Dans un cimetière, il y a autant d’histoires que de tombes
Ça sert à quoi d’être riches dans sa vie si c’est pour finir en voisins de tombe avec ces fainéants de pauvres ? Les Français, eux, l’ont bien compris : c’est plus facile de réussir son agrégation en Lettres ou son concours d’entrée à l’ENA que de se voir un jour attribuer une petite place au Père-Lachaise !
L’être le plus intelligent est celui qui reconnaît l’intelligence de l’autre.
Chez les Babembés, le corps mérite une affection particulière car l’âme résidera à l’intérieur tant qu’il ne sera pas complètement transformé en poussière. C’est pour cela qu’on parle au cadavre, qu’on le rassure, qu’on le cajole, qu’on mange près de lui, qu’on le persuade qu’il est le plus extraordinaire des trépassés de la terre, qu’il est si beau que la Mort, dans sa hideur, a honte de le fixer droit dans les yeux et se couvre d’un manteau sombre. »
Monsieur le président, en politique, l'amitié s'arrête lorsqu'il faut sauver sa part de camembert
Te voici au niveau du bar-dancing Joli-Soir. La maison de ta grand-mère n’est qu’à trois parcelles de là, et l’établissement est actuellement fermé. Ce qui est toujours le cas lorsqu’il y a un décès à proximité. Pour le commerçant, c’est à la fois honorer le défunt et éviter de troubler les funérailles au risque de causer une atmosphère compétitive entre ceux qui se divertissent, dansent de joie et ceux qui chantent et pleurent de chagrin.
Les chanteuses-danseuses-pleureuses dorment à tour de rôle à la belle étoile sur leurs nattes, dans la cour, autour de toi. Lorsque la moitié d'entre elles s'endort, l'autre te veille, poursuit les chants, les danses, les pleurs, te glorifie et te regrette, car le pire serait de laisser un grand silence ternir ta joie.
« Seul un idiot mesure la profondeur de l’eau avec ses deux pieds. »
Certains avançaient que les termites, médusés par la delicatesse de cet art, delibereaient longtemps, ne trouveraient pas de compromis et renonceraient a s'attaquer à ce beau cercueil.
Ce sont les chaussures qui nous rappellent que le monde est vaste. Les vivants, eux, t’apporteront des fleurs, jamais des souliers. Ils passent leur vie à les chausser, et ils ne comprennent pas que nous voudrions, nous aussi, consacrer notre mort à en porter alors que le chemin est long! Quand on est mort, c’est pour longtemps.