Je vais mourir cette nuit

Le titre, déjà, fait froid dans le dos.

Une lettre est déposée le 24 décembre 1990 à l'attention d'un homme anéanti, au bout de sa déchéance.
Le récit est donc cette lettre, écrite seize ans plus tôt par un homme en prison qui va se suicider, marchand d'art membre d'une organisation secrète, arrêté à l'époque par Delbar alors jeune commissaire prometteur.

Une histoire de machiavélique vengeance absolue, par la manipulation extrême et totale.
Pour assouvir sa vengeance, l'homme fera de son ennemi, sa marionnette impuissante et soumise à son terrible plan.
Une perversion hallucinante de virtuosité horrible ; mais dont l'audace est assez rocambolesque.

Lu d'une traite. Fou. Glaçant.

Un petit livre dense et particulièrement glaçant. Un homme qui tire les ficelles de la vie de celui qui a lui a pris sa liberté et pour qui il nourri une haine farouche même après s'être donné la mort. Machiavélique et remarquablement maîtrisé.

Livre glaçant, écrit à la façon d'une longue lettre adressée par un prisonnier à son bourreau: un commissaire de police , qui va subir sa vengeance, post mortem. Un scénario à la chabrol. A découvrir absolument.