Soudain, un bruit de lutte résonna dans le couloir. Tous se retournèrent et virent la porte s’ouvrir en grand dans un fracas assourdissant. Un homme leva son fusil à pompe et le pointa sur le sage qui en resta tétanisé. Régis plongea en renversant Palantir au sol et tira sur les barreaux de la chaise de Cynthia pour la faire chuter. Les coups de feu retentirent. Les mains plaquées sur les oreilles, Cynthia et le sage se recroquevillaient sous la table. Régis se leva, empoigna une chaise et la lança de toutes ses forces, alors que des hommes se jetaient sur l’assassin pour le maîtriser. Le sage se releva en se dressant devant l’homme, un humain, qui avait attenté à sa vie, maintenu par ses deux gardes elfes. Il s’avança vers lui et l’attrapa par la gorge serrant le plus possible. Régis s’approcha et lui demanda de le relâcher, il avait besoin de lui. Ce qu’il fit, tout en le regardant haineusement.
— Bien, attachez-le ! Ordonna Régis. Et mettez-le là, sur cette chaise, j’ai des questions à lui poser.
Le temps que les deux hommes se débattent avec lui, Régis s’enquit de Cynthia. Elle allait bien, mais était choquée. Il posa sa main sur la joue de la jeune femme en lui faisant un léger sourire puis il lui demanda de sortir, car elle ne devait pas voir ce qui allait se passer. Elle s’exécuta, et alla fumer une cigarette dans le jardin. Régis fit signe aux deux gardes de l’accompagner afin qu’elle ne coure aucun danger puis s’abaissa au niveau du tireur.
— Alors, tu parles ma langue ? Oui, je peux le lire dans ton esprit alors ne me raconte pas d’histoire. Voilà comment ça va se passer : ou tu réponds à mes questions, ou je vais être obligé de te faire mal ! Je commencerai par tes doigts, puis tes orteils, je connais tous vos points faibles, alors ne joue pas avec moi.
— Je ne vous dirai rien, vous pouvez me tuer. Répondit-il avec dégoût. Vous ne méritez pas d’être en vie, vous êtes des abominations !