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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais acheté un bon nombre d'album de la série Alix lorsqu'elle était pilotée par Jacques Martin jusqu'à ce que la qualité scénaristique baisse de manière assez considérable. En voyant la parution de cette nouvelle série j'ai eu envie de découvrir si les personnages pouvaient trouver un second souffle avec de nouveaux auteurs.

Du côté du dessin, la qualité est bien présente. Les amateurs d'histoire antique seront ravis de retrouver des décors connus et la mise en couleur ne gâche rien. Côté scénario, c'est un peu faible. On voit de suite où on veut en venir. J'espère simplement que cet album est une entrée en matière, ce que laisse d'ailleurs présager la dernière page. Il est simplement dommage que toutes les pages précédentes n'aient pas été exploitées pour développer une trame scénaristique plus dense... A suivre avec le reste de ce cycle de trois albums
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Je n'avais pas particulièrement aimé la série originelle Alix. Elle symbolisait presque à elle seule ce que je n'aimais pas dans la bande dessinée : l'alliance entre un académisme du trait et un scénario pompeux à l'ancienne. Je sais que 25 millions de titres ont été vendus dans les supermarchés où le titre était souvent en tête de gondoles. C'est devenu une référence en matière historique à laquelle je n'ai pas adhéré tout simplement.

Néanmoins, j'avais trouvé mon bonheur dans une série historique telle que « Murena » ou encore « Les Aigles de Rome » où je me reconnaissais pleinement. Rien n'y a fait, même en essayant de la relire avec toute la bienveillance qui me caractérise. Quand cela ne veut pas, cela ne veut pas ! Dès lors, lorsque j'ai vu que l'une de mes scénaristes préférées à savoir Valérie Mangin prenait la suite de Jacques Martin, j'ai eu très peur. Ce n'était absolument pas le même univers : c'est même à l'opposé. Curieux choix tout de même mais qui peut s'expliquer en terme promotionnel.

Cependant, on ne peut juger qu'après avoir pris connaissance de l'oeuvre. Et je dois dire que mon auteure a balayé tous les défauts en insufflant une vraie dose de modernité. Maintenant à crier que cela équivaut à du Murena, il ne faut quand même pas pousser ! Cela reste un travail honnête qui s'attache à l'univers d'Alix. C'est surtout son fils ainsi que celui du défunt Enak qui vont voler la vedette à notre sénator préféré. Les aventures commencent d'une manière assez soft. C'est clair que Mangin nous a habitué à mieux. Elle est prise dans le carcan d'un cahier des charges à respecter pour ne pas écorner l'oeuvre du maître.
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Dans ma jeunesse je n'ai pas été un assidu du jeune Alix, par manque d'occasion plutôt que d'intérêt. A présent j'appréciais l'idée de découvrir un Alix sage, réfléchi, creusant son sillon au sein du terrain écorché du Sénat, où pousse aisément le complot. Un Alix adapté à mon âge.
Bon, ce n'est pas une totale réussite. L'histoire est trop simple. La sagesse espérée d'Alix reste derrière le rideau alors que les fils des héros du passé (donc jeunes et insouciants) prennent les rôles principaux et se jettent la tête la première dans les ennuis. C'est agréable à lire mais ne reste pas dans l'esprit, plus proche de Thorgal que de Servitude.
Inadapté à mes goûts actuels je crains. Dommage.
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Je n'ai pas lu les vieux Alix. Mais j'avais envie de tenter ces Alix Senator aux belles couvertures.
Je m'attendais à quelque chose d'assez classique. Sur ce point le premier tome ne m'a pas détrompé. Avec des meurtres et des complots comme les romains de l'Antiquité savent le faire. Et nous avons Alix en sauveur tout puissant. Très classique donc.
J'ai même trouvé que le scénario n'avait rien de très surprenant, pas très recherché. Evidemment ça se lit très facilement, c'est agréable, on passe un bon moment. Pour les lectures des Alix première génération il y a même plusieurs références à l'ancien temps. Mais le tout ne casse pas trois pattes à un canard.
Il en va de même pour les personnages. En central et presque unique tellement il est charismatique, Alix devenu sénateur de Rome. Il est vite attachant, comme ses deux fils qui eux donnent l'impression d'être là pour valoriser leur père. Ne l'ayant pas connu jeune, cette impression de toute puissance avec une intelligence qui surpasse les autres et une réussite à tous les coups, m'est un peu dérangeante. J'ai eu du mal à trouver ce côté humain avec les failles et les faiblesses que j'apprécie dans des personnages.
Les dessins sont très beaux et ont un petit je-ne-sais quoi de vieux dessins, des dessins qui sentent l'authenticité.
Un bon moment passé.
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Malgré les qualités indéniables de cette bd et le talent particulier de Valérie Mangin à s'approprier les récits mythologiques et en livrer une oeuvre singulière, je n'accroche pas à cette histoire qui tourne autour de ce personnage qu'est Alix. Le récit oscillant entre légende, faits historiques, enquête mystique ne me convainc pas du tout. La sauce ne prend pas, le scénario est trop peu léger pour susciter un quelconque intérêt de ma part. Les personnages ne sont pas suffisamment identifiables et ne provoquent pas d'attaches particulières.
Pourtant la passion de l'auteure pour cette période est bien palpable, on sent qu'elle maîtrise son sujet et qu'elle puise son inspiration dans l'histoire de Rome qu'elle connaît sur le bout des doigts.
Les graphismes n'ont rien de particulier non plus, sans être ni moches ni extraordinaires.
Désolé Valérie, je ne lirai pas la suite d'Alix Senator. Des cycles comme Le dernier troyen ou Le fléau des dieux m'avaient beaucoup plus enthousiasmé et ce, dès les premières pages.
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Vous cherchez l'avis d'un type qui n'a jamais lu un seul tome d'Alix auparavant, pour savoir ce que pensent les néophytes du spin-off de ce monument de la bande dessinée créé en 1948 par Jacques Martin ? Et bien, vous l'avez, car je n'avais encore jamais lu d'album d'Alix avant d'attaquer cette remise à neuf. Enfin, je ne sais pas si on peut vraiment parler de remise à neuf car Denis Bajram, Valérie Mangin et Thierry Demarez ont vieilli le héros d'une trentaine d'année.

Cette histoire prévue en trois tomes démarre donc en l'an 12 avant JC, dans une ville de Rome sous le règne de l'Empereur Auguste, où Alix est devenu sénateur. Lorsque des aigles aux serres d'or se mettent à assassiner des hauts dignitaires de la ville, le vieil Alix doit aller démêler les fils (assez gros) de cette intrigue meurtrière qui vogue joyeusement entre le complot et la malédiction divine.

Je n'ai évidemment pas saisi toutes les allusions au passé d'Alix, mais cela n'est pas vraiment dérangeant à la lecture. L'histoire est donc très accessible, même pour un lectorat qui n'a jamais lu Alix, mais elle est également peu originale, voire assez banale. On ne peut pas non plus vraiment parler de réalité historique, mais plutôt d'ambiance historique, avec une Rome en proie à une lutte de pouvoir, quotidiennement influencée par une présence divine, qui est restituée avec un certain brio.

Le travail minutieux de Thierry Demarez au niveau des décors n'y est d'ailleurs pas étranger. J'avais déjà feuilleté plusieurs albums d'Alix et l'on est en effet bien loin des dessins datés de Jacques Martin et des cases pleines de texte. C'est donc beaucoup plus moderne et ça donne enfin l'envie d'être lu. Par contre, je trouve que le personnage d'Alix ressemble souvent plus à un adolescent avec des rides qu'à un sexagénaire.

Bref, un tome sympa, mais je reste surtout fan de "Murena".
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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J'avais arrêté de lire la série des Alix en 2015 au tome 21 trouvant les scénarios et les dialogues de plus en plus périls. Je n'étais plus un lecteur potentiel, à mon grand regret, de cette série, et j'avais dédaigné à l'époque cette innovation que constituait "Alix Senator" avec un Alix sénateur quinqua.

Je me rattrape aujourd'hui. Et tout a changé. le scénariste, le dessinateur. Même ce gros boulet d'Enak n'est plus là, c'est dire.
Nous sommes en -12, sous le règne d'Auguste, l'héritier de Jules César. Son gendre Agrippa est tué par un aigle aux serres d'or en Campanie (alors, pour ceux qui ne le savent pas, il est vraiment décédé à cette époque mais sûrement de maladie). Auguste, qui est ami avec Alix lui demande alors d'enquêter pour savoir si c'est un accident ou un meurtre...

Premièrement, ce qui surprend au premier regard, ce sont les dessins de Thierry Démarez qui sont beaucoup plus adultes, plus réalistes que ceux de Jacques Martin. Valérie Mangin a également rendu Alix plus mature, moins insouciant, plus chiant. Et c'est peut-être cela qui m'a gêné dans ce premier album. Alix m'est beaucoup moins sympathique que dans la série originelle. Il semble même ne pas être le vrai héros : il subit plus qu'il n'agit, contrairement aux enfants/adolescents Titus et Khephren qui découvrent, eux, le complot.
Ensuite. Quoi ?? Titus est le fils d'Alix ! Alix aurait fait la chose avec une femme !! Alix n'est donc pas un être asexué comme le laissaient penser ses aventures ! Il ne reste plus que Tintin et Astérix alors dans cette catégorie.

Bref, je suis plutôt dubitatif sur cette nouvelle série sur Alix parce que ce premier tome ne m'a pas convaincu. Il est quand même nettement moins orienté aventure-exotisme-voyage que ne l'étaient les albums de Jacques Martin. Mais c'est vrai que le public visé semble être plus âgé (scènes sanglantes, orgie avec femmes aux poitrines dénudées).
A voir. Il faut laisser le temps au produit, il paraît.
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Amis est devenu sénateur. Malgré la toge blanche, il reste à l'écoute de son ami et de son empereur, Octave devenu Auguste. Poche du pouvoir, il côtoie les grands généraux et ceux qui administrent l'empire. Parmi eux, Agrippa, bras armé d'Auguste, qui est bientôt assassiné dans des circonstances étranges qui rappellent celles dans lesquelles Lépide, l'ancien Grand Pontife, a trouvé la mort. Tous deux ont été attaqués par un aigle aux serres d'or. Les fils d'Alix accompagnaient Agrippa lorsqu'il a été tué : il n'en faut pas plus pour que l'empereur le charge de découvrir la vérité.

L'enquête a lieu au coeur de Rome. On y voit se mêler les personnalités politiques et religieuses, les commerçants en tout genre et surtout dans le genre louche, et ce peuple anonyme de Rome. C'est là l'un des atouts de l'album : montrer en mouvements et en couleurs une ville mythique à une époque qui ne l'est pas moins. Sous nos yeux, Rome vit.

Le scénario est intéressant, et l'ouverture à la fin de l'album incite à lire la suite. le dessin, on l'a dit, est pour une grande part dans le plaisir de la lecture, malgré certaines cases qui, figées (notamment les gros plans sur les visages), qui ont quelque chose du roman-photo.

On retient finalement une lecture agréable, une immersion dans L Histoire et une enquête rondement menée, bien qu'imparfaitement résolue.
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An 12 avant J.-C.,

Marcus Aemilius Lepidus est retrouvé mort, le corps éventré, déchiqueté. le « dernier rival d'Auguste » pour le grand pontificat, n'est plus.

Au capitole, aux pieds de Jupiter, Auguste reçoit les présages et la bénédiction du dernier augure. Les aigles, tout un symbole, ont survolé sa demeure sise sur le Palatin et la succession de Jules César est acclamée.
Parmi les sénateurs, Alix Graccus, heureux de voir son vieil ami accéder à la plus haute fonction, ne peut s'empêcher d'être sceptique, soucieux. le pouvoir absolu n'a jamais été bon, même pour la meilleure des âmes.

Le sénateur Alix a plus de cinquante ans. Il a un fils qui se nomme Titus et élève Khephrem, le fils de son ami Enak disparu depuis quelques années. Les deux garçons partagent une complicité fraternelle qui rappelle un peu celle de leurs pères.
Titus et Khephrem partent en Campanie avec Agrippa. La jeunesse doit se former, loin de Rome et expérimenter une liberté moins praticienne.
Un jour de chasse, le séjour vire au cauchemar. Un aigle attaque Agrippa et le tue en l'éviscérant. Les enfants traumatisés, ont juste le temps de voir un aigle géant s'envoler. Ils avait des serres d'or.

Les ragots à Rome propagent des histoires sur les deux morts et le nom du nouvel empereur y est mêlé. Auguste, très attristé par le décès d'Agrippa, se confie à Alix et le charge d'enquêter discrètement. Ces morts ont un caractère mystérieux…
Dans le ciel de Rome, les aigles planent, à l'affut, menaçants. le sénateur Alix, assisté de son serviteur Xanthos et des deux garçons avides d'aventure, commence par rechercher un dresseur de rapaces. Les Egyptiens ont ramené de leur contrée des oiseaux, comme Rome n'en a jamais vu.

L'Egypte… des souvenirs amers reviennent en mémoire à Alix. le règne d'Auguste repose sur des bases cruelles et sanglantes et des fantômes, silhouettes du passé, réapparaissent. « Un terrible ennemi a fait son nid dans les entrailles mêmes de Rome. »

Je n'ai jamais lu la série Alix. Je compte la commencer pour le challenge de Yaneck…
Ecrite et dessinée par Jacques Martin dès 1948, elle raconte les aventures d'un jeune garçon d'origine gauloise, adopté par un riche romain ami De César. L'auteur étant décédé en 2010, d'autres auteurs ont pris le relai. Alix a vieilli, il a cinquante ans.
J'ai apprécié les dessins de Thierry Démarez, ainsi que les couleurs posées. Ils m'ont rappelé la série Murena. J'ai aimé ses paysages et les vues de Rome, les détails, quant aux personnages, même si j'ai moins aimé les traits grimaçants, figés, cartonnés, d'Alix, leurs expressions étaient bien dessinées.
Pour le scénario, c'est Valérie Mangin qui l'a écrit. L'histoire est intéressante, elle a su me plaire. Cependant… j'ai trouvé que le dénouement n'était pas à la hauteur de l'intrigue. J'imagine que les dernières pages de ce premier tome, ne dévoilent qu'une infime partie de l'histoire et que le second volume rattrapera cette petite déconvenue. Par la suite, n'ayant pas été charmée par leurs caractères, je souhaiterais aussi ressentir un peu plus de sympathie pour Alix et ses garçons.
La dernière vignette montre un navire voguant vers l'Egypte. On peut penser que notre prochain voyage sera de l'autre côté de la Méditerranée.
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Où l'on retrouve Alix, mais pas tout à fait Alix, mais quand même un peu... Peu importe après tout, mes lectures de l'Alix jeune sont lointaines. Celui-ci, je l'ai aimé, le graphisme me plaît bien. L'histoire est un peu simpliste, et l'on devine très tôt l'identité du coupable, mais l'atmosphère de Rome au temps d'Auguste et de Livie est bien rendue.
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