement attachants.
Car nos deux héros Jules et Gianni sont gâtés de ce côté là ! D'ailleurs, c'est au "groupe des névrosés anonymes" qu'ils ont fait connaissance, avant de devenir colocataires et amis. Jules, hypocondriaque et gay assumé. Gianni, traumatisé par une prise d'otage dont il a été victime et hétéro... assumé ! Vous les voyez venir les problèmes ?? Surtout que Jules est genre électron libre mais "jamais sans mon gel hydroalcoolique". Et que Gianni est vraiment hétéro, si si ! Enfin, jusqu'à ce qu'il ne le soit plus... (d'ailleurs quand les gays arrêteront de "pervertir" les beau-gosse, gentils, romantiques et tout et tout, peut-être aura-t-on une chance de trouver le prince charmant... même névrosé !!)
Le roman prend son élan lentement, un slowburn qui pose tranquillement les fondations de cette belle amitié à base de compréhension mutuelle, de paroles rassurantes et de gestes protecteurs. Une entente et une complicité touchantes qui se vit au rythme d'angoisses plus ou moins maîtrisées (bon, plutôt moins que plus !) et à coup de post-it ! Car tout le monde sait que les post-it, c'est la vie bon sang !!! Ces deux hommes sont incroyablement attendrissants et on ne peut que craquer pour eux !! Heu... parce qu'on se retrouve un peu en eux (enfin, un tout petit peu... vraiment un mini peu...) Et lorsqu'on assiste à la valse incessante des questions qui polluent leur esprit, que l'on commence à suivre, réjouis, les méandres compliqués de leur cerveau, je n'ai qu'un mot... c'est jouissif ! La meilleure partie du roman ! Je me suis tellement retrouvée dans leurs comportements que j'en étais hilare !
Car l'auteur sait admirablement donner un caractère comique à ces peurs paralysantes et démontre de sa belle plume que "mieux vaut en rire qu'en pleurer"... Elle permet de relativiser ces névroses qu'on a tous en nous (je sais, certains plutôt plus que moins !) et démontre que ce n'est pas ce qui nous définit comme cela ne définit pas Jules et Gianni. Il faut juste faire avec... et si on a la chance de rencontrer quelqu'un de compréhensif, attentionné et protecteur, il suffit juste de le séduire... à coup de mort imminente, maladie imaginaire ou autre ! Facile !!!...

Ici, nous faisons la connaissance de Jules et Gianni qui sont colocataires depuis environ un an. On peut dire qu'ils se sont bien trouvés tous les deux ! Mais où se sont-ils trouvés ? Chez les névrosés, dirait Jules avec beaucoup d'autodérision.
En réalité, ils participent tous deux à un groupe de paroles, avec aide psychologique pour les personnes qui rencontrent ce genre de difficultés.
Jules est hypocondriaque. Gianni est agoraphobe et, ensemble, ils parviennent à trouver un bon équilibre, se soutenant l'un et l'autre, ne portant jamais de jugement sur les peurs de chacun et surtout, ils s'acceptent tels qu'ils sont.
Tout va bien, sauf que Jules craque pour Gianni et que cela pourrait rester au stade de simple fantasme si ce dernier n'avait pas un comportement prêtant parfois à confusion...

Dès les premières lignes, j'ai su que j'allais adorer cette lecture. La situation de départ est cocasse et prête à confusion, mais c'est vraiment très drôle !
J'ai beaucoup aimé que ces thèmes soient abordés, car je ne les avais jamais lus auparavant. On découvre, à travers l'humour, mais beaucoup de respect, ce qu'est le quotidien de personnes souffrant de tels troubles et c'est loin d'être facile, même s'ils s'en sortent à leur manière.
C'est un état qui résulte de véritables traumatismes pour l'un comme pour l'autre et c'est parfaitement bien expliqué.
On sent qu'ils ont envie d'avancer, de faire des efforts et de changer quand bien même ils restent conscients qu'ils ne pourront jamais totalement en guérir.
C'est ce qui les a rendu attachants tous les deux. Ils en souffrent, cependant, ils ne lâchent rien.
D'ailleurs, Jules est une personne joviale, pleine d'humour et en pleine recherche de l'homme de sa vie.
C'est plus difficile pour Gianni, qui peine sincèrement à mettre le pied dehors et à se mêler aux gens. Il est touchant. Comme Jules, on craque !

L'histoire avance doucement, mais sûrement. Ça prend son temps, c'est cohérent.
Un friends to lovers. Un gay for you, mais assez logique en réalité lorsque l'on voit à quel point ils sont proches et complémentaires.
Ils sont capables de détecter le moindre malaise dont l'autre est victime. Ils trouvent souvent le bon geste ou les bons mots pour apaiser l'autre.
Ils sont parfaits ensemble.

Je ressors de cette lecture en mode guimauve et les yeux en forme de coeur. Même si ce sont des sujets difficiles, c'est traité avec douceur et légèreté, ce qui en fait un super feel-good que je valide à 100% !

C'était, comme toujours avec Mayday, une excellente lecture. J'ai adoré ce roman !