Captifs

Sean, treize ans, accompagne sa mère, pour un entretien professionnel pour l'aider à avoir ce poste tant convoité. En effet, lui et sa mère ont le don de Souvenance, ils peuvent grâce à des objets lire leurs passés. Mais en touchant un chouchou, ils retrouvent dans une affaire dangereuse...
Lu dans la foulée de N'y pense même pas !, je suis encore plongée dans une histoire de télépathie. Par contre, le ton est complètement différent : ici, la vie d'une jeune fille est menacée. Il y a tout de même de l'humour avec les pensées de Sylvia ou certains moments avec Sean. Juste un peu étonnée des remarques très (trop) pertinentes de Sean en comparaison à celles d'autres personnes. Enfin, il peut aussi avoir des réactions très banales ! Un thriller jeunesse avec une once de fantastique, assez facile à lire.

Sean a le pouvoir de lire dans le passé des objets mais à treize ans il est trop jeune pour commencer son apprentissage et souffre de ne pas réussir à se protéger des pensées qui l'envahissent.

Mais quand il ramasse par réflexe un élastique il découvre que la jeune fille à qui il appartient, vient d'être enlevée !

Il entre alors dans ses pensées et trouve en Sylvia une jeune fille courageuse qui a beaucoup d'humour, il décide de lui venir en aide...

Un roman dynamique avec la présentation d'un don qui est fardeau pour le jeune garçon mais qui va se révéler aussi un pouvoir intéressant et bénéfique.

Cela est présenté moins comme une magie que comme une disposition familiale qui engendre un grand nombre de déconvenues sociales.

Si le récit est bien rythmé, c'est la voix de Sylvia, venue de sa prison, qui apporte le plus d'émotions au lecteur qui ne peut s'empêcher de craindre pour sa vie.

Une lecture originale et agréable à découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Comme dans beaucoup de ses livres, Lenia Major aborde ici le thème de la différence. Cette différence, souvent mal vécue par le héros/l'héroïne au début de l'histoire, va petit à petit devenir une force.
L'intrigue de Captifs n'y fait pas exception. Rejeté par ses pairs, Sean, 13 ans, en pleine adolescence vit mal le don qu'il a hérité de sa mère. Ce don, qu'il perçoit comme une malédiction, le force à agir d'une manière qui paraît bizarre aux autres collégiens et entraîne sa mise à l'écart.
L'écriture est précise, le vocabulaire soigneusement choisi. Résultat, l'intrigue est bouclée en moins de 170 pages. Pages dévorées pour ma part, tout comme j'avais dévoré La Fille de l'Araignée ou encore La Fille aux Licornes. L'autrice ne se perd pas en détails superflus et va droit à l'essentiel. Cela lui permet de nous tenir en haleine en ne nous perdant pas dans des digressions sans fin.
Ce format ravira les adolescents qui ne seront pas effrayés par un nombre de pages trop importants.

Merci à Babelio et aux éditions Samir de m'avoir permis de découvrir ce livre grâce à la dernière masse critique.
Ce court roman (170 pages) plaira aux adolescents, public visé.
L'auteur, Lenia Major, a une écriture efficace et fluide. Pas de fioriture dans son écriture, elle se contente de nous raconter l'histoire sans description inutile.
L'histoire est très prenante ce qui nous fait dévorer ce livre rapidement.
Le héros, Sean, garçon de 13 ans, est très attachant. On suit son évolution tout au long du roman: de garçon solitaire replié sur lui à cause de son don à jeune adolescent plus sûr de lui qui apprend à maitrise son « pouvoir ».
Je conseille fortement ce court roman qui plaira autant aux adolescents qu'aux adultes.

Voici un petit thriller original du fait du don particulier de son jeune héros: comme sa mère, Sean a la capacité d'accéder au passé des objets qu'il touche. Cependant ce pouvoir est un calvaire pour lui car il est pour l'instant trop jeune pour ériger des barrières mentales et doit donc éviter de toucher quoi ou qui que ce soit. Mais voilà que lui est donnée l'occasion de faire de cette malédiction un puissant atout.

Sean a en effet établi un lien étroit avec Sylvia à travers son chouchou. Non seulement il a compris qu'elle était la captive d'enleveurs d'enfants (tout comme lui est captif de son don, d'où le titre) mais il réussit à pénétrer ses pensées, en direct, dès qu'il touche l'élastique. Sa capacité va aider le père et l'oncle de Sylvia, nouveaux employeurs de sa mère, à identifier et localiser les coupables.

Cependant cette enquête (en huis clos, puis sur le terrain) tient également le lecteur par son style. Sean, tout comme Sylvia dont on a la transcription des pensées en italique, ne sont pas dénués d'humour. Une verve à laquelle s'ajoute un récit rythmé ainsi que de l'émotion avec la complicité mère-fils. L'ensemble donne un récit dynamique et prenant, avec une touche d'initiation puisque l'adolescent ressortira de l'aventure avec "l'impression de mieux maîtriser les choses"... ainsi que des sentiments naissants. Une recette efficace!
Lien : https://www.takalirsa.fr/cap..