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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Gévaugnac, occitanie lundi 4h45
Arthur Guinet neuf ans apperçoit sa soeur Maylis treize ans poussant le loquet du portail de la maison.Après s'être habillé à la hâte il poursuit sa soeur qui remonte la grande rue du village.
5h10 Après trois kilomètres parcourus en trotinette Maylis attend adossée à la porte de la chapelle, elle attend son rendez-vous qui n'arrive pas.
Surgissant de nulle part,deux mains gantées l'étouffe avec une compresse de chloroforme.Malgré tous ses efforts Maylis est victime de son bourreau.
Arthur arrivant plus tard découvre horrifié le corps de sa soeur en proie aux flammes.
La capitaine Julie Fraysse du SRPJ de Toulouse est priée de repousser ses vacances afin de mener l'enquête.C'est avec l'aide de Novak un collègue qu'elle remplace quel doit élucider ce meurtre.Pourtant l'enquête rappelle à Novak d'autres crimes identiques commis des années auparavant,la raison pour laquelle il est interné en hôpital psychiatrique.
Qui a tué Maylis ?

Je découvre l'auteur avec ce roman et je dois dire que j'ai été happée par l'énigme.
J'ai eu beaucoup d'empathie pour Novak,un homme profondément marqué par l'enquête préalable.
L'auteur ne donne pas un rôle facile à Julie puisqu'elle va devoir prendre la place et s'imposer face à cet homme un peu pommé.
Une histoire horrifiante de jeune fille enlevées et brûlées vivantes.
Comment reconnaître le vrai du faux dans tout ce faux-semblant ?
La plume de l'auteur est fluide percutante troublante et rend la lecture addictive.






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Je cherchais de nouveaux polars, de nouveaux auteurs. C'est grâce à certains d'entre vous que j'ai lu « A vif ». Et je les remercie.
L'intérêt ici est dans l'écriture, la mise en scène, la manipulation… L'intrigue est complexe mais pas des plus originales, les personnages non plus… mais où est le réel ? Que nous raconte l'auteur ? Ce qui se passe dans la tête de Novak, flic interné, ou ce qui se passe sur le terrain avec le capitaine Julie Fraysse ?
Le lecteur y perd un peu son latin… seules les dernières pages vont clarifier les choses. Et le tour de force de l'auteur est de parvenir à écrire un thriller plutôt créatif, qui nous fait naviguer aux frontières du réel… La comparaison avec « Shutter Island » de Dennis Lehane est un peu osée mais ça devrait parler aux amateurs du genre.
Ce n'est pas un coup de coeur mais presque !
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Un thriller psy qui brûle les yeux.
Une jeune fille immolée sur un bûcher. 2 ans après un précédent massacre. Deux flics contraints à collaborer. Julie sur le point de rompre dans son couple, Novak lui est déjà interné en HP. Il a déjà enquêté sur l'Immoleur. Sans succès. Il y a perdu la raison.
Certes, René Manzor fait preuve avec A Vif, d'une construction très conventionnelle mais également une grande maitrise de la psychologie des personnages. C'est à mon sens la principal intérêt de ce roman. Cette psychologie recouvre tout. Elle dévore.
La mort d'un enfant est sans doute la plus grande saloperie. Alors quand il s'agit d'un tueur en série se plait à brûler de très jeunes adolescentes et que l'auteur saupoudre cela de croyances religieuses, de manipulations, cela prend une autre dimension. D'autant que la mise en scène (on ne se refait pas lorsque l'on est cinéaste) est très visuelle. Les nuits dans cette campagne Toulousaine sont particulièrement repoussantes.
En une semaine, le lecteur navigue entre vérité et délire, suspens et hallucinations. Tout y passe. de la panique à la vengeance, des parents perdus au deuil trop difficile à ceux dont la vie de couple arrive à sa fin, aux enfants qui comme les adultes ne sont pas forcément innocents, des faux bergers se plaisant à inculquer la bonne parole à leurs électeurs ou paroissiens et de vrais crimes.
A Vif est une collection paranoïaque. Novak et Julie sont diablement intelligents. Mais peut-on concevoir le pire sans abandonner une partie de soi ?
Reste cette citation. Je n'ai pas été le seul à avoir été marqué par celle-ci. A elle seule, elle embrase tout ce roman.
La mort d'un enfant agit sur le couple comme un cancer. Elle détruit le ménage de l'intérieur. On commence par vivre le choc ensemble, mais l'absence, on la vit chacun pour soi. Tout, chez le conjoint, nous rappelle le bonheur avec notre enfant. Et on lui en veut pour ça. 

Lien : https://nigrafolia.fr
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René Manzor est un auteur dont j'ai aimé tous les romans que j'ai pu lire jusqu'ici et A Vif ne fait pas exception à la règle.

L'auteur a une écriture fluide et rythmée, il manie les mots et les situations avec brio pour faire monter lentement le suspense. le final est explosif et même si je me doutais du nom du tueur, je n'ai pas vu venir un fait qui m'a complètement retourné le cerveau, l'auteur a su me balader tout au long du roman sans que je m'en rende compte.

J'ai aimé les deux personnages principaux, Julie, capitaine de police qui se débat entre son boulot, sa vie de mère de famille et son mari qui veut récupérer la garde des enfants et Novak Marrec, ex-capitaine de police enfermé dans un hôpital psychiatrique suite à des troubles paranoïaques.

Julie est sur le point de partir en vacances quand son supérieur l'appelle pour enquêter sur le meurtre d'une enfant brûlée sur un bûcher. Ces faits ont eu lieu dans le village natal de la jeune femme et le cadavre est celui de la fille de son meilleur ami d'enfance. Elle sait qu'elle n'a pas le droit à l'échec.

Sur ordre de sa hiérarchie elle devra consulter Marrec qui deux ans plus tôt enquêtait sur quatre meurtres identiques qu'il n'a pas pu résoudre alors qu'il passait jour et nuit à retrouver le coupable. N'arrivant plus à se détacher de l'enquête son supérieur lui a demandé de se faire soigner en psychiatrie.
Alors celui que l'on surnomme l'Immoleur est il de retour ou est-ce un copy-cat ?

Pour Julie travailler avec Marrec va s'avérer difficile, car entre crises de violence et certitudes, il est ingérable. Celle-ci devra s'adapter car il faut reconnaître que cet ex-capitaine est très bon dans ses déductions et son analyse des faits concernant le meurtre de la jeune Maëlys.

Je vous conseille vraiment de découvrir ce roman si vous aimez ce genre de lecture et peut-être que comme moi vous serez surpris par le final.
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René Manzor est né à Mont de Marsan . Il est le frère d'artistes très connus dans le monde musical. Lui c'est l'écriture son domaine; de l'écriture des scénarii pour des séries télévisés (aux États Unis) ou de films à des polars. Depuis quelques années, il est auteur de romans policiers dont un magnifique thriller biblique qu'il faut avoir lu (Apocryphe, sorti en LDP).
Avec « A Vif » l'histoire se déroule pour la première fois en France; en Occitanie entre Toulouse (le SRPJ , l'hôpital psychiatrique Marchant) et Rodez et ses environs.
Sur plusieurs années, des jeunes filles sont kidnappées et retrouvées immolées. La dernière a un témoin, son jeune frère.
La capitaine chargée de l'affaire, sur le point de partir en vacances avec ses enfants, est réquisitionnée pour mener l'enquête. Sa hiérarchie lui colle un partenaire hospitalisé en HP à Marchant, parce qu'il a travaillé sur le premier crime de l'immoleur.
On retrouve le style clair, précis, fluide, mais aussi les plongées dans la psychologie des personnages. On peut se laisser porter , la confiance est automatiquement installée. L'histoire est dense et les rebonds inattendus.
Le final est troublant, frustrant et magnifique.
Je ne peux que vous conseiller d'emporter ce livre dans votre valise de vacances. Avec René Manzor on va de surprises en surprises…
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J'ai aimé tout le livre mais là où j'ai été déçue fut la fin.

L'histoire est prenante est très vite j'ai accroché aux deux flics qui doivent collaborer pour résoudre une affaire sordide sur la mort d'une pré-ado.

Le fait que je suis d'Occitanie a aussi joué dans mon appréciation du roman, c'est toujours amusant de connaître les lieux.

Pendant toute l'enquête on est centré sur la famille Guinet, leur village ainsi que la famille de Julie et de Novak (de manière moins importante mais là).

J'ai donc adhéré et accrochée mais la fin m'as déstabilisée et déçue.
Celle -ci est rapide en quelques pages, l'affaire est réglée et on reste sur notre fin Quand est il de la famille Guinet quand as suivit sur tout le roman et des autres protagonistes mêlés au drame ?

Et le twist m'as peinée :

Puis j'ai retrouvé un défaut que j'avais eu dans "Le bourreau de Gaudi", on n'as pas la parole de l'auteur de tout ça, je trouve que ça permet pas conclure l'enquête/livre, c'est toujours intéressant d'avoir l'autre version.
Mais comme j'ai dit au début de mon retour sur le livre, c'est la rapidité de la conclusion qui cause ça

Je ne regrette en rien la lecture car elle fut sympa, faut juste oublier la fin trop rapide
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René Manzor est un auteur que je vois passer régulièrement et que je voulais absolument découvrir, c'est chose faite avec l'excellent « A vif ».
Tout commence avec le meurtre atroce de Maylis. Attachée et brulée vive, l'affaire ressemble étrangement à une autre jamais élucidée où trois autres victimes ont connu le même sort. Julie Fraysse capitaine à la SRPJ de Toulouse, qui était sur le départ des vacances va devoir revoir ses projets et va être envoyée sur l'enquête. Une fois, la similitude entre les deux enquêtes mise en lumière, aller interroger l'enquêteur qui avait travaillait sur cette première affaire va être une évidence. Un problème va vite se poser car Novak Marrec est interné depuis l'échec de cette enquête. Atteint de troubles obsessionnels délirants, qui perturbent sa vision de la réalité, on se rend vite compte que pour Novak, la fiction remplace parfois la réalité.
Dès le début de ce roman, on est tout de suite happé dans l'intrigue, d'ailleurs il commence fort ! Les personnages sont parfaitement travaillés ce qui les rend humains et donc attachants. Julie et Novak forment un duo d'enquêteurs atypiques et les personnages secondaires ne sont pas en reste et donnent un souffle d'air frais (en particulier, les fils de Julie). Sur les 400 pages environ, je n'ai trouvé aucune phrase qui serait là pour combler. Que ce soient les détails, les actions ou les personnages présents, ils servent l'histoire. L'enquête se passant sur une semaine, tout va très vite. le thème de la maladie psychiatrique m'a beaucoup plu et j'aurais aimé qu'il soit plus approfondi. le suspense est maintenu grâce à l'habilité de l'auteur à créer des retournements de situations au bon moment.
Ajoutez à tout cela, une plume ciselée et nerveuse, vous avez tout pour passer un excellent moment.
Seul point noir : le dénouement que j'ai trouvé précipité et qui m'a laissé dubitative mais c'est un sentiment très personnel car d'autres lecteurs l'ont adoré.
Un polar que je vous conseille chaudement ! Pour ma part, sans aucun doute, je découvrirais les autres romans de l'auteur.
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J'ai acheté ce livre suite aux très nombreuses critiques dithyrambiques le concernant. J'avoue avoir eu du mal à comprendre cet engouement.
Pas un mauvais polar, loin s'en faut. Écriture simple, neutre ( n'évitant pas hélas les phrases ultra éculées habituelles dans les scènes d'amour ) , modus operandi particulièrement atroce , petite ambiance " the killing " pendant un moment, bref, un bon livre que l'on parcourt avec plaisir, sans ennui mais rien de transcendant.

Et puis arrivent les 10 dernières pages, et là, j'avoue, j'ai été bluffé. Rien vu venir, je me suis fait ballader dans les grandes largeurs. Bien joué.

Conclusion, un très bon thriller, hautement recommandable.

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un livre acheté suite à plusieurs bons avis et je ne suis pas déçue.
un thriller dans lequel je suis rentrée très facilement tellement l'histoire est bien écrite.
la recherche du coupable est bien amenée et les personnages principaux sont attachants.
la fin m'a surprise, car je ne l'ai pas vu venir.
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Je suis passée à ça 🤏 du coup de coeur.

J'ai été happée par le récit dès les premières pages. Un rythme effréné, une plume addictive. Ce thriller est à ranger dans la catégorie "page-turner" !

Bien qu'ayant deviné quelques éléments du dénouement, mon cerveau s'est fait ballotter dans tous les sens ! C'est ce genre de bouquin où il faut rester concentré, pour capter vraiment chaque détail, afin d'être sûr d'avoir tout compris.

Les personnages sont attachants et j'ai beaucoup aimé celui de Julie !
Novak quant à lui, est un personnage complexe, que j'ai beaucoup aimé suivre.

L'enquête va porter sur les meurtres par immolation de plusieurs jeunes filles. Un tueur va à nouveau frapper dans le village de Gévaugnac après deux ans d'absences.

Je ne vais pas vous en dire plus, en espérant avoir su piquer votre curiosité !

C'est le premier ouvrage que je lis de René Manzor et je pense que je vais voir ce qu'il a pu faire auparavant ! 🙂
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