Il n'y a pas de gens normaux. c'est une fausse image du monde, une idée que nos politiques veulent nous faire avaler. L'idée que nous ferions partie d'une masse infinie de gens ordinaires, qui n'ont ni la possibilité ni la volonté d'affirmer leur différence. Le citoyen lambda, l'homme de la rue, tout ça-c'est du flan ca n'existe pâs. C'est juste une excuse que se donne nos dirigeants pour nous mépriser.
Peut-être pendant toutes ces années étais-tu en route sans le savoir ? Il est aussi facile de se perdre à l’intérieur de soi que sur les chemins des bois ou dans les rues des villes.
C'est difficile d'avoir pour plus proche ami quelqu'un qu'on n'aime pas.
Quelquefois je me figure que les arbres murmurent, que les fleurs chuchotent, que les buissons fredonnent des mélodies mystérieuses et que les églantines, dans les crevasses derrière le pommier de ma grand-mère, font résonner des notes pures sur des instruments invisibles.
– Ce qu’elle veut aurait lieu ici même. Une fête d’été.
– Qu’est-ce que c’est que ça ?
Louise a haussé le ton.
– Est-ce que ça peut vouloir dire trente-six choses ? Une fête d’été, c’est une fête. Qu’on donne pendant l’été.
Je ne coirs pas qu’on doive tout partager. Si on fouille trop loin dans le cœur des autres, on risque de détruire l’amitié.
Des promesses, a-elle dit on en reçoit tant. On s’en fait à soi-même. Les autres nous en font. On a des politiciens qui parlent d’une vie meilleure pour les vieux, d’un hôpital où personne n’aura plus d’escarres; on a les banquiers qui promettent des intérêts plus élevés, les produits qui promettent qu’on va perdre du poids, les crèmes qui nous promettent une vieillesse avec moins de rides. Vivre, au fait ce n’est jamais qu’avancer dans son petit bateau au milieu d’un flot de promesses variées à l’infini. Quelles sont celles dont on se souvient ? On oublie celles que l’on voudrait se rappeler et on se souvient de celles qu’on préférerait oublier pour toujours. Les promesses trahies sont comme les ombres qui dansent autour de toi au crépuscule. Plus je vieillis, mieux je les vois. La plus belle promesse de ma vie, c’est celle que tu m’as faite quand tu m’as dit que tu m’emmènerais jusqu'à ce lac dans la forêt. Alors je veux le voir de mes yeux et rêver que je m’y baigne avant qu’il ne soit pas trop tard.
Il est aussi facile de se perdre à l'intérieur de soi que sur les chemins des bois ou dans les rues des villes.
J'ai appris ceci : Dieu parle en murmurant mais le diable crie.
Je me suis souvenu qu'elle m'avait dit un jour que la vie ressemblait aux chaussures. On ne pouvait pas imaginer qu'elles nous allaient si tel n'était pas le cas. Les chaussures trop petites font parties de la réalité.