Il n'y a pas de problèmes insolubles, il y a seulement des solutions désagréables.
Certains ne peuvent maintenir leur confort psychologique que s'ils se trouvent sur leur territoire. Pour d'autres, ce qui compte avant tout, c'est d'être en compagnie de gens connus et sympathiques. Je suis un « un chien » typique et n'aime pas nouer de nouvelles relations. Je préfère rester dans mon petit cercle.
L'honnêteté et la décence d'un homme se mesurent à son attitude envers les femmes.
Dima... je suis juge d'instruction et pas marchande des quatre-saisons, me reprit-elles gentiment. Je ne produis pas d'alcool frelaté, mais je sais exactement comment on le fait. Je connais aussi les techniques de détournement dans l’industrie chimique, bien que je ne sois ni voleuse ni chimiste.
p.267-8.
Mais non ! Je ne regrette rien, à part le fait de vivre puisque notre vie est inutile et répugnante. Je commence à comprendre pourquoi tu veux te mettre à la retraite. […] Nous sommes censés exercer notre métier avec une certaine fierté. Tu parles ! Quelle fierté ? On porte des épaulettes, on touche un salaire, on travaille comme on peut… C’est comme ça dans le monde entier, et pas seulement chez nous. Chez nous, c’est peut-être plus dégueulasse et les malfrats sont peut-être plus insolents qu’ailleurs mais, au fond, c’est partout pareil. Aujourd’hui, ça a simplement dépassé la mesure. J’ai mal et ça me répugne. Je ne sais pas comment je vais pouvoir continuer à travailler.
p.239.
Pour lui, l’argent comptait plus que la vie humaine. C’est vrai que l’argent lui appartenait, alors que les vies, c’était celles des autres… Et puis, elles étaient déjà perdues, on n’y pouvait plus rien. Tandis que les bénéfices étaient encore à venir.
p.232.
Un des travers de notre époque est de considérer que seules des sommes astronomiques méritent qu’on se bouge l’arrière-train. Ainsi, on trouve normal d’obtenir un salaire décent en échange de rien, juste pour somnoler tranquillement.
p.201.
En regardant Tolik Gouchtchine s’éloigner pour rejoindre sa bande, je songeai à quel point de tels gamins, faibles et complexés, pouvaient facilement être utilisés par des êtres sans scrupule. Et je ne pensais pas seulement à moi.
p.108.
Dans un pays où même les autorités ne faisaient preuve d’aucun civisme, comment exiger ça de citoyens ordinaires ?
p.105.
Rita était engluée dans le rôle qu’elle avait joué toute sa vie. Elle croyait que le devoir maternel se bornait à remplir sa fille de vitamines. Elle aurait mieux fait de parler plus avec Lilia au lieu de la gaver de fruits et de sucreries.