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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Belle idée, que de ramener Alix à cinquante ans... Très hiératique dans sa toge sénatoriale.
Le graphisme est beau, sans pompeux inutile, avec un scénario soigné.
Nouvelles série, nouveaux personnages et questionnements: Qu'est-devenu Enak, le fidèle compagnon d'Alix et quel complot menace Octave, l'ami devenu l' empereur Auguste?
Alix, cette fois, est accompagné de Kephren le fils d' Enak et Titus son fils à lui.
L' assurance est donnée, en tout cas, qu'avec ces nouvelles aventures de l'âge mûr Alix continue une voie brillante et pleine d'attrait pour le lecteur.
Longue vie au sénateur!
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Alix est devenu sénateur. Il a 50 ans, il veille sur son fils Titus et sur Kephren le fils d'Enak qu'il a adopté. Nous sommes en 12 avant Jésus-Christ. Auguste est empereur. Il n'y a plus de prêtre de Jupiter dans Rome, et le premier augure du temple de Jupiter apostrophe l'empereur qui a d'autres chats à fouetter.

L'empereur doit aussi faire face à deux assassinats, ceux de Marcus Aemilius Lepidus, grand pontife de Rome, et d'Agrippa, le gendre d'auguste. Selon Titus et Kephren, ce sont des aigles qui leur déchirent les entrailles, leurs serres armées d'ergots de métal, tranchants et coupants.

Alix est chargé par l'empereur de débrouiller cette intrigue, entre règlement de comptes et supersitions. Son enquête va le mener dans les coulisses des temples et du pouvoir. On complote à Rome, mais ce n'est pas nouveau, vu qu'Auguste faisait partie de ceux qui ont poignardé Jules César.

Reprendre un personnage comme Alix n'est pas chose aisée. Mangin et Démarez font un travail historique et graphique remarquable. En même temps, vieillier Alix et en faire un sénateur, c'est une idée particulièrement porteuse. Ils accomplissent un tour de force supplémentaire en connectant cette aventure à une aventure d'Alix quand la série était dessinée par Jacques Martin. La boucle est bouclée, avec brio.
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Alix ! Voilà ce qu'on peut appeler un classique de la bande dessinée, même un monstre légendaire, né après-guerre, qui a déjà ravi, au moins, trois générations.
Mais un monument de la bande dessinée qui m'a un peu lassé, lassitude venue à l'époque où, le lycée fini, j'ai laissé le latin derrière moi, ceci étant probablement en rapport ; un monument qui m'a toutefois laissé un sentiment très fort car je l'avais découvert quand il fleurait déjà bon la poussière d'un âge passé, et, de plus, dans sa forme originelle, à travers les exemplaires périodiques dans lesquels il a d'abord été publié.

C'est donc avec une très grande surprise que j'ai découvert l'existence d'une suite aux aventures d'Alix ! Bon... après recherches, du coup, j'ai appris que cette série avait suivi les mêmes traces, probablement tout aussi malheureuses (mais ça c'est une autre affaire...), que d'autres grands monstres franco-belges tels Astérix et Lucky Luke, mais là où ces pseudo-suites s'inscrivent dans la continuité des oeuvres originales, Alix Senator se présente comme un bond générationnel, un saut dans le temps, vers la fin de la vie d'Alix ; une vie où il semble avoir troqué sa vie aventureuse contre celle, moins mouvementée (physiquement, tout du moins...), d'un politique, un sénateur de Rome.

Alors, ma grande crainte, c'était de voir un scénario style "Alix presque grand-père repart à l'aventure", et j'ai gardé cette crainte pendant la première moitié de l'album, mais au final, c'était plus une sensation qui a perduré à cause l'appréhension, qu'un ressenti rationnel, car l'histoire était un peu plate durant cette première moitié, mais en même temps, quoi de plus normal lorsqu'on en est à présenter les personnages ?...
Car, oui, l'histoire ne se concentre pas, au point de l'overdose, sur Alix, mais introduit deux personnages : son fils, et Khephren, fils d'Enak ; et c'est là que l'histoire prend vraiment de la consistance car au lieu de nous présenter une bête continuité d'Alix, Valérie Mangin a choisi de suivre deux générations en parallèle, avec celle des descendants, en plus de celle d'Alix.
De fait, l'histoire oscille subtilement entre politique de la génération qui a troqué le glaive pour la toge de sénateur, et l'énergie et la témérité de la jeunesse. En suivant les fils d'Alix et d'Enak à l'âge auquel leurs propres aventures avaient elles-même débutées, nous voyons ici une sorte de cycle de la vie, sans pour autant tirer un trait sur le passé ou refaire l'histoire mais dans une véritable continuité de celle-ci.
Une fois passé, cette fameuse moitié un peu plate, le scénario devient alors beaucoup plus vif, compliqué, intriguant, et pour finir sur un énorme rebondissement que personne (à part les impatients qui ne savent pas attendre et vont directement lire la dernière page... Honte à eux !) n'aurait pu prévoir. On en vient même jusqu'à avoir une révélation totalement inattendue en relation directe avec l'oeuvre passée.

Pour ce qui est des dessins, il n'y a pas à dire, Démarez a du talent, et si un nombre important de ses cases manquent cruellement de mouvement, à mon goût, jusqu'à en être si statique que je me suis demandé au début si l'effet recherché n'était pas de donner l'impression de gravures figées témoignant de temps révolus, la précision de son trait, son souci du détail, et son talent avec les couleurs rattrape très largement ce que je considère comme un défaut (et j'appuie bien sur le fait que cette partie de ma critique est très subjective car, en tant qu'amateur, avant tout, de bande dessinée japonaise, mon manque de goût pour les dessins trop statiques vient probablement de là...).
Le style est réaliste, le souci du détail historique faisant d'Alix un péplum est bien là, et le placement plus adulte de la série se ressent de suite avec aucun détour pris dans la représentation des scènes violentes, tout est représenté et suffisamment détaillé, jusqu'à la scène où on voit des porcs se nourrir des viscères d'un cadavre.
Quant au découpage des cases, il va avec la majorité des plans : des cases majoritairement larges, ne bridant pas l'oeil du lecteur, pour des plans, en grande partie, larges et tout en profondeur.

Nous voilà donc face à une excellente surprise, dont la fin ne donne qu'une envie, c'est se jeter sur le deuxième volet.
Je suis plutôt du genre à fuir lorsque je vois des suites faites par d'autres auteurs que ceux originaux, ou des volets rajoutés à des séries, qui ne sont, en règle générale, que d'immenses ratages qui puent l'envie de traire un peu plus la vache en surfant sur le succès d'une licence ; mais là, je ne regrette pas d'avoir essayé, c'est l'exception qui confirme la règle et mérite amplement ses cinq étoiles !
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Voici une reprise magistrale du personnage d'Alix plus de 20 ans après la série originale. Non seulement le personnage mais aussi d'autres qui ont croisé le jeune gaulois. L'intrigue est modernisée, empreint de la couleur historique nécessaire à ce type de série et le graphisme qui s'éloigne du classique ligne claire de J Martin, réinterprète magnifiquement les personnages bien connus.
Alix est désormais père de deux jeunes ados très différents, l'un son fils par le sang, l'autre celui d'Enak, disparu depuis des années. C'est par des affaires de famille que va reprendre le travail d'enquêteur d'Alix devenu sénateur sous la mandature d'Octave. Agrippa l'héritier de celui ci vient d'être assassiné de façon plutôt mystérieuse. Est ce un complot qui se trame contre l'empereur...
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Très bon premier tome de la série Alix Senator qui permet, au fil des épisodes, une peinture des différents lieux de l'Empire sous Auguste (Rome, l'Egypte, la Grèce, l'Assyrie etc.) et donc d'en montrer la dimension territoriale. Elle illustre bien la variété des cultures qui se cotoient et s'interpénètrent à tous niveaux sur tout ce territoire. Les illustrations sont remarquables de précisions et nous immergent dans ce monde. Les scénari engagent toujours une aventure qui met les héros en danger, jouant souvent de l'avidité des hommes, pour le pouvoir ou autre. Point très intéressant et très appréciable : sur le site internet alixsenator.com, dédié à la série, la rubrique "VRAI OU FAUX" permet de faire la part des choses pour chacun des volumes.
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Alix a bien changé avec les années et il est seul à présent. Son ami Enak n'est plus, mais il lui reste son fils Khéphren ainsi que Titus, la chair de sa chair. Reste qu'Alix sans Enak, c'est différent, presque trop. J'ai eu un peu de mal au départ et puis... Ce sont les enfants du coup qui reprennent le flambeau même s'ils ne sont pas encore tout à fait prêts. Ils restent jeunes, vulnérables et moins intrépides que leurs aînés, mais cela changera sans doute.

C'est donc un Alix plus notable que jamais que je retrouve et oserai-je le dire, cela me choque un peu même si sa trajectoire et sa carrière est assez logique.

Les dessins sont magnifiques, très soignés et travaillés. de belles couleurs complètent l'ensemble.
Un bon découpage des scènes avec un scénario assez solide donne un tout appréciable. Cela se lit d'une traite même si l'on ralentit juste le temps d'apprécier la qualité du travail des auteurs.
Les amoureux de la Rome antique vont apprécié, c'est bien documenté comme à l'époque. Ahhh cela me rappelle le temps où les l'étude des titulaires était un de mes cauchemars !!!

On termine sur un suspense qui va rendre difficile l'attente du prochain tome, mais tant pis, je n'ai guère le choix et en même temps, cela me réjouit car j'avais peur d'être déçue par les nouvelles aventures d'Alix. Comme moi, il a changé, évolué, connu bien des évènements qui l'ont modelé petit à petit. C'est un homme mûr que l'on a maintenant en face de soi et c'est tout aussi bien.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Faire revivre le jeune héros de mon adolescence était une périlleuse mais excellente initiative. Les auteurs s'en sortent à merveille. le graphisme a même gagné en esthétique grâce entre autre aux technologies modernes notamment pour la colorisation. L'histoire quant à elle reste dans la ligne classique des Alix de Martin. Pas très novatrice mais aussi intéressante.
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Le scénario est bien ficelé, les illustrations impec"

C'est un plaisir de voir à nouveau Alix, vieilli, en toge de sénateur à l'époque romaine et de le suivre dans une nouvelle péripétie. Les illustrations en plan large retracent fidèlement l'époque romaine. C'est super !


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Toujours à l'époque romaine, nous voici en présence d'Alix Sénator.
Il a pris quelques années et les dessins ont, je trouve, gagné en qualité.
Une très belle série.
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Alix Sénateur (Les aigles de sang)

A Rome,des personnes importantes se font tuer par des aigles .Alix doit enquêter avec sont fils et celui de son ami sur ces morts pour découvrir si c'est une malédiction ou un attentat politique .


Pour commencer , ce livre m'a plu , car pour moi c'est une belle histoire et j'aime tout ce qui est enquêtes. Cependant de temps en temps , je me suis un peu perdue ,car il y a beaucoup de personnages et de prénoms.

Je n'ai pas réussi à lâcher ce livre jusqu'à ce que je finisse l'histoire

Puis,j'ai bien aimé les dessins ,les couleurs et la couverture est jolie .


Pour ceux qui aime l'histoire et les enquêtes policières, je vous le conseille .
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