Le même, en noir

*** Un roman ... "noir"***


Il est bon de temps en temps de se plonger dans un roman noir édité dans les années 70, trouvé dans une boîte à livres. Pourquoi ? Parce que dans ces années-là (contrairement à aujourd'hui) beaucoup de ces romans finissent très mal pour le "héros", et c'est le cas ici !
On est loin du "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", ici c'est plutôt "il s'est mis dans la panade et il va le payer" !

Curly Doods est un tueur à gages qui travaille pour le crime organisé. Il essaye tant bien que mal à se dégager de cette vie tumultueuse et risquée dans les bras de Thelma, vivant tous les deux cachés. D'autant que Curly est malade, gravement malade.
Quand Cosimo, le patron de Curly l'appelle pour un contrat, ce dernier se dit "c'est le dernier, ensuite je décroche pour profiter de la vie avec Thelma". Seulement, il va apprendre qu'il a une maladie incurable, par le fils de son ami médecin, qui lui est en déplacement pour quelques jours.
Curly Doods, récupère le document demandé par son patron, mais l'idée d'organiser son propre suicide germe dans sa tête, et refuse de remettre ce fameux document afin que Cosimo, lâche ses terribles sbires sur Curly pour le descendre. Un suicide parfait pour Curly Doods sans avoir à faire le sale boulot et ainsi, d'échapper aux souffrances de la maladie.
Mais .... quelques jours plus tard, son ami médecin lui rend visite pour lui annoncer que son fils s'est trompé dans son diagnostique et que sa maladie n'est absolument pas mortelle ! Une petite opération de rien du tout et Curly pourra reprendre sa vie avec Thelma ...
Ayant les meilleurs tueurs à gages à ses trousses, Curly Doods va trouver une idée complètement saugrenue afin de leurs échapper et donne rendez-vous à Thelma à Cuba dans quelques semaines.
Une chasse à l'homme pas comme les autres va alors commencer, dans ces années 70'.


Un bon petit moment de lecture dans cette Amérique des années 70' où le racisme envers les noirs était à son paroxysme.
Le roman écrit dans ces années là, où, l'auteur emploie certains mots et certains termes qui feraient pâlir les maisons d'éditions de nos jours.
Un roman "vintage" où tout se passe très mal pour tous les personnages de l'histoire et où en finalité il ne restera que l'auteur et le lecteur.