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EAN : 9791035961367
455 pages
Bookelis (20/06/2022)
3.88/5   12 notes
Résumé :
Quentin, journaliste reporter d’images et sa collègue, Emma, sont amenés à couvrir une affaire de disparition dans la commune de Saint-Père-en-Retz.
Au fur et à mesure des heures qui passent et des indices qui s’accumulent, aucune hypothèse n’est à exclure… Quentin, de plus en plus intrigué par cette histoire et en quête de réponses, mettra tout en œuvre pour découvrir la vérité.
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Un roman tristement d'actualité.
Quelle coïncidence, j'ai lu ce roman au moment où on recherchait le petit Emile étrangement disparu. Je dois dire que cette similitude a quelque peu perturbé ma lecture.
Jules est en famille d'accueil, une famille qui le prend sous son aile et le traite comme leur propre enfant. Un soir, alors qu'il devait aller jouer au basket, il ne rentre pas, il ne s'est pas rendu au City où il avait rendez-vous non plus. Il se déplaçait à vélo.
La famille d'accueil, inquiète, appelle la gendarmerie et ceux-ci se mettent à la recherche du petit garçon. L'enquête ne semble pas avancer et Quentin, jeune journaliste et sa collègue Emma, décident de mener des recherches de leur côté.
Ce n'est pas une histoire simple, je dirais même qu'elle est compliquée, très compliquée.
Parviendront-ils à retrouver Jules, mais également un deuxième garçon qui lui aussi a été enlevé dans des conditions similaires ?
Des chapitres en italiques s'interposent entre d'autres, ils sont écrits pas un jeune, enfant ou ado mais qui est-ce ? Un enfant qui recherche l'affection d'une mère qui l'ignore, un enfant en souffrance morale.
Ce livre est bien écrit, c'est fluide et addictif, un bon thriller ! Mais je vais émettre une réserve : il y a beaucoup de personnages qui interviennent à tout moment et j'avoue que ça prête à confusion, tantôt un prénom, tantôt un prénom avec son patronyme, par moment je me suis sentie perdue au milieu de toutes ces personnes j'aurais aimé que ça soit un peu plus clair dans le récit.
Dans l'ensemble j'ai bien aimé la lecture et avait hâte d'en connaître la chute (qui elle non plus n'est pas simple).
Mon avis en résumé : j'aurais attendu moins de confusion dans l'écriture, c'est ce qui a gêné ma lecture.
Ce livre est lu dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus Catégorie : lecture blanche (même si ce livre a tout d'un polar).



https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/
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Ce livre compte parmi les finalistes du PRIX DES AUTEURS INCONNUS 2023, catégorie Blanche, dont je suis l'une des jurés.
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https://twitter.com/prixdesai ainsi que vers le site internet : https://www.prixdesauteursinconnus.com/

Au vu de l'extrait présenté au titre des présélections, je l'avais intégré à mon top 10 et même placé à la 5e place, tant le début du roman laissait présager une enquête haletante à la suite d'une disparition d'enfant (thème hélas d'actualité). Parmi les points forts relevés à ce stade, la 1re de couverture sombre à souhait, un résumé court mais efficace qui donnait envie de connaître la suite, une fluidité dans la narration écrite dans un français correct. Seul bémol et incompréhension : pourquoi l'avoir présenté dans la catégorie blanche, alors qu'il aurait mieux convenu dans la catégorie noire ?

La lecture du roman dans son intégralité a permis de valider ce choix premier et de confirmer le réel potentiel de l'auteure (qui, elle le précise en fin d'ouvrage, en est à son quatrième livre). Malgré les quelques remarques que j'ai à formuler, cela reste un livre fluide à la lecture, qui aborde des thèmes difficiles dits « de société », et dont l'enquête se suit de façon addictive au rythme des questionnements, des différentes pistes ouvertes, explorées et, parfois, refermées.

Sur le fond, l'enquête menée à la suite de la disparition de Jules, onze ans, sur le chemin entre son collège et le city Park de basket de Saint-Père-en-Retz (44) où il devait retrouver ses jeunes camarades est l'occasion d'aborder de nombreux thèmes : le harcèlement scolaire, les inquiétudes des parents quand ils sont confrontés à la disparition de leur enfant ; les « temps de flottement » de la police, ou ici de la gendarmerie, dans les premières heures de la disparition et les méthodes d'investigation qui suivent celles-ci pour en déterminer les causes (fugue ? crime ? enlèvement ? accident ?) ; la situation particulière des mères « incapables » d'élever et de prendre soin de leur enfant ; la schizophrénie et ses conséquences ; les pères trop souvent absents ; les méthodes de placement de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) ; le rôle des familles d'accueil et les liens d'attachement qui peuvent les unir aux enfants placés ; mais aussi l'éthique journalistique (dire l'information dans le respect des procédures ou chercher à faire de l'audience, du sensationnel au risque d'inventer ?) ou encore les pratiques sectaires et leurs conséquences sur le développement des enfants, mais aussi des adultes confrontés à un phénomène d'emprise et de perte de leur libre arbitre.

Sur la forme, le roman s'ouvre sur les paroles d'un enfant (toujours écrites en italiques) dont le nom et l'âge, ainsi que l'époque sont indéterminés, mais dont on sait qu'il se retrouve dans un contexte contraint et insécurisant. Puis, s'ensuit la narration au temps présent des faits tels qu'ils sont vécus par Jules, puis par sa famille d'accueil (c'est un enfant placé), puis par les différents protagonistes de l'enquête.
Régulièrement, des propos en italiques viennent en alternance, pour décrire le vécu de l'enfant (ou des enfants, car on verra qu'ils sont plusieurs à s'exprimer) et viennent éclairer les circonstances de ce vécu, au gré des événements et de la description des lieux, des activités et autres interactions avec d'autres enfants ou encore des adultes.

Si on suit avec intérêt, et relativement facilement, les deux histoires en parallèle, il reste qu'il y a certaines zones d'ombre qui, à un moment donné, posent problèmes : qui est cet enfant qui parle ? Est-ce toujours le même ou bien sont-ils plusieurs ? Au départ, on pense à Jules, mais celui-ci a onze ans, et on se rend vite compte qu'il ne peut réclamer sa « luciole ». le contexte temporel n'est pas très clair non plus. de mon point de vue, dès lors qu'on commence à introduire des chapitres avec des dates, il faut poursuivre et rendre les choses claires pour le lecteur… ou alors mettre dans le texte des indications temporelles permettant de situer l'époque.
Dans le présent, l'auteure fait le choix de mettre une date, puis de continuer avec des noms de jours… On a bien du mal à suivre la temporalité des choses. Un moment donné, elle indique en seconde partie « Trois mois plus tard », or, l'un des enfants (dont on peut croire qu'il s'agit de Jules) dit qu'il est là depuis « trois ans », dès lors, on est largué. de même, on comprend qu'un certain temps est passé (3 mois ou 3 ans ?) quand on sait que l'un des protagonistes s'est mis en pause de son travail et quand on découvre que l'un des gendarmes se retrouve très lié à l'un des personnages féminins… On imagine bien que les choses ne se sont pas faites en trois mois. Dès lors, il y a une énorme ellipse : quid du ressenti des parents d'accueil ? quid des atermoiements de l'enquête ? quid du devenir de la mère génétique ?

J'ai mis un peu de temps à entrer dans le livre malgré tout mon intérêt pour la description des circonstances de la disparition de Jules et les débuts de l'enquête. le premier tiers du livre m'a semblé assez fade et j'ai dû m'accrocher pour poursuivre. L'écriture m'a parue assez simple et convenue et les dialogues (notamment ceux entre Emma et Quentin) assez puérils (la ficelle est très grosse quant au devenir de ces deux-là).

Malgré les circonstances, l'intensité dramatique n'était pas au rendez-vous, jusqu'à l'engagement déterminé de Quentin qui semble vouloir prendre les rênes d'une enquête menée en parallèle à celle des gendarmes. D'un point de vue formel, cette participation active d'un « civil », de surcroît journaliste, apparaît très peu crédible. Mais, la lectrice que je suis a bien voulu passer outre le réalisme des situations, dès lors où ses investigations permettent d'y voir plus clair. Car, à un moment donné, on a bien du mal à s'y retrouver entre les parents légitimes, les parents d'accueil d'hier et d'aujourd'hui, les différents enfants (légitimes ou placés), les amis (enfants/adultes), les différents suspects (l'histoire de la R11 est assez révélatrice du flou qui préside), les différents gendarmes, les familles vivant en communauté, les histoires qui s'écrivent au présent et celles qui se sont écrit dans le passé. Parfois, on ne sait plus qui est qui, ce qui peut dérouter.

Le second enlèvement d'enfant, mené dans une commune limitrophe du Morbihan, marquera la montée en puissance du roman et de son intensité dramatique, avec un rythme plus soutenu et le suivi des différentes pistes possibles. Dès lors, mon intérêt s'est réactivé et je n'ai plus lâché le livre, pour en connaître le plus rapidement possible le dénouement.

De même, on verra comment ces histoires du présent rejoignent de façon totalement fortuite (pas tant que cela finalement, on le verra par la suite) une histoire du passé dont Quentin a été partie prenante. Ceci explique sans doute son investissement personnel dans cette enquête.

Peu à peu, les choses se mettent en place vers la résolution finale. Pour ma part, j'avais identifié le dernier suspect potentiel, sans toutefois préjuger de sa double identité. J'ai trouvé la fin un peu bâclée : sauf erreur d'interprétation de ma part (notamment sur les écrits en italiques formulés par tel ou tel enfant), on ne sait pas grand-chose du ressenti de Jules durant sa séquestration, ni du réel devenir de sa maman… dont pour ma part, j'en étais restée qu'elle se trouvait en hôpital psychiatrique. Si certains éclairages des dernières pages permettent de mieux comprendre certains faits, on reste quand même sur sa faim quant au traitement qui sera infligé aux principaux responsables.

Pour être complète, je n'ai pas vraiment compris le sens réel de la phrase du titre, même si j'ai bien vu qu'elle apparaissait dans le corps du récit. Dommage. Si globalement, la syntaxe est bonne et l'orthographe est correcte, j'ai relevé ici ou là quelques petites coquilles (ex : présence intempestive de tirets de dialogue, « un de leur moment privilégié », « la gendarmerie devrait bientôt commencer les recherches de leur côté », « vous venez pourquoi ? » (pour quoi), « quelques moments de tâches partagés » ; et quelques expressions mal formulées (ex : « …aucun d'eux ne semblaient gêner d'en parler alors qu'ils avaient chacun aidé, par leur inaction, leur silence, à ce que cette situation s'envenime », « ce serait plus sympa d'en parler pour autre chose qu'avec la disparition d'un enfant », « elle se souvient d'entendre la maman de Jules les évoquer… »,
De plus, l'acronyme AIT aurait mérité d'être explicité en note de bas de page. J'ai dû chercher pour en comprendre le sens (Accident ischémique transitoire).

Hormis ces quelques remarques formelles qui se veulent constructives, ET TU ENTENDRAS LES OISEAUX CHANTER reste un roman attractif qui se laisse lire sans déplaisir pour peu que l'on s'intéresse aux différentes thématiques de fond abordées.
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Chronique du mois de septembre du Prix des Auteurs Inconnus (PAI) 2023 dans la catégorie « Littérature blanche »

Résumé : Quentin est journaliste reporter. Avec sa collègue Emma, il est amené à couvrir une affaire de disparition d'enfant dans la localité de Saint-Père-en-Retz et va s'impliquer au plus au point pour élucider ce fait divers.

Au vu des première et quatrième de couverture, l'ambiance est posée. Avec en prime un titre bien énigmatique. À la lecture de l'extrait, à propos de la disparition de ce jeune garçon prénommé Jules, immanquablement la question se pose : « Que lui est-il arrivé ? »

J'ai reporté ci-dessus mes notes de jurée, inspirées par cette histoire d'enlèvement dont, hélas, l'actualité résonne bien trop souvent tragiquement. Donc, après lecture complète, que reste-t-il de ces premières impressions ? Eh bien, je crois pouvoir affirmer que cela valait la peine d'approfondir. Mais pour en savoir plus sur les tenants et aboutissants de l'intrigue, je vous invite à le découvrir par vous-mêmes. Si le coeur vous en dit.

J'indiquais donc avoir trouvé le titre un brin énigmatique et, pour ma part, la question lancinante que je me posais a donc persisté de bout en bout de cette lecture riche en mystères et rebondissements.
De surcroît, les chapitres en italique intercalés dans le récit prennent la forme de monologues intérieurs ou de dialogues, qui nous invitent à entrer dans l'intimité de jeunes captifs : des enfants et des adolescents qui semblent vivre en marge de la société. Ceci pour mieux brouiller les pistes, car tous ces intermèdes n'apportent pas d'informations directes sur le sort de Jules. En revanche, cela nous fait cogiter dur pour naviguer d'hypothèses en suppositions.

Par ailleurs, j'ai suivi avec intérêt et curiosité les investigations menées par le reporter Quentin, en parallèle à l'enquête officielle de la gendarmerie. Au bout du compte, enquêteurs officiels et officieux s'attacheront à trouver des réponses à moult questions : Où chercher ? La mère biologique de Jules, une femme au profil psychologique instable, aurait-elle quelque chose à voir avec la disparition de son fils ? Les camarades du garçon sont-ils aussi innocents que leur jeune âge le laisse penser ? Et la famille d'accueil, où Jules semblait s'épanouir, est-elle vraiment au-dessus de tout soupçon ? Ou alors la vérité est-elle carrément ailleurs ? Tandis que des pistes tangibles se dessinent pour retrouver Jules, on ne cesse de trembler pour lui jusqu'au dénouement. le tout avec quelques zooms sur le parcours de vie de certains personnages clés. Ce qui nous en apprend davantage sur le rôle que doit assumer une famille d'accueil. Bravo en tout cas à l'autrice qui a su doser suspense et travail de recherches sur l'enfance en danger.
Lien : http://scambiculturali.over-..
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Dans le cadre des découvertes du Prix des Auteurs Inconnus, j'ai pu découvrir Et tu entendras les oiseaux chanter durant le mois de juillet.

La couverture de ce roman est très sombre, et je ne vais pas mentir, j'ai beaucoup reculé avant de commencer ce roman à cause de cela car elle laisse présager un roman très sombre de style polar ou thriller, genre que je n'affectionne pas particulièrement et j'avais plutôt besoin de lectures légères actuellement. J'ai même été surprise de trouver ce roman dans la catégorie littérature blanche, plutôt que littérature noire.

L'auteure nous propose une enquête haletante où le suspense monte crescendo au fil des révélations. Une alternance des points de vue donne un rythme à l'enquête et aux révélations, sans oublier les chapitres en italique qui laisse quelques pistes que je tairais pour ne rien révéler.
Néanmoins, personnellement, j'ai vite établi les liens entre les différents personnages et donc n'ai pas été surprise par le dénouement de l'enquête qui est celui que j'attendais.

Niveau écriture, l'auteure a une écriture fluide et très addictive. Dès les premières pages, j'ai été happée par la plume d'Elowen Maé et je n'avais pas envie de lâcher ce roman. Et même si ce n'est pas mon style de prédilection, je pense lire d'autres romans de cette auteure prochainement.

Pour conclure, ce roman est une très belle lecture même si je maintiens que ce roman ne concourt pas dans la bonne catégorie du prix car l'auteure nous propose ici un très bon polar.

Ce livre a été lu dans le cadre du prix des Auteurs Inconnus (PAI) 2023.
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Livre reçu dans le cadre du "Prix des auteurs inconnus" dont j'ai l'honneur d'être membre du jury dans 2 catégories.
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Je découvre cette autrice, ce qui est somme toute normal vu le titre du prix.

Comment vous donner envie de le lire sans trop divulgâcher l'histoire ?
Pas aisé car j'ai été déçu par cette lecture.

Plantons le décor : Jules, 11 ans, en famille d'accueil, disparait entre le collège et le terrain de basket où ses amis l'attendent.
S'en suis une enquête pour disparition inquiétante, avec les étapes classiques "fugue ?", "maltraitance ?", "suspicion des proches"...
Débarquent Quentin (reporter d'images) et Emma (journaliste) qui mènent leur enquête.

Mais, les passages à double voix (celle de l'enquête et celle de Jules) ruinent le suspens en divulgâchant (il est en vie).
Sans parler d'une grosse ficelle (que dis-je un câble transatlantique) évoquant le petit monde des enfants placés, avec du pathos bien inutile.
Mais là où je suis le plus déçu c'est sur l'approche psychologique des différents personnages. Là, je suis vraiment resté sur ma faim.

Sinon, le style est fluide et la lecture agréable.

Suis-je un lecteur qui en demande trop ? Peut-être.
Faites-vous votre propre opinion, car je ne suis pas (mais pas du tout !) la norme comme lecteur.

Livresquement vôtre
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