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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'imagination amie de l'avenir
Un album magnifique où les fidèles auront plaisir à retrouver le trait de Laurent Bonneau qui sait si bien capter la gestuelle humaine pour nous emporter dans les affres et les joies des protagonistes. Un dessin et des couleurs qui sont des îlots d'émotions.
Le scénario de Damien Marie m'a séduit, une famille « ordinaire », un couple de quadragénaire a accueilli une petite fille après moult tentatives aussi infructueuses que traumatisantes. Mais elle est là Élisa avec son énergie débordante, son imagination toujours renouvelée et cette vitalité qui épuise des parents déjà bien fatigués par des métiers où il faut donner sans compter.
La maman travaille dans un hôpital en tension et le papa a abandonné ses velléités d'artiste et a pris le boulot qui se présentait dans un abattoir.
Autant dire que ces deux-là se croisent plus qu'ils ne vivent ensemble car ils alternent leurs trois huit pour Élisa.
Le papa se charge de l'histoire du soir mais ce soir-là pénurie, alors il faut inventer. Élisa a des idées très précises de ce qu'elle veut trouver dans celles-ci.
De retour au travail le travailleur-conteur est percuté par des signes qu'il interprète comme des appels à réfléchir sur sa vie.
La suite vous la découvrirait et je vous souhaite autant d'étonnements, d'émotions et d'étincelles que j'en ai eu avec la lecture de ce bel album.
Le scénario et le dessin épousent à la perfection le côté noir d'une vie laborieuse, pourrait-on dire une survie, qui est contrebalancée par la lumière de l'enfant qui découvre et veut des étoiles.
Il y a l'intime justement dit, les rêves nécessaires pour avancer, la pudeur, la tendresse, le grain de folie et une belle réflexion sur l'art et sa place dans notre vie.
D'une histoire personnelle à une histoire universelle, il y a la magie des mots des traits et ses couleurs, pleine page et double page du cerf majestueux.
Une maîtrise parfaite pour ce duo qui nous offre de belles émotions.
Croiser ces regards c'est ne pas baisser les yeux sur la condition animale, et les conditions de vie au travail qui se résume à obéir et s'abrutir.
Ces regards vous poursuivront après avoir refermé ce superbe album.
Je remercie la Fondation Orange, Lecteurs.com et les éditions Grand Angle pour ce privilège de lecture.
©Chantal Lafon


Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
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Un soir qu'il n'a pas d'histoires sous la main, Fabien imagine tout un monde à sa fille Elisa, 5 ans. le lendemain, la réalité le rattrape : levé 4h, direction les abattoirs, un job alimentaire mais que Fabien déteste. Jusqu'à croiser un étrange porc avec des tatouages, presque similaire à l'histoire qu'il racontait à Elisa la veille. Cette coïncidence est le départ : Fabien embarque le porc et quitte ce travail qu'il hait. Il rejoint la ferme d'où vient le porc et décide de laisser l'animal auprès de la jeune fille, autiste et artiste. le rêve peut il prendre le pas sur la réalité ?

C'est une chronique bien ancrée dans notre vie actuelle. Des études mais souvent des jobs alimentaires qu'on déteste mais qu'on a pas le choix d'effectuer. Des relations familiales distendues par le travail et le peu de temps passé à se retrouver. Les marginaux laissés pour compte… et la société qui va toujours plus vite, qui nous broie sans laisser une once d'onirisme.

J'ai adoré le scénario imaginé par Damien Marie. Cette relation père fille au coeur de tout. La naïveté, la candeur de cette petite Elisa face à ce papa broyé par son quotidien. Et puis la place à la rêverie, à la volonté de changer,..
Rajoutons à cela, le magnifique travail de Laurent Bonneau avec des planches animales, des planches mélancoliques et saisissantes.
Un mega coup de coeur pour Ceux qui me touchent! Merci beaucoup aux éditions Grand Angle pour cet envoi !
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Merci à Babelio de m'avoir envoyé cette magnifique BD dans le cadre de ses masses critiques privilégiées.
Enfin une BD que j'ai eu plaisir à lire ! Plutôt réfractaire à ce genre, j'ai souvent du mal à faire cohabiter de façon harmonieuse graphisme et texte, mais pour celle-ci, la mayonnaise a pris instantanément, grâce au talent conjugué de Damien Marie et Laurent Bonneau. L'histoire, prenante de la difficulté à survivre avec un boulot alimentaire contraint, la difficulté à trouver sa voie à l'issue d'études d'art n'ayant pas débouché sur une carrière professionnelle satisfaisante… Puis la révolte, la rébellion, le refus de continuer un travail d'esclave, on s'identifie au personnage, on se coule dans son habit, sa voiture, ses changements d'humeur et d'états figurés par l'évolution des dessins, des couleurs.
Très belle réussite !
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Fabien est un quarantenaire, marié et père de famille. Ancien élève des Arts appliqués, c'est aussi un artiste déchu, qui pour gagner sa vie n'a pas eu d'autre choix que de travailler dans un abattoir à cochon. Un choix difficile pour Fabien qui ne supporte pas ce travail brutal « Je tue des cochons du matin au soir, et une semaine sur deux, du soir au matin. ». Pendant ce temps, sa femme Aude fait les gardes de nuit dans un hôpital public, tandis que sa fille Elisa adore les histoires racontées par son père pour s'endormir. Des contes qui vont prendre vie dans le monde réel de Fabien, le poussant à remettre en question cette routine professionnelle éreintante. « J'ai besoin de quelques jours sans tuer quoi que ce soit. Ce serait pas mal, un jour sans sentir le sang... »

Cette histoire nous emmène dans des thématiques contemporaines et sociales fortes. Dans un contexte réaliste, elle soulève des questionnements sur la vie dans les abattoirs, sur la vie familiale, sur la vie tout court… le quotidien, les rêves évanouis, les liens amicaux, les conditions de travail, l'amour, la relation père-fille, le désespoir causé par des difficultés financières « La putain de pauvreté qui nous renifle comme une friandise », les sans-abris, le chômage... Il y a également des réflexions intéressantes sur le monde de l'art et le processus de création.

En bref, quel magnifique album, entre le dessin et la narration, c'est une oeuvre qui « touche ». D'un point de vue esthétique, on adore, c'est toujours un plaisir de retrouver Laurent Bonneau. de son côté, Damien Marie livre un récit humain remarquable, oscillant entre rêve et réalité, puissant et profondément touchant. Il en ressort aussi une certaine tendresse et de la sensibilité. Les couleurs et les ambiances sont sublimes tout comme l'histoire. C'est à la fois poétique, délicat, sombre et lumineux...

Vous l'aurez compris, après notre enthousiasme pour « ceux qui me restent », nous avons un nouveau coup de coeur pour « ceux qui me touchent ».
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Vous n'en ressortez pas indemne. Ceux qui me touchent, une BD bouleversante, magistrale !

Citée de nombreuses fois par d'autres lecteurs Babelio, je me suis lancée dans cette lecture qui ne me faisait pas du tout envie. La BD dessinée réaliste ne m'attire pas trop. Et cette histoire d'homme marié, un enfant, qui a raté sa carrière d'artiste et qui travaille dans un abattoir, mouais c'était pas très tentant. Et pourtant....

J'ai commencé, très septique, mais dès les premières planches, quelle claque ! Un dessin puissant, des contrastes de couleurs incroyables, et me voilà déjà retournée. Et oui le visuel, c'est toujours ma faiblesse...
Bien obligée de continuer donc.
L'histoire a fait le reste. Ce papa est si touchant. Des scènes de la vie, un couple avec une petite fille, un repas avec des copains , le boulot et l'histoire du soir... L'histoire du soir qui sera le fils conducteur de ce merveilleux album, qui va faire basculer la vie de Fabien :
"Et si votre imagination décidait de prendre corps pour changer votre vie ? "
Bien ancré dans une réalité.fatiguante, décourageante, voire sordide, Fabien va avoir des doutes. de petites coïncidences, anodines vont l'amener à une remise en question, un presque pétage de plomb et l'entraîner dans une folie. Un souffle d'espoir qui sera vite rattraper par la dure réalité...un hommage à ceux qui travaillent dur, à la France d'en bas, le monde de l'art en prend pour son grade, pas si glorieux finalement...

Mon avis

Toute cette histoire peut sembler bien étrange Difficile de la résumer d'ailleurs, je crois qu'il faut lire cet album pour en ressentir la puissance.
C'est poignant, touchant, intimiste, si juste. Et pourtant les passages sur le travail dans les abattoirs sont difficiles. J'ai été remué de l'intérieur, aussi paumée que notre héros.
Des sujets brûlants, tels que la cause animale ou le chômage, sont abordés, vraiment pas évident à caser. Rien de très réjouissant, et pourtant c'est magnifique, presque poétique, j'en ressors avec beaucoup d'émotions.

C'est vraiment une bande dessinée à découvrir, d'une grande sensibilité, une pure merveille, un coup de coeur !




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C'est un ouvrage d'une grande qualité grâce à l'histoire mais aussi au graphisme.

Fabien, père d'une petite Elisa partage son temps entre sa vie de famille et ce travail qu'il ne supporte plus à l'abattoir de porcs.

Chaque soir avec Elisa, sa fille de cinq ans, il invente des histoires qui prennent vie sur les murs de la chambre... Mais pas seulement.

Les évènements vont être un électrochoc pour ce papa qui subit un quotidien écrasant et destructeur.

Les doux moments père fille sont illustrés avec humour et tendresse. La fillette est espiègle et n'a pas sa langue dans sa poche.

La profession de Fabien place des réalités sur la consommation d'aujourd'hui et la place de l'animal dans notre société. Un électrochoc pour le lecteur sur la réalité de ce que cache (ou pas d'ailleurs) l'industrie alimentaire.

Même si j'adhère et conseille vivement la lecture de ce roman graphique j'ai été choquée par le travail du photographe que Fabien rencontre dans l'immeuble parisien. Mais là encore, c'est une réalité dans le monde artistique où certaines personnes ne se fixent aucune limite au nom de l'art.

En bref, un joli travail de coloration en fonction du lieu et des personnages et une histoire percutante qui fait réfléchir.

Ce roman graphique m'a énormément donné envie de découvrir le premier livre du duo qui s'intitule Ceux qui me restent, qui aborde la maladie d'Alzeimer.
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Belle surprise, je ne m'attendais pas à cette histoire.

Quand Babelio m'a proposé cette lecture, j'ai lu le résumé avant d'accepter, et mon esprit imaginatif est clairement parti dans les tours. Allez savoir pourquoi j'ai imaginé un père et sa fille, isolés à la campagne, tentant de se reconstruire de la perte de la femme pour l'un, mère pour l'autre, à travers un imaginaire tout aussi débordant que le mien. Un peu à la façon de Roberto Benigni dans La vie est belle. Je m'attendais à une réalité cachée, fantasmée et même onirique. Eh bien, j'étais loin du compte.

Ceux qui me touchent, album de Damien Marie au scénario et Laurent Bonneau au dessin, commence avec Fabien qui exprime très brièvement les difficultés qu'ils ont eu avec Aude pour avoir leur fille. Presque 6 ans après nous retrouvons la petite famille, Aude travaille beaucoup, Fabien aussi, dans un milieu très éloigné de sa formation, enfin Élisa leur fille, très complice avec son papa. À l'heure du coucher, le père et la fille inventent leur propre histoire du soir. Nous sommes jusque-là bien ancrés dans la réalité, situé en agglomération, dans le train-train d'une famille comme une autre, au quotidien plus que banal voire "merdique".
Quelques coïncidences de la vie réelle vont s'entrechoquer dans la vie de Fabien, avec les histoires inventées pour sa fille, et vont lui rappeler ses rêves, d'avenir, de carrière, oubliés. Il va tenter de les rendre réel, mais à quelles conditions et à quel prix ?

Avec tout autant de justesse, on passe d'un univers (extrême) à l'autre, de l'abattoir porcin à la galerie d'art parisienne, d'une ferme d'élevage au shoot d'un artiste photographe, etc... Autant de thématiques qui paraissent éloignées les unes des autres, mais qui confrontent malgré lui, le protagoniste à sa réalité.
Quant aux dessins, je ne parlerais pas de graphisme mais d'illustration, on a à peine besoin des dialogues, les illustrations nous imprègnent avec force de l'histoire, ce qui renforce notre empathie envers le personnage principal. Chaque univers est dépeint différemment, notamment dans la colorimétrie, ce qui parfois peut nous faire douter, réel ou non ?

Les auteurs, nous proposent une fin et une fin alternative, à chacun de faire son choix... rêve ou réalité.
Lien : https://deslivresetmaude.wor..
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Je remercie Babelio et les éditions Bamboo pour m'avoir adressé ce magnifique ouvrage de la collection grand angle. Damien Marie pour le scénario et Laurent Bonneau pour le dessin ont réalisé un livre fort que je recommande vivement.
C'est leur seconde collaboration et je pense que je lirai leur premier livre " ceux qui me restent". On sent une véritable complémentarité dans leur collaboration.

L'histoire est celle de Fabien qui, bien qu'ayant fait des études d'art appliqué, voit ses rêves anéantis par un quotidien qu'il faut assurer. Son travail dans un abattoir est bien évidemment terrible et interroge. Celui de sa compagne à l'hôpital public en service de soins palliatifs n'est guère épanouissant. C'est donc un pamphlet sur le monde du travail déshumanisant. le moteur de leur vie c'est leur petite fille de 5 ans, Élisa, tant attendue. Elle demande des histoires un peu magiques et parfois les coïncidences obligent à s'arrêter et à penser autrement. Fabien veut changer le cours de leurs vies et s'engage dans une remise en cause, qui lui donne a entrevoir la misère avec l'Armée du Salut et à côtoyer le snobisme puant de galeristes et de pseudo artistes parisiens. On sent un vécu et une vraie réflexion sociétale.
Quant au dessin, il est magnifique. L'encre de chine ou le posca pour les noirs, les encres lumineuses s'enchaînent et nous proposent des planches dont la force est décuplée par cette bichromie. le dessin est élégant et très réaliste. J'ai parfois eu l'impression que des images ont été utilisées avec un effet de solarisation. J'aurais aimé en savoir plus sur les techniques utilisées par le dessinateur. L'enchaînement des couleurs permet de changer de contexte avec aisance. de nombreuses astuces narratives sont intéressantes : la première page, les longs enchaînements sans texte, la page blanche après la douche pour marquer un nouveau départ... le dessin n'hésite pas à prendre des angles et cadrages sophistiqués et tout ce travail artistique donne de la vitalité a l'album.
La fin est ouverte ou ambiguë pour moi. J'aurais bien aimé que les trois dernières pages n'existent pas...
Un livre que je recommande vivement.

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Un grand merci aux éditions "Grand Angle" et aux organisateurs de l'opération masse critique privilégiée qui m'ont envoyé ce magnifique ouvrage. C'était un très grand plaisir à la réception comme à la lecture.

Quelques informations issues du (très joli) dossier de presse : "Ceux qui me restent" est vendu comme un deuxième volet à la suite de "Ceux qui me touchent". Pas de panique pour ceux qui ne l'ont pas lu : les deux histoires sont indépendantes et peuvent être lues séparément.

Je vous vois venir, vous allez me demander "Quel est donc le lien entre ces deux oeuvres" ? Voici la réponse de Damien Marie : « Ces histoires sont tout à fait distinctes et tout les relie. Elles sont un maelstrom de sentiments et de ressentiments. Dans les deux cas, des situations extrêmes viennent « exhauster » un regard assez contemplatif d'un père sur sa fille. Elles sont surtout des regards sociaux sur ce qui nous entoure ; une lecture de nos craintes contemporaines. »

Personnellement, je ne connaissais pas le travail de ces deux auteurs mais j'ai maintenant envie d'aller plus loin et je me suis réservé « Ceux qui me touchent » à la médiathèque départementale. Affaire à suivre.

Mais revenons-en à « Ceux qui me touchent ». J'ai clairement été beaucoup plus « touchée » par le scénario que par le dessin même si je souligne un travail très intéressant sur la colorisation. Cette histoire sonne extrêmement juste sur plusieurs plans : la relation père-fille mais aussi la place du couple au milieu des défis de la parentalité, le processus de création artistique, la condition animale et l'abrutissement de l'humain dans le travail à la chaine, en l'occurrence, dans un abattoir (ce n'est pas sans rappeler le magnifique « A la ligne : feuillets d'usine », du regretté Joseph Ponthus).

Encore un grand merci pour cette magnifique découverte graphique. L'objet en lui-même est un petit bijou. 
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Le coucher du soir d'un enfant passe inexorablement par la case histoire à raconter. Fabien, dessinateur de formation, équarisseur par obligation économique, le sait plus que qui compte.
Lorsque les évènements et les animaux racontés à sa fille Elisa la veille s'invitent dans son quotidien. La chose prend une tonalité bien différente.
Signes ? prémonition ? Fiction ou réel ? Tout vient à se mélanger pour finir par avoir un impact concret dans la vie de tous les personnages.
Damien Marie s'empare de ce petit rituel familial. En déroulant son fil, il tisse un récit où s'invitent pêle-mêle le libéralisme économique qui brisent les hommes et les animaux, le manque d'altérité, les illusions perdues… Une fois de plus, Laurent Bonneau donne force, puissance et émotion à l'histoire avec sa touche si reconnaissable. Monochromes verts, jaunes, orangés ou rouges brique. Envolées lyriques par des dessins pleine page ou double page. Close up, contre plongée et plan américain se renforcent l'un l'autre dans un story board particulièrement maitrisé au service d'une histoire bouleversante. Une grande réussite.
Qui nous touche.
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