Celui dont le nom n'est plus

Plusieurs personnes sont retrouvées, errant dans Londres, ensanglantées, amnésiques, en état de transe. Ils viennent de tuer un de leurs proches en leur prélevant un organe; il apparaît très vite que ces tueurs sont manipulés.

Un flic de Scotland Yard, genre quinqua " à qui on l'a fait pas ", une belle profileuse américaine et un bel avocat ( question à 10£: devinez qui va coucher avec qui?) mènent l'enquête

L'idée de départ, tout à la fois tueur et victime, est original; les pages défilent vites, frissons, peur, romance . En prime , nous avons le droit à une belle leçon de morale: nous devons tous avoir notre carte de donneur d'organes , l'éditeur nous en propose une à la fin du livre ( démago?)

Le style est vraiment très faible surtout les dialogues qui sont d'une grande pauvreté.

Le mode opératoire du tueur fait parti, dans l’état actuel des choses, de la pure science fiction, quant au mobile, il est bien perché!


SI, dans un thriller, la qualité littéraire et la crédibilité, vous importent peu, vous passerez un bon moment, autrement: passez votre chemin.

Mais ce n'est que mon humble avis.

Bonjourbles babeliophiles périr retour sur ma dernière lecture de 339 pages sur liseuse.
Des personnages stéréotypé(e)s des dialogues simples et surtout une histoire dont j'ai eu beaucoup de mal à y croire ce qui a contribué au fait que je n'ai pas vraiment aimé ma lecture et pourtant l'idée était excellente mais voilà pour moi ça s'est arrêté au niveau de l'idée. Par contre j'ai bien aimé la vérité sur la fin de l'inspecteur MCKenna. Désolé poir l'auteur mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

René Manzor, nom de plume de René Lalanne, né en 1959 à Mont-de-Marsan, est un réalisateur et scénariste français, frère de Francis et Jean-Félix Lalanne. À la télévision américaine, il a signé la réalisation de plusieurs épisodes de séries comme le Voyageur (The Hitchhiker), Highlander, Frères d'armes, Les Aventures du jeune Indiana Jones. En mai 2012 il publie son premier roman Les Âmes Rivales et le second, Celui dont le nom n'est plus, vient de paraître.
Londres. Plusieurs crimes horribles présentant le même mode opératoire défraient la chronique. Les victimes sont éviscérées par un de leur proche n'ayant plus aucun souvenir de son acte criminel. L'inspecteur McKenna, un vieux cador de Scotland Yard est chargé de l'enquête, bientôt secondé par Dahlia Rhymes une criminologue chevronnée en provenance de New York, tandis que Nils Blake, avocat reprenant du service après un grave problème de santé se charge de la défense des prévenus.
Des crimes bien glauques, des rites mortuaires ésotériques, des criminels ayant perdu la mémoire et comme hypnotisés, ne répondant pas aux critères habituels des coupables, l'amateur de thriller frétille par avance mais qu'en est-il à l'arrivée ?
René Manzor écrit correctement, son intrigue ne manque pas de sel, tous les clichés du genre sont présents, les héros McKenna et Rhymes se trimballent des fardeaux psychologiques costauds tandis que celui de Nils Blake est plus original (la mémoire cellulaire), il y a même ce qu'on est sensé appeler des rebondissements. Mais je n'ai pas été convaincu pleinement par le roman. Il se lit vite et bien, je n'ai rien de négatif à en dire mais avec ce matériau de base efficace, René Manzor ne nous donne pas un thriller assez prenant à mon goût. Ca manque de force, de puissance dans la narration, thriller oui, haletant non ! D'autant plus dommage que l'histoire m'a bien plu.