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Galia Ackerman (Traducteur)Pierre Lorrain (Traducteur)
EAN : 9782020932233
496 pages
Seuil (13/01/2011)
3.48/5   27 notes
Résumé :
Anastasia Karmenskaïa, officier de la police de Moscou, est invitée à une émission télévisée en direct sur « Les femmes aux métiers extraordinaires » il faut dire qu’en Russie elles sont en tout et pour tout 3 officiers dans la brigade criminelle. Nastia convainc son amie Tatiana, juge d’instruction et auteur de romans policiers populaires, de la suivre dans l’aventure… A quelques minutes de la fin de l’émission, juste derrière un spectateur occupé à poser une quest... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Lieutenant-colonel Marina Anatolyevna Alexeyeva, dite Alexandra Marinina, au rapport ! Avec 25 polars au compteur, dont une petite dizaine seulement a été traduite en français, l'ancienne gradée de la milice de Moscou, reconvertie romancière, est une stakhanoviste qui écrit plus vite que son ombre. Son style s'en ressent d'ailleurs, mais la qualité d'écriture, honnête cependant, n'est pas ce que l'on recherche en priorité chez l'auteure russe. "Tout au long des années où j'ai traité le crime, j'ai appris qu'il n'y a rien d'intéressant au sujet du crime lui-même. C'est pourquoi mes livres n'ont pas pour sujet des crimes. Je m'intéresse à des individus, à leurs vies, âmes et pensées, même si leurs actes sont criminels." La 7e victime, paru cette année, a été publié en 1999 en Russie. Un détail qui a son importance car il est sans cesse fait référence à la crise financière de l'année précédente, qui a paupérisé une grande partie de la population du pays. Une fois de plus, au-delà de son intrigue policière, Marinina raconte la Russie post-communiste, sa violence, sa corruption, mais aussi le quotidien des petites gens, de plus en plus difficile. Son héroïne, Anastasia Kamenskaïa, a beau être officier de police, avec sa paie de 100 dollars par moi, elle subit comme les autres les effets de la récession et vit dans un appartement en plein chantier, faute de pouvoir mener à bien les travaux. Drôle de personnage, soi dit en passant, qui fume comme un pompier, laisse son mari cuisiner, car elle en est incapable, et s'avère excessivement trouillarde quand un serial killer semble la menacer. La 7e victime est l'un des meilleurs livres de Marinina, parmi ceux parus en France, non seulement pour ses aspects sociologiques et psychologiques, mais aussi pour la maîtrise du récit policier lui-même, grâce à une construction astucieuse dans laquelle l'assassin et ses proches se confient à tour de rôle, sans bien entendu que l'on sache qui ils sont, jusqu'aux dernières pages. On est chapka à son destin !
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De base, je ne suis pas fan des romans policier, mais celui là m'avait été conseillé par une amie, comment donc refuser cette lecture ?
Le lieu : Moscou
L'époque : Après la chute du régime communiste
Comme le titre l'indique, c'est une chasse à un tueur en série.
Le scénario tient la route en mêlant psychologie, investigations, fausses pistes...
Le tueur laisse des indices sous forme d'énigmes, sans pour autant trop laisser de traces.
La série de victimes semble tout d'abord incohérente puis se précise petit à petit.
Mais j'ai été déçu par le final. Il y aurait pu avoir un dernier rebondissement sur la dernière cible (la petite fille qui souhaitait un chat et à qui un "félinologue" lui conseille d'opter pour un chien).
Ne vous inquiétez pas c'est un personnage secondaire, je ne divulgâche donc pas ;-)
Quant à l'épilogue moraliste (une pratique dans les polars russes ?), elle me heurte car je pense l'exact contraire (un peu comme le tueur).
Mais là je ne peux pas préciser car cela gâcherait votre lecture.
Le style : Agréable, fluide mais avec quelques lenteurs quand même (dues à l'autrice ou à la traduction ?).
Les personnages : Je serai tenté de dire : dans la tradition des personnages de romans russes. Comprendre : Francs, amicaux, modestes, aidants, prévenants...
Même le tueur n'est pas une caricature de l'homme mauvais, pervers ou sadique.
Loin des actuels polars US ou français, loin des clichés des séries US.
Tout ce qui me fait écarter les romans et séries policières. Ne pas hurler ! L'accord de proximité est totalement volontaire ;-)
Livresquement votre.
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Une nouvelle enquête d'Anastasia Kamenskaïa, en pleine crise économique de 1999...

J'apprécie beaucoup les romans d'Alexandra Marinina, plus importante auteur contemporaine russe du genre policier, et l'une des rares à ne pas céder à la facilité de la thématique mafia / violence / sexe.
Même s'il est désagréable de devoir attendre des sorties françaises semi-aléatoires (bien traduites, mais sans bien respecter l'ordre de la série, et en sautant régulièrement certains romans...), chaque nouvelle enquête d'Anastasia Kamenskaïa, enquêtrice de la Milice de Moscou, me réjouit, celle-ci (datant de 1999 - en pleine crise monétaire russe) ne faisant pas exception. Et l'auteur est particulièrement inspirée, comme toujours, pour rendre tangibles les détails de la vie dans la Russie post-soviétique, dans laquelle des gens "normaux" tentent avec plus ou moins de bonheur de s'adapter au nouveau monde, avec ses améliorations et ses régressions...
Je finirai peut-être, par impatience, par re-tenter ma chance directement en russe (il y a cinq ans, terrible échec , c'était trop dur !).
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Je ne connaissais pas cette auteure et c'est une très bonne découverte.

En premier, la découverte de Moscou, de son univers, des difficultés et des atouts d'une société bien différente de la notre. C'est toujours agréable quand un policier nous plonge dans un univers qu'on ne connaît pas, qu'on apprend à découvrir.

En deuxième, une très bonne intrigue très bien ficelée. Sans spoiler je dirais qu'un de mes élèves m'a aidé à trouver la solution. Plutôt sa maman... qui est russe ... et qui, devant moi, l'a appelé par son diminutif ... Et en le retrouvant dans le roman j'ai su qui était le coupable ...

Enfin, une galerie de personnages soignés, caractérisés mais pas caricaturaux.

Un bon roman policier.
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Je crois avoir lu tous les romans, parus en français, d'Alexandra MARININA . J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce dernier livre ; est-ce le fait que l'histoire est divisée en chapitres, dont le titre est le nom des personnages, et le texte est l'histoire vue par chaque personnage. Mais passées les 100 premières pages (il y en a 489) on est pris pas l'histoire et si c'était possible on le lirait d'une traite jusqu'à la fin...fin qui ne se raconte pas!
Pour les habituels lecteurs de MARININA , on retrouve tous les principaux personnages, surtout son héroïne, Nastia KAMENSKAIA ,son sympathique époux Liocha, et ses collègues de la milice.
L'ambiance de ce livre paraît plus pessimiste que les autres ouvrages ; il semble qu'il ait été écrit à l'époque où la Russie était en pleine déconfiture (1999, fin de la période Eltsine).
A lire sans modération.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
-Dans comme il vous plaira, Shakespeare disait autrement:"Le monde entier est une scène et tous hommes et femmes n'en ont que les acteurs."
-Pour moi, Shakespeare n'est pas une référence.
-C'est dommage. Il étais extraordinairement pénétrant. Je ne vous propose d'ailleurs pas de comparer la vie au théâtre, je vous suggère de regarder le théâtre comme un élément de la vie, crée par l'humanité à son image, pour représenter ses aléas. En effet,il n'y a rien d'autre au théâtre que ce que les gens éprouvent dans la vie réelle. Mais nous sortons du sujet. Les souffrances sot données à l'individu en contrepartie du bonheur, mais s'il est incapable d'être heureux, c'est malheureux pour lui, mais certainement pas une excuse pour éviter de payer. Et d'ailleurs,Ilia Andreïevitch, qui vous a dit que out doit être bon dans la vie? Qu'il ne devrait y avoir que bonheur et plaisir?
-C'est une question bien étrange. C'est ainsi que nous avons tous été élevés. On nous a inculqué dès l'enfance que si on travaillait consciencieusement et si on ne violait pas la loi, tout serait bien pour nous. Est ce qu'on vous a élevé autrement? Vous êtes sans doute plus jeune que moi, mais pas tant que ça. Vous avez surement appris la même chose que moi.
-Oui, c'est aussi ce qu'on m'a enseigné. La différence entre nous est que j'ai sous doute vu beaucoup plus de peine, de souffrance et de larmes que vous. Et cela m'a forcée à comprendre que la vie ne s'arrange pas toujours de la manière que nous avons apprise.
-Et comment la vie s'arrange-t-elle, à votre avis?
-Dans la vie, il y a en général beaucoup plus de choses mauvaises, pesantes et désagréables que bonnes, exaltantes et agréables. Elle est ainsi. C'est sa nature, vous comprenez? Elle n'est pas injuste, elle est simplement comme ça. C'est difficile à admettre mais l'on ne peut pas faire autrement. Voila pourquoi il ne faut pas désespérer lorsqu'on se heure aux difficultés et à la souffrance, penses qu'on a pas de chance lorsqu'on s'en recoit plein la figure et qu'on est punit par Dieu pour je ne quel péchés. Les problèmes entrent dans la normalité de la vie. Et les souffrances aussi. Mais il faut voir aussi le bon, l'apprécier et s'en réjouir, vivre chaque seconde pleinement en sachant bien que, d’après les lois de l'univers, une nouvelle série noire peut commencer des le lendemain. Il faut savourer à sa juste valeur chaque instant de bonheur et le retenir le plus longtemps possible. Il n'y a moins de bon que de mauvais mais c'est ainsi que tourne le monde et vous ilia andreïevitch, vous n'y pouvez rien changer.
-Ainsi le monde tourne mal.
-Peut-être...... Mais c'est comme ça et on n'y peut rien.
-Je ne vous crois pas.

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- J'ai une question pour le lieutenant-colonel Kamenskaia. On dit que vous parliez cinq langues étrangères. Vous devez donc avoir souvent avoir affaire à des criminels ou à des policiers étrangers ?
- Très rarement.
- Ça vous sert à quoi alors de connaître autant de langues ?
- C'est une gymnastique de l'esprit. Un enquêteur judiciaire n'a pas le droit d'être stupide. Surtout s'il n'est pas très sportif ou un peu paresseux, ajouta-t-elle en plaisantant. Ce n'est pas votre avis ?
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La psychologie est bonne parce qu'elle permet de se comprendre soi-même et de se délivrer de ses complexes. Accepter les choses telles qu'elle sont et ne pas devenir fou parce qu'elles ne sont pas comme on le voudrait.
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Nastia sourit.Elle se sentit soudain tranquille et à l'aise. Quel bonheur d'avoir quelqu'un comme Liocha, tellement robuste, comme un rempart derrière lequel on peut se réfugier et ne s'inquiéter de rien.
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