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sur 181 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Petite jeune fille ignorante, sotte et naïve, tu as envie d'être mannequin, de graviter dans les fashion weeks de New York, Milan, Paris, Montcuq et Arnac-La-Poste (Creuse), entourée de Karl Lagerfeld, euh...Karl Lagerfeld, Yves Saint-Laurent...Ah non, pas lui, il est défunt...euh, Machin Truc et Bidule, super connus dans le milieu de la Mode trop hype, tu as envie de porter une jupe-culotte de la mort en dentelle faite main et rehaussée des diamants de la couronne, avec une plume dans les fesses, et torse poil sur les podiums ? Cheveux rasés sur le côté teints en violets par le meilleur coiffeur du World, qui travaille pour Karl Lagerfeld, Karl Lagerfeld et Karl Lagerfeld, et coiffe Choupette tous les jours ? Lui fait les griffes et lui met du mascara sur les moustaches (je rappelle que Choupette est la chatte mega hype de Karl Lagerfeld#ChanelChanelChanel)...Bref, tu veux être castée, bookée, overbookée et défiler devant les Stars du Monde avec des talons de 24 centimètres ...Et bien comme c'était prévisible malheureusement, tu as tort. Ce n'est pas un avenir raisonnable. Pour t'en persuader, jeune fille, lit le bouquin de Victoire.
Au début, Victoire mesure 1.78 mètres et pèse 54 kg (à peu près de mémoire). Elle fait un énorme 36, et pour la Fashion week, il faut qu'elle fasse euh...32...C'est à dire, taille fillette de 10 ans hahaha ! Il faut savoir ce qu'on veut, jeune fille. Tout le monde n'est pas Choupette. Bref, régime famine ordonnée par les responsables irresponsables de l'agence de mannequin. Et donc Victoire se met à manger...Trois pommes par jour. Bon, la suite, c'est évidemment la descente aux enfers, dénutrition, effets de la dénutrition, et puis le comportement scandaleux des "créateurs" et de leurs petites mains devant ces jeunes filles aux yeux pleins d'étoiles. Mépris, arrogance, mesquinerie, méchanceté, déshumanisation : elles ne sont que des "cintres" (dixit Karl Lagerfeld)
Donc, c'est un reportage très intéressant et courageux sur ce milieu malsain où il semble grand temps de faire le ménage. Jeune fille, tu n'es pas un cintre, et de vilains grands méchants loups tentent d'utiliser tes rêves naïfs de princesse à leur profit et sans se soucier une seconde de ta santé mentale ou physique. Bah, la routine de notre monde sympathique, quoi...
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Un témoignage impressionnant, par une ancienne mannequin qui a changé d'études, de vie, et retrouvé le goût de la vie.
J'espère qu'elle aura une belle carrière professionnelle de comédienne.

Chapeau à elle d'avoir témoigné sur le mannequinat et l'anorexie, sur le monde très malsain de la mode.
Chapeau aussi d'avoir eu le courage d'arrêter.

Arrêter ce métier qui fait parfois rêver les personnes naïves, mais un métier très dur, où on demande à de très jeunes filles, déjà minces et très grandes, de rentrer à tout prix dans une taille 32 (du 12 ans) et ce, sans faire de sport - pour être à la fois maigre et pas du tout musclée. Victoire raconte aussi les attentes interminables, mais beaucoup plus grave, les encouragements à la maigreur, à l'anorexie, à la dénutrition, les shootings et défilés avec chaussures trop petites, la peur, la faim, le froid ...

Témoignage sans concession, qu'il serait bon de faire lire aux adolescentes tentées par une carrière de mannequin.
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Si le mannequinat peut faire rêver par le glamour qu'il renvoie, nous projetant nous les femmes dans le paradoxe de l'admiration de pareille beauté couchée sur papier glacé, envieuses de tant de perfection, se consolant aussi que les retouches sont passées par là et que coiffeurs, maquilleurs, éclairages et autres artifices viennent fixer cet idéal improbable pour nous consoler de n'être que des femmes humaines si ordinaires, il reste que nous nous regardons et une part de nous voudrait approcher quand même cette idée de la beauté telle qu'on nous la présente, comme l'unique format possible.

Ce que nous ne voyons pas, c'est toute la souffrance qu'il faut endurer. La pression d'être toujours parfaite. La pression de rentrer dans du 32 ou une taille 14 ans. Au point que pour maigrir (et littéralement il faut en arriver à n'avoir que la peau sur les os, car le sport est strictement interdit, alors, ni graisse, ni muscle !) il vous faut manger 3 pommes... par jour ! Mais cela ne suffit plus, alors des laxatifs dès le moindre écart (vous avez mangé des fruits ou du poulet à la vapeur, une orgie alimentaire quoi !), des lavements parce que ça ne suffit plus là non plus. Et votre voix dans votre tête qui vous torture "arrête de bouffer !". En clair, l'enfer de l'anorexie... Avoir toujours faim, toujours froid. Avoir mal parce que les os semblent comme percer la peau dès qu'elle entre en contact avec une surface.
Et puis comme si ça ne suffisait pas, vous n'êtes qu'un mannequin, donc un objet malléable que l'on traite sans douceur, sans égards. Vous êtes un mannequin alors on ne vous adresse pas la parole sauf pour vous donner des ordres. Vous êtes un mannequin alors vous attendez des heures votre tour, debout pour ne pas froisser le tissu, perchée sur des talons de 18 cm...

Victoire Maçon-Dauxerre qui a atteint 47kg du haut de son 1m78, nous raconte son histoire, cette parenthèse infernale où elle a bien failli y laisser sa santé mentale et sa peau. Une vision d'une monde enchanteur où crépitent les flashs, où les spots vous illuminent et vous subliment, où les soieries et dentelles des plus grands couturiers vous flattent comme une déesse, où sous le public des défilés vous vous prenez un shoot, une extase, qui retombe aussi vite que vous rejoignez les coulisses et qui vous replongent dans les ténèbres. Mais surtout, un témoignage éclairant qui donne finalement à voir beaucoup de laideur dans le milieu de la beauté.
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"Jamais assez maigre : journal d'un top model" est le récit autobiographique de Victoire Maçon-Dauxerre, jeune fille ayant tenté pendant une année de travailler dans le milieu de la mode.
Un agent remarque la beauté de la jeune fille, âgée de 17 ans alors qu'elle se promène dans les rues de Paris. Il lui propose alors d'entrer en contact avec une agence connue dans le monde entier pour devenir top model international.
Elle délaisse alors des études la destinant à une brillante carrière de journaliste pour embrasser la carrière de modèle, elle sera pendant un temps l'un des mannequins les plus demandés de la planète mais cela ne se fera pas sans dommage collatéral.
J'ai trouvé ce livre sur les étagères du centre où je travaille.
Je pensais qu'il était intéressant de le lire rapidement afin de le conseiller en lecture cursive aux jeunes gens auprès desquels j'exerce mon métier.
En effet, dans son journal , Victoire Maçon-Dauxerre décrit le milieu de la mode et ses vicissitudes ; derrière les paillettes, l'auteure nous livre la mécanique destructrice dont elle a été l'objet pour correspondre aux dictats de la mode.
Jeune femme, déjà fluette, elle doit perdre encore du poids pour pouvoir entrer dans les vêtements de créateurs de taille 34 voire même 32 pour un mètre quatre vingt, je vous laisse imaginer... A la suite de cette expérience, sa santé physique et morale se dégradent ; la pulsion de mort envahit son quotidien ; elle est anorexique et fait une tentative de suicide au terme de son expérience.
Le soutien de sa famille et des mois d'hospitalisation sont nécessaires pour la sortir de cet engrenage.
Dans son livre, la jeune fille relate les faits qui l'ont conduite à ces extrémités, elle y dénonce la violence et l'agressivité du milieu ; celle des mannequins qu'elle côtoie dans le monde entier, la concurrence effrénée entre elles, pour obtenir les meilleurs contrats, celle des créateurs de mode et des stylistes, la misogynie de certains noms très connus, leur arrogance, la condescendance, la filouterie et l'exploitation des mannequins par les des agences, l'épuisement dû aux nuits écourtées et aux nombreux voyages lointains, les régimes draconiens, les sacrifices et les privations, les déséquilibres alimentaires, l'obsession du poids, les pesées quotidiennes, les vomissements, les phases d'alternance entre boulimie et anorexie, les angoisses, la dépression et l'éloignement des proches.
Heureusement, l'auteure s'en sort grâce au soutien d'une famille solide ; elle est issue d'une famille parisienne favorisée. un médecin compétent, la reprise d'études, le soutien de son ami et l'écriture.
Ce témoignage est intéressant, le livre se lit très rapidement, il est adapté à un public de jeunes aspirantes, il informe sur le milieu et la réalité d'un métier dont les coulisses sont souvent méconnues.





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"Bonjour, les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous parler d'un témoignage, Jamais assez maigre, de Victoire Maçon-Dauxerre.

-Kouwa ? Un témoignage ? Pas un beau roman ni une belle histoire, une pièce-maîtresse de l'oeuvre d'un artiste ? N'as-tu point honte de lire de la littérature de caniveau ? C'est quoi, le prochain truc, tu vas nous dire que tu regardes de la téléréalité ?

-Alors, primo, je ne te permets pas d'insulter la littérature. Deuxio, je fais ce que je veux. Tertio, ton snobisme, tu l'utilises pour cliquer sur la croix en haut à droite, merci beaucoup. Bon ? On y est ?

Or donc, Jamais assez maigre raconte comment Victoire a été engagée comme mannequin chez Elite et comment ce métier a failli avoir raison de sa vie.

-N'importe quoi. Mannequin, c'est pas un métier dangereux comme pompier !

-En effet, on ne te demande pas de sauver des chatons dans un immeuble en flammes. En revanche, on te demande de mourir de faim pour rentrer dans les vêtements.

-Attends une seconde. On est bien d'accord qu'il faut être débile pour se laisser faire ? Moi on me dit « meurs de faim et on t'embauche », je fuis en courant.

-Non, nous ne sommes pas d'accord parce que le marché est bien plus subtil que ça et se pose en ces termes : « entre dans du 32 et tu seras embauchée, appelée, demandée, tu auras du succès… » Sachant que tu es mince dès le départ, comment peux-tu te douter de quelque chose ? Sans compter que tous ces gens sont des professionnels, ils savent de quoi ils parlent, non ?

-‘Faut quand même être débile.

-Non, encore une fois, non ! Sa mise en danger ne tombe pas comme ça toute seule dans le vide. Victoire reçoit des injonctions dans un contexte : celui du passage à l'âge adulte, celui où elle s'est fixé des objectifs : elle passe son bac, des concours, elle vit un moment charnière, avec de gros doutes sur elle-même et ses qualités. Elle arrive dans ce milieu où elle est complimentée, courtisée, valorisée. Elle se sent bonne à quelque chose et décide de s'investir à fond, ce qui est louable, non ?

-Euuuh… ouais…

-Victoire est quelqu'un de perfectionniste et d'exigeant. Ce sont deux qualités qui peuvent te pousser à l'excellence si tu les exploites ou te détruire si tu te laisses envahir par elles. Je trouve d'ailleurs que ce témoignage n'est en rien stupide ni mal écrit : il expose une mécanique, un système qui permet à l'anorexie de s'installer en plantant un contexte et en reprenant des situations précises.

L'anorexie d'ailleurs ne constitue pas le seul propos. Les mannequins sont exploités, traités comme du bétail, bousculés… les créateurs les soupèsent, les ignorent. Victoire fait plusieurs fois l'expérience d'une déshumanisation cruelle.

Non, Jamais assez maigre ne demeurera pas dans l'histoire comme un chef-d'oeuvre de la littérature et ça n'a pas d'importance parce que ce n'est pas l'objet ni le but. En revanche, il constitue un document intéressant pour comprendre comment la mode dévore ses acteurs.

-Remarque, ça s'arrange, maintenant.

-Ah bon ?

-Mais oui ! Regarde : deux grandes maisons ont décidé de tailler leurs modèles en 34 au lieu de 32 pour leurs défilés ! C'est génial !"

*soupir consterné de Deidamie*
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L'anorexie est bel et bien une maladie. S'en rendre compte est un grand pas vers l'acceptation et la guérison mais pour cela il faut arriver à se voir tel que l'on est réellement.
47 kilos ici dans ce livre c'est un poids très bas, trop bas. La santé est mise en jeu mais comment faire suand le monde de la mode demande plus et encore plus...
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"Des cintres"!

Voilà comment sont considérés les mannequins par Karl Lagerfeld, qu'on ne présente plus...

Victoire devient mannequin pour l'agence Elite à l'âge de 18 ans suite à un casting sauvage en pleine rue. Fragilisée par des études stressantes et une rupture sentimentale, elle se laisse séduire par le feu des projecteurs et les cats walks.

Instantanément, les pressions pour la faire maigrir deviennent épouvantables : les vêtements des défilés sont uniquement proposé en taille 32! Et elle fait un 36!

L'auteur se livre dans un témoignage très prenant et ahurissant. Elle explique sa chute dans l'enfer de l'anorexie et de la boulimie ainsi que l'envers du décor des séances photos et autres défilés pour les plus grands couturiers...

Un bouquin très intéressant même si à l'issue de cette lecture, plusieurs questions me taraudent quant au rôle de certains membres de son entourage...
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Je ne vais pas me lancer dans un grand discours sur le monde de la mode et du mannequinat, si vous voulez en savoir plus, lisez ce livre.
J'avais repéré ce livre dans la presse (féminine, de mode, d'ailleurs), et il m'avait intrigué.

Au début, l'auteur / personnage principal m'a un peu agacée, je dois le dire. Même si on n'est pas mannequin, on sait un minimum comment cela se passe : beaucoup de voyages, seule la plupart du temps, les filles pas sympas entre elles car elles sont concurrentes,... il y a quelques bases connues... Et puis à 18 ans, ne pas vouloir quitter 15 jours sa mère pour aller à New York... ça me semble un peu inévitable quand on envisage de devenir mannequin, non ?

Et puis au fil des pages, je me suis laissée entraîner dans cette "chronique" d'une mannequin débutante, découverte dans la rue, et qui ne savait absolument pas à quoi s'attendre. J'ai vu l'évolution de Victoire, qui vise d'abord un 52, puis un 50, puis 48, et ce sera finalement 47... "sauf s'ils me demandent de perdre" (!). On voit l'anorexie s'installer, son image d'elle qui change, au point qu'à 54 kilos pour 1m78, elle se voit comme "une grosse vache". On suit tout ce changement dans sa tête. Elle qui était une ado bien dans sa peau et qui avait confiance en elle, est démontée en quelques minutes. Et cette "petite voix" qui apparaît...

On a beau savoir des choses sur le milieu de la mode et des castings, ce livre-témoignage, de quelqu'un qui a connu la vie "backstage" m'en a encore fait découvrir... et pas du positif !

Je ne pense pas que ce livre ait fait un grand "splash" dans le monde de la mode au moment de sa sortie, et ça n'a pas grande importance. Je trouve surtout qu'il faudrait le mettre dans les mains des ados qui rêvent de devenir mannequins, pour qu'elles soient bien conscientes de l'univers dans lequel elles veulent entrer...
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Jamais assez maigre n'est pas du tout le genre de livres que je lis habituellement, préférant mille fois les fictions aux témoignages. Mais quand Stelda a proposé de me le prêter, j'ai accepté (d'ailleurs je refuse rarement un livre) et je me suis rapidement plongé dedans, n'en attendant pas grand chose, il faut bien l'avouer.

Et bien, étonnamment, j'ai bien accroché et je me suis laissée embarquer bien volontiers dans l'histoire de Victoire Maçon-Dauxerre. Cette jeune femme est repérée dans la rue par un chasseur de mannequins. Être modèle, ce n'était pas son rêve. Elle, elle rêvait de devenir comédienne. Mais l'aventure la grise et elle signe chez Elite.

On la prévient très vite : il va falloir qu'elle perde du poids pour entrer dans la taille 32 des défilés. Elle a deux mois, ça devrait aller… L'été avant New York, se sera donc trois pommes par jour, un peu de soda light pour se remplir l'estomac, de l'ombre (il ne faudrait pas qu'elle bronze) et aucun sport (les mannequins femmes ne doivent pas être musclées).

Victoire Maçon-Dauxerre raconte ses quelques mois de défilés, de castings, d'attente surtout, de sales coups entre les filles, de solitude, de cynisme. Mais tout n'est pas noir non plus, la jeune femme se fait rapidement un nom, et elle aime être sur les podiums.

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Mais elle devient obsédée par son poids, persuadée qu'on finira par se rendre compte qu'elle est énorme et qu'elle ne rentre pas dans les vêtements. Sans s'en rendre compte, elle sombre dans l'anorexie et dans la dépression, jusqu'à l'appel au secours…

J'ai trouvé ce témoignage sur la vie des mannequins très intéressants. S'il y a des choses dont je me doutais, j'étais loin d'imaginer que la déshumanisation des modèles allait aussi loin. Certaines anecdotes sont assez marquantes : les cheveux arrachés et collés par les coiffeurs qui tombent par mèches à la fin de la journée, les mannequins qui défilent avec des chaussures une ou deux tailles trop petites, les buffets de charcuterie et de plats en sauce pour les mannequins qui ne mangent rien…

Le problème de la maigreur des mannequins commence à en exaspérer plus d'un (à raison à mon avis). Si bien que les députés français ont adopté, jeudi 17 décembre 2015 dans le cadre du projet de loi santé, un texte visant à lutter contre ce phénomène. Cette loi dispose que la pratique de cette activité est conditionnée à la délivrance d'un certificat médical attestant que « l'état de santé du mannequin, évalué notamment au regard de son indice de masse corporelle (IMC), est compatible avec l'exercice de son métier ». Oui, mais s'il faut toujours entrer dans un 32 pour défiler, comment les filles vont-elles faire ?
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Ce livre devrait être lu par toutes les jeunes filles qui ont envie de devenir mannequin! En effet, derrière ces top models qui font rêver se cache une bien triste réalité... Car pour en arriver là, ces très jeunes femmes ont juste le droit d'être de simples cintres (c'est d'ailleurs comme ça que Karl Lagarfeld les surnomme!) à qui on demande de ne pas broncher et surtout de rentrer dans du 32!

Victoire en a fait les frais et a failli y laisser sa santé et sa vie. C'est pour dénoncer tous ces diktats qu'elle a écrit ce livre afin de tirer la sonnette d'alarme!
Après être sortie de cette spirale, elle a envoyé son témoignage aux pouvoirs publics afin de les alerter. Suite à cela, une loi a été votée interdisant de faire défiler des mannequins trop maigres...
Toujours est-il qu'après avoir lu ce livre, ce métier fait beaucoup moins rêver! Hormis l'anorexie qui règne, il y a tout le reste : les conditions de travail très difficiles, les jeunes filles traitées comme des objets... un témoignage à mettre entre de nombreuses mains!
Lien : http://www.cinelire.blogspot..
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