Après l'enfer, le paradis arrivera-t-il pour Alice et Dorothy?
Pour ma part, ce ne fut pas une lecture paradisiaque, un tome 2 aussi confus que le premier, avec une incursion dans le fantastique et le vaudou.
Les dessins sont toujours très réussis, les couleurs très choisies, l'incursion dans les bayous bien figurée. Pour l'histoire, j'ai vraiment du mal à en saisir toutes les subtilités, même si l'auteur précise à la fin les multiples références cinématographiques qui l'émaillent.
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Je n'avais pas été franchement convaincu par le premier tome de ce diptyque. Ce n'était pas une raison pour moi de ne pas poursuivre ma lecture du second tome qui clôture ce récit qui s'inspire du magicien d'Oz pour le mêler à la guerre de Sécession et à des faits historiques précis.
Au niveau du dessin, c'est époustouflant de beauté. le marais et le bayou sont magnifiquement retranscrits. On s'y croirait au milieu des alligators dans un décors mystique et enchanteur à la fois.
Bref, on retrouve Alice et Dorothy qui ont dû subir les pires désagréments de cette guerre fratricide et qui vont devoir lutter contre la reine et son chapelier. Il sera également question de la magie vaudou et des zombies qui en découlent.
J'en retiens une lecture assez originale mais qui ne m'a pas vraiment convaincu bien que possédant d'indéniables qualités.
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Le sud est vaincu, l'Union a gagné la guerre de Sécession !
Mais dans les semaines et mois qui suivirent cette victoire, les hommes de Sherman n'ont eu aucun scrupule à se servir dans les états confédérés.
Vols, viols, exactions en tout genre, rien n'est épargné aux "vaincus".
Dans ce tumulte, et meurtries par toutes ces atrocités, Alice et Dorothy s'enfoncent un peu plus dans le bayou, accompagnées de trois anciens soldats sudistes, Hickory, Hunk et Zeke.
Ensemble, ils suivent la piste sanglante laissée par la Reine, le Chapelier et leur petite troupe.
Pour Alice et Dorothy, c'est par esprit de vengeance, pour nos trois soldats, c'est pour mettre la main sur le trésor confédéré qu'ils transportent afin de partir, loin, et de se reconstruire une nouvelle vie.
Mais la Reine et le Chapelier pratiquent la version la plus noire du Vaudou, et leur armée est principalement constituée de morts-vivants.
Ajoutés aux hommes de l'ancien général sudiste Nathan Bedford Forrest, fondateur du Klan et des dangers "naturels" du bayou, les débusquer, se venger, et .... repartir avec l'or, voilà un programme qui ne s'annonce pas des plus facile.
Que la traque commence !!
Mais... qui est vraiment le gibier en fait ?
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Fabrice Meddour illustre avec talent, d’une plume légère et de couleurs directes, ce récit sombre où plane la magie venue de l’autre côté du miroir.
Lire la critique sur le site : Bedeo
la fin des combats de la Guerre de Sécession. Un diptyque, original, avec des références littéraires et cinématographiques surprenantes, une bande dessinée émouvante qui revisite une époque charnière ; celle de la naissance d’une nation.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Un peu conte de fées gore cette fin de diptyque et le dessin de Damour inspiré par quelques classiques, Alice, le Magicien d’Oz pour les trois hommes.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Le monde des esprits est partout autour de toi.
Le vaudou permet de communiquer avec le monde invisible.
Nos peurs ne sont peut-être pas le pire...
Nos peurs ne sont peut-être pas le pire...
Dans le 172e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Barcelona, âme noire, que l’on doit au scénario conjoint de Denis Lapière et Gani Jakupi ainsi qu’au dessin de Ruben Pellejero, Martín Pardo et Emmanuel Torrents et qui est édité chez Dupuis sous le label Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie du premier tome sur deux de Sans Francisco 1906 un album baptisé Les trois Judith que l’on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Fabrice Meddour et c’est à retrouver aux éditions Grand angle
- La sortie de l’album Sang neuf que l’on doit à Jean-Christophe Chauzy et aux éditions Casterman
- La sortie de l’album Carcajou que l’on doit au scénario d’ElDiablo, au dessin de Djilian Deroche et c’est édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Vivre libre ou mourir que l’on doit au scénario d’Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c’est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
- La sortie de l’album Oh, Lenny que l’on doit à Aurélien Maury et aux éditions Tanibis
- La réédition en intégrale du diptyque Le convoi que l’on doit à Denis Lapière au scénario, Emmanuel Torrents au dessin et c’est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre.
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