Jamais n’a été plus juste cette idée qui est mienne, selon laquelle les peuples premiers sont une sève de l’humanité qui se construit. Indifférents aux dogmes élaborés au fil des crises par les Pères de l’Église, les Amérindiens réinventent, eux, de génération en génération, un panthéisme chrétien. Rien que l’Évangile, à condition que les paroles divines soient retraduites selon la tradition chamanique, en restant fidèle aux grands ancêtres.