Le Guerrier de porcelaine

En juin 1944, le père de Mathias, le petit Mainou, neuf ans, vient de perdre sa mère, morte en couches. On décide de l'envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre, vus à hauteur d'enfant, que fait revivre Mathias Malzieu, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu'il ne connaît pas encore, découvrir avec l'oncle Émile le pouvoir de l'imagination, trouver la force de faire son deuil et de survivre dans une France occupée.
Je me suis ennuyée. Impossible pour moi d'entrer dans cette prose confuse, faussement naïve, vraiment bêta. Ça tourne en rond. Ça reste en surface. Ficelle genreuses reprises et reprises s'auto citant. Relou. Mièvre. Sonne faux. Bref heureuse de l'avoir emprunté et le rendre BPT Bret.

Je suis très frappé par l'absence d'un minimum de connaissances historique de l'auteur et de ses lecteurs : on apprend pourtant au collège que la ligne de démarcation a été supprimée en novembre 1942 alors que dans ce roman, elle est toujours là en 1944! Comment peut on avoir une telle inculture historique pour son propre pays?
A cela s'ajoute un ennui mortel et des incohérences : il est impossible qu'un garçonnet de 9 ans s'exrpime ainsi dans un journal et quand bien même : c'est d'un ennui mortel, ça tourne en rond. Cela manque grandement d'action et de fil conducteur. Bref, nous ne pouvons que souhaiter à cet "écrivain" de vite s'améliorer...