Qui se souviendra de Phily-Jo ?

Ne jamais se rendre aux évidence, voilà qui parait évident.
Même pas celle de l'inventeur Phily-Jo, Philip- Joseph, laissez-moi l'appeler PJ, même si cela frise la promiscuité coquine. (Pièce Jointe.)
Il a constaté que dans l'univers une énergie libre et donc gratuite, pouvait être canalisée dans une machine, qui n'existe plus : Or tous ceux qui ont côtoyé l'inventeur de génie (ou imposteur, allez savoir) et le récit du cotoyage est laborieux, sont morts.
Et lui en premier. *
Suicide ou attentat ?
« Même un coupable peut être innocent. Il ne peut y avoir de certitude absolue. »
Après les thèses complotistes, et sans beaucoup de preuves les contredisant, voilà que le complot disparait, puiiit, l'affaire est classée sans suite, puis est repris par un tiers, toc, et ça repart.
Le diable se cache sous des noms différents. La conspiration, si elle existe, n'est pas celle que l'on croit.
Que croire ? qui croire ?

Citons quelques exemples : Monica Lewinsky, ce nom ne vous semble pas russe ? mais, oui, conspiration des Russes pour faire tomber Clinton, d'autant qu'il pouvait trouver mieux, lui. Elle était moche. Et Donald Trump a bien un petit côté asiatique qu'il a hérité d'un de ses ancêtres, puisqu'il est le fils naturel de Kim-Il -Sung, vous ne saviez pas ?
Russe et coréen, vous suivez la géopolitique serrée, je dirai même aigue ?

Cette évidence qu'il ne faut pas croire aux évidences, je ne demande pas mieux que d'y croire, sauf que durant tout le livre (mais est-ce un livre ?) les morts de ceux qui savent s'accumulent ; cependant, mordicus, l'auteur soutient qu'il n'y a pas de complot, on passe d'une saynète à une autre, des faits divers qui s'enchainent, la chienne de la grand-mère du voisin, le chat de Schrödinger  …et puis un gros gekco qui s'planque par-là ( dans les cabinets) sans que d'ailleurs l'intérêt soit soulevé. Pour un inventeur d'énergie libre, cela ne lui aurait pourtant pas coûté beaucoup, de le soulever, cet intérêt.
Page 407, quand même, un petit morceau de bravoure d'une jeune hippie, pleurant sur les morceaux de verre cassés, et terminant lamentablement à la poubelle : « pas un merci, pas un au revoir, pas la moindre prière, pas un petit signe de la main » et puis : « J'ai compris que la game s'annonçait hardcore »
Avant, ou après, cela dépend si l'on lit de façon linéaire -vraiment arriérée- ou en dépit du bon sens, comme il se doit : les couloirs de la mort, là où les condamnés ne peuvent pas fumer, il ne faudrait quand même pas qu'ils développent un cancer car le tabac, oui, est cancérigène (je l'apprends, j'avoue !) sont longuement, très longuement décrits.
Je me suis trainée, boostée par les chroniques si positives d'amies très chères, absolument pas manipulée comme se vante le Marcus, je m'en suis voulu, je ne trouvais aucun plaisir à lire ce texte, tellement long, énumérant les noms de chercheurs sans en expliquer la raison (Lester Hendershot, Thomas Henry Moray : j'ai dû chercher sur wiki pour savoir de quoi il cause, mais ce n'est pas mon boulot, ça) et je pensais innocemment qu'à la fin des 589 pages, tout s'éclairerait.
Non, au contraire : aucun changement de situation, aucun renversement pour nous soulager du poids d'avoir 589 pages dans les pattes. L'auteur conclut qu'il n'y a rien à comprendre, en cela je suis d'accord avec lui.
Qui croire ? Surtout pas l'auteur, et surtout pas moi qui suis une poussière perdue dans un tsunami de mots.
• En français dans le texte.

J'ai tester a lecture de ce livre suite aux nombreuses critiques positives que j'ai pu lire sur celui-ci.
Malheureusement, l'histoire est longue, les retours passé/présent, les changement de narrateur, ne m'ont pas aider dans cette lecture qui est pesante et ou nous allons de digression en digression sans avancer.

Certes nous abordons le monde du complotisme qui se veut très complexe et qui cherche le coté tentaculaire de l'état derrière chaque disparition ou super riche qui contrôle tout les aspects de la vie.