La mécanique du coeur

Tic-tac. Bo-boum. Tic-tac. Bo-boum.
Bo-boum : un coeur qui bat est une puissante machine qui parfois connait de petites faiblesses qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.
Tic-tac : le mouvement régulier d'une horloge est plus rassurant jamais il ne varie, jamais il ne dévie. Monotone.

Alors pour éviter que le Bo-boum de Little Jack ne s'arrête prématurément dés sa naissance le 16 avril 1874 – le jour le plus froid du monde -, le Docteur Madeleine – sage-femme spécialiste en mécanique en fer-blanc – y adjoint un Tic-tac. Qui voudrait alors adopter cet étrange petit garçon qui grince, qui oscille et qui coucoute parfois ? Jack reste donc avec le bon docteur qui prend soin de ses engrenages.
Le jour de son dixième anniversaire, Jack est autorisé à voir le monde – enfin toute proportion gardée la ville d'Édimbourg – Et c'est le jour où le Bo-boum de son coeur détraque le Tic-tac de son horloge. le jour où il entend la voie de Miss Acacia.
Ah Miss Acacia : sereine sirène en robe andalouse, tout en talent musical et en myopie. Qu'une hispanique obstination refuse de corriger de disgracieuses lunettes. Sitôt apparue, sitôt disparue. Laissant notre pauvre Jack bo-boumant et tic-tacant de traviole. Mais l'esprit tout à sa nouvelle obstination, n'écoutant pas les conseils de précaution quant à son Tic-tac Bo-boum. Prêt à tous les sacrifices pour la revoir.
Subissant de scolaires humiliations pour la croiser, Jack n'y acquiert qu'une certitude : C'est en Espagne qu'elle est repartie ! Alors il traversera l'Europe ! Il s'adjoindra les services et conseils d'un magicien -horloger de renom : Georges Méliès – un autre amoureux fou prêt à offrir la lune en animation à celle qui fait bou-boumer son coeur...
Tic-tac et bo-boum s'accorderont-ils au coeur de la belle ?...

" Love is dangerous four your tiny heart even in your dreams, so please dream softly... " La berceuse du Docteur Madeleine résume bien ce livre. On sent d'ailleurs tout le talent musical de Mathias Malzieu dans le phrasé de ce texte. Cette alliance de conte philosophique et de chanson est très intéressant. Parvient-il à masquer les faiblesses du récit ?
Comme quand on écoute l'album d'un artiste, parfois on n'est pas convaincu l'une au l'autre de ses chansons. Ce qu'on pardonne alors est plus difficile à admettre pour la cohérence d'un livre. Je recommande tout de même ce livre car il est de qualité. Mais sans grand enthousiasme, mais en espérant qu'il saura vous plaire plus qu'à moi.

Il était une fois, lors de l'hiver le plus froid, qu'a connu la capitale écossaise, naquit un petit garçon (sans doute le fils d'une prostituée) qui fut laissé à la garde d'une femme étrange que les habitants affublaient de l'étiquette "sorcière". Et puisque la tristesse aime la compagnie (du moins c'est ce que dit le proverbe anglais), un autre malheur frappe ce petit garçon : Jack a le coeur fragile, alors Madeleine sa (sorcière??) bienfaitrice lui a rajouté une petite horloge pour soutenir artificiellement son coeur.

Dès son plus jeune âge, le petit Jack est bien sûr mis de côté à cause de ce "handicap", puis en grandissant, alors qu'il tombe amoureux pour la première fois, Madeleine lui révèle que les fortes émotions (la colère et l'amour) peuvent détraquer le système au point, qui sait, de le tuer.

Mais qu'à cela ne tienne, notre héros en culotte courte veut braver tous les dangers pour retrouver Miss Acacia, cette jolie danseuse andalouse qui a fait chavirer son coeur. Affronter le caïd de l'école, le suprême ennui de l'école, les brimades quotidiennes ou la traversée de l'Europe ? Qu'importe ! Jack n'a peur de rien !

Cela aurait pu être un joli conte de Noël.
On reconnait le goût de Mathias Malzieu pour jouer avec les mots, les sens les situations.. avec humour et originalité. Mais non ! le mélange n'a pas pris.
Je comprends tout à fait pourquoi ce livre a plu et touché, que ce soit à cause des thématiques, de la poétique ou du côté non prise de tête (le livre tient davantage du scénario que du roman).
On reconnaît les contes (et leurs codes) avec lesquels l'auteur joue, mais pour moi ça n'a pas suffit. Si la fin contient un joli retournement de situation, évitant ainsi d'en faire une banale histoire d'amour complètement creuse, j'ai quand même trouvé le temps long avec cette lecture.
Et ce roman m'a confirmé une chose que j'avais observé dans des lectures précédentes : si un bon livre peut faire un bon film, un bon scénario ne fait pas forcément un bon roman...

Mais bien sûr, ce n'est que mon avis et ne reflète que mes goûts.

Un petit conte poétique ? Pourquoi pas ! Ca commence fort, nombreuses phrases sont comme des petits bijoux de poésie et souvent on arrête la lecture pour mieux en apprécier l'eclat.
Ensuite moi j'adore ce genre de fin (non je ne dis rien) et ca marche merveilleusement bien sur moi. Presque au point de me faire oublier que l'histoire, elle-même, ne me parle pas...
C'est, en effet, une amourette possessive d'un jeune adolescent qui aime le fantasme d'une autre adolescente car forcement elle est (seulement ?) jolie et à cela on rajoute une trame de lutte des mâles pour conquérir la dite demoiselle. Franchement même bien enveloppé ca ne me suffit pas. Quand je lis un conte, j'espère y trouver une morale ou au moins une interrogation. Mais non pas de ça ici.
Une oeuvre que je ne ferai pas lire à mes petits gars, espérant leur proposer une plus belle vision des relations amoureuses...

Jack est né le jour le plus froid du monde et son coeur a gelé. le Docteur Madelaine, une vielle femme s'occupant de l'acouchement et "réparant" les gens, lui a donc grefé une horloge pour que la mécanique de son coeur continue de marcher. Pour préserver l'horloge et donc sa vie, il ne doit surtout pas tomber amoureux. "Love is dangerous for your tiny heart" lui chante Madelaine le soir, pour l'endormir. Pourtant, le jour de ses 10 ans, Jack tombe amoureux d'une petite chanteuse trop coquette pour mettre des lunettes malgré sa vue défaillante et décide de la retrouver.

Je ne connaissait pas ce livre avant de voir la Bande Annonce du film (Jack et la Mécanique du Coeur) par hasard sur le Net.
L'histoire m'avait séduit et, même si, à ce jour, je n'ai toujours pas vu le film, j'ai décidé de lire le livre.

Et bien, je vais sans doute choquer, mais je n'ai pas aimé.
L'histoire de ce petit garçon me plaisait plutôt au départ mais peu à peu, le personnage de Jack m'a paru absurde et... je ne sais pas... pas trés interessant. Je ne me suis pas attaché à lui, à ses gros mots dès ses 5 ans, à sa petite chanteuse qu'il voit une fois et qu'il décide de retrouver parce qu'il l'aime à en mourir au point qu'il en fasse le centre de sa vie...
Je ne me suis pas attachée non plus à Miss Acacia, trop fière pour mettre des lunettes et dont on nous rabache à toutes les pages à quel point elle est magnifique, superbe, sublime... Qui est tellement secrete que je me suis demandé des millions de fois si elle aimait vraiment Jack. Une fois elle est sombre et ténébreuse, une fois elle est si idiote et naïve...
Et enfin, Joe, Joe qui avait l'air tellement bien dans le film, avec sa voix grave et son histoire, son look et son amour m'a paru dans le livre... pitoyable. Je ne sais pas le nombre de fois où je me suis énervé contre Jack et Joe, tellement obnubilés par leur "amour" pour Miss Acacia qu'il en oubliait parfois qu'elle était vivante et qu'elle pouvait réfléchir ! ("Joe essaie de nous fragiliser pour mieux te récupérer"- "Il vient me reprendre MA Miss Acacia")

Et puis la fin ! La fin m'a parue tellement... Pas baclé, non, mais... c'est sans doute mon interprétation mais j'ai eu l'impression qu'elle voulait se donner un style, du genre "Regardez comme ce livre est nouveau et étrange..." J'exagére, j'interprete et c'est seulement mon avis mais ce livre m'a ennuyé et énervé.

L'écriture de Mathias Malzieu n'est pas horrible, elle est même plutôt jolie donc je vais tout de même essayé d'autres de ses livres, peut-être que c'est seulement l'histoire qui m'a décue.

Ce qui lui vaut ce 2/5, c'est parce que malgré tout, il y a quand même des bonnes parties, des jolies métaphores et que, tout de même il n'est pas nul. Il est mignon mais trop fleur bleue et avec des personnages trop saoulants à mon avis.

Mais lisez donc La Mécanique du Coeur, essayez tout de même et peut-être que, contrairement à moi, vous serez séduit par l'univers très "Tim Burton", peut-être même que vous apprecirez les personnages.
Peut-être.

"La Mécanique du coeur" tout un concept né de la plume de Mathias Malzieu. Je connais l'auteur vaguement de part son appartenance au groupe Dionysos, bien que je ne sois pas vraiment amateur de sa musique.

Le livre m'avait tout de suite attiré sur l'étal grâce à sa couverture. Sombre, joliment dessinée et cet aspect rappelant vaguement l'univers de Tim Burton. A la lecture de la quatrième de couverture, j'avais décidé de tenter l'aventure.

C'est l'histoire de Jack, qui naît le jour le plus froid du monde avec un coeur complètement gelé. Heureusement, le Docteur Madeleine qui le met au monde lui sauve la vie en lui greffant une horloge pour aider ce coeur figé à battre normalement. Jack a donc un coeur très fragile et il doit veiller à remonter son horloge chaque jour pour continuer à vivre. Mais son coeur sera mis à rude épreuve notamment par l'amour.

On comprend très vite d'où vient le titre plutôt poétique du roman. D'ailleurs, tout le livre baigne dans cette aura très poétique. L'histoire, aux allures de contes gothiques, renforçant les rapprochements avec Burton, nous conduit aux côtés de Jack dans une quête de l'amour, un voyage initiatique assez sombre mais non dénué d'espoir.

Si le début est plaisant, j'ai assez vite été déçu par l'histoire mais également par le style. Je n'accroche vraiment pas à la plume de Mathias Malzieu. Son univers pourtant était séduisant mais j'ai vite décroché et j'en suis arrivé à me forcer pour le terminer (et pourtant le roman est très court...). Dommage.

Je reconnais qu'au-delà de l'histoire, le concept lui aussi était intéressant parce que rare. le livre accompagne la sortie d'un album au même titre dont je n'apprécie au final qu'une chanson et son clip : "Tais-toi mon coeur". Quant au film qui se prépare, je pense l'éviter tout comme les derniers écrits de Mathias Malzieu...

Manifestement je suis passée à côté de ce livre… Je pensais au vue des nombreuses critiques positives ressortir enchantée de cette lecture, mais j'étais plutôt agacée en refermant ce dernier.
Si Mathias Malzieu sait manier les mots et jouer de jolies mélodies, c'est en effet ce qui fait la force de ce court roman, J'ai trouvé les personnages fades et creux.
Jack n'a pour obsession que sa Miss Acacia, occultant tout le reste et ne voyant en elle que sa beauté! La petite chanteuse ma fait souvent grincé les dents dans ses réactions nombrilistes et à côté de la plaque.
Je n'ai pas compris l'intérêt de mettre des enfants en scènes (allez jeunes adolescents à la rigueur) et de les sexualiser autant! L'histoire aurait mieux collé avec de jeunes adultes.
L'univers avait tout pour me plaire pourtant, mais je n'ai malheureusement pas accroché.
J'ai tout de même mis 2 étoiles, car je pense que certains y trouveront leur compte. Que le côté poétique et l'histoire à l'eau de rose en séduira plus d'un. Pour ma part, je tenterai peut être "une sirène à Paris" du même auteur qui m'avait tapé dans l'oeil, même si j'avoue avoir été refroidi à la lecture de ce premier écrit.
J'aurai au moins fait une heureuse en donnant le livre à ma maman qui pour le coup avait eu un véritable coup de coeur pour ce conte à l'époque.

J'ai eu plusieurs fois en main ce petit roman, attirée par sa couverture Tim Burtonesque, hésitant à l'acquérir et j'ai fini par le récupérer via le bookcrossing, comme quoi tout vient à point à qui sait attendre.
Lecture faite, je dirai que ce (tout petit) livre est tout à fait conforme à ce à quoi je m'attendais : une fable à la Tim Burton, féerique, onirique et sombre à la fois, une lecture agréable donc, mais au final ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Heureusement que le récit est court car cet abus d'images dans l'écriture me lasse assez rapidement. Mathias Malzieu a su créer un univers singulier et beau, tout de poésie et de rêve mais si je suis sensible à ce type d'univers au cinéma ou dans les chansons, c'est beaucoup moins vrai pour un roman.
Dommage, je suis un peu déçue car s'il y avait une bonne idée au départ, il manque ce petit quelque chose et lorsqu'on referme le livre, il n'en reste pas grand-chose. Pour un livre qui parle autant du cœur, je ne l'ai pas trouvé bien palpitant…

Jolie histoire, originale, bien trouvée, poétique mais je n'ai pas accroché plus que ça et c'est bien dommage. (j'ai même envie de me donner un petit coup sur la tête car je m'en veux de ne pas avoir su apprécié cette lecture à sa juste valeur. J'aimerais dévorer, m'enticher de chaque livre qui le mérite vraiment en fait mais malheureusement, ce n'est jamais le cas.)

Une lecture qui se lit mais sans plus.

Le démarrage est lent, j'ai bien aimé l'ambiance installée avec le jour le plus froid du monde, le gamin au coeur gelé...mais après, qu'est-ce que c'est long !

L'histoire ne reprend réellement qu'à la toute toute fin et j'ai envie de dire "tout ça pour ça ?".
La vie de Jack a été brisée par celle qui l'a élevé. Tout simplement.

La plume qu'on m'a souvent décrite comme poétique est effectivement parfois jolie. Parfois elle en rajoute des couches sans que ce soit vraiment utile.
Et le côté chanson ne rend pas très bien en livre.

Au final, une histoire sympa mais sans plus, sera vite oubliée. Et c'est sûrement plus vivant en film.

Je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire même si celle ci est facile à lire . Est ce que parce que je ne suis pas amatrice de lire ce genre de livre ? Je ne saurai le dire. Je me doute que c'était imagé mais j'ai eu beaucoup de mal. Je l'ai quand même lu jusqu'au bout mais il ne sera pas dans mon top 10.