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Galia Ackerman (Traducteur)Pierre Lorrain (Traducteur)
EAN : 9782020411325
400 pages
Seuil (01/04/2000)
3.39/5   27 notes
Résumé :
Moscou, dans les années 1990. Un maître chanteur menace un couple de révéler que leur fils de douze ans est un enfant adopté. Comment ce secret a-t-il filtré ? L'enquête aboutit chez un juge qui avoue s'être fait dérober plusieurs dossiers. Anastasia Kamenskaïa, de la brigade criminelle, qui connaît ses classiques, se doute bien que ce vol multiple vise à étouffer une autre affaire qu'elle découvre rapidement : un scientifique qui travaillait à l'Institut de recherc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Enquêtant sur un maître chanteur, la major Kamenskaïa transmet de précieuses bribes de réalité russe contemporaine.

Publié en 1995 (en 1999 en France), "La mort pour la mort" était la cinquième apparition d'Anastasia Kamenskaïa, major de la milice de Moscou (Brigade Criminelle) et brillante enquêtrice, analytique et opiniâtre, mais néanmoins torturée par son occasionnel manque de confiance en elle.

Confrontée ici à un redoutable maître chanteur d'un genre un peu particulier, Kamenskaïa, fidèle à elle-même, se fait l'écho précis et méticuleux de la réalité du post-soviétisme, tel qu'il est vécu par beaucoup de Moscovites "moyens" à l'époque, loin des flamboyances mafieuses et "nouvelles russes" qui font les gros titres (et une partie de la production romanesque) en Occident.

L'un des enquêteurs les plus attachants de la littérature policière contemporaine, par une auteur qui, elle-même ancienne colonel de la milice, a su capter à merveille les intrications et le climat d'un métier à exercer dans des conditions peu communes, alors qu'un système s'est effondré, que des règles ont changé, officiellement ou officieusement,... Sous ses airs de superbe "police procedural" à la McBain, une plongée politique et sociale dans la Russie d'aujourd'hui qui rappelle aussi, paradoxalement, l'esprit des précurseurs suédois Sjöwall et Wahloö.
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« La mort pour la mort » est une enquête de l'inspecteur Anastasia Kamenskaïa. Cette femme-flic est une personnalité atypique très attachante, avec une mémoire phénoménale, une imagination logique qui enchaîne hypothèses et déductions comme on pose des dominos, un dévouement total à son travail, un attachement féroce à la justice, et un physique qui lui permet de passer inaperçue, si ce n'est qu'elle a l'air d'avoir dix ans de moins que ses trente-cinq ans.

L'histoire démarre avec une affaire assez banale de maître-chanteur qui menace des parents de révéler à leur fils qu'il est un enfant adopté. Puis, les protagonistes de cette enquête se mettent en place et les ramifications de l'histoire commencent à croître très rapidement.

Avec les développements de l'enquête, au fil des déductions de l'inspecteur Kamenskaïa, on avance dans le roman dont les fils se tissent comme une toile complexe, sans aucune faille logique.

L'affaire nous mène de l'assassinat de Galaktionov, un individu sans scrupules qui a trempé dans toutes sortes de délits, aux portes d'un Institut scientifique moscovite qui mène des expériences aux conséquences inavouables.
Comment les fils vont-ils se relier, malgré les luttes de pouvoir interne, la corruption, les diversions, les tentatives d'assassinat ? L'ampleur de la noirceur de l'affaire se répand avec l'avancée du roman, qui ne vous lâchera pas avant la fin.
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Ça a d'abord été un réel plaisir pour moi de retrouver Nastia. Son personnage me plaît toujours autant. Avec une simplicité désarmante, Nastia montre au lecteur ses forces, ses failles, ses qualités, ses défauts. Elle est incontestablement différente des policiers qui deviennent récurrents sous la plume d'autres écrivains. Comme certains, elle ne vit presque que pour son travail, cependant, elle ne semble pas blasée. C'est justement ce qui fait que sa pugnacité reste intacte. Et puis, elle ne se lamente pas sur son sort, comme d'autres. de plus, les particularités de Nastia la mettent à part. On dirait qu'elle ne fait rien comme tout le monde, et c'est ce qui me fait l'apprécier davantage.
J'ai également aimé retrouver Liocha et les collègues de Nastia.
[...]
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J'ai un vrai coup de coeur pour cette inspectrice singulière qui nous déroute et nous interpelle tout au long du roman.
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Pas mal écrit mais je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire. J'ai donc fini par abandonner.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
En pataugeant dans la gadoue de la rue Petrovka, vers la Direction principale du ministère de l'Intérieur de Moscou, Anastasia Kamenskaïa se dit avec angoisse qu'elle allait attraper un bon rhume. Elle sortait à peine de chez elle lorsqu'elle avait eu l'imprudence de marcher une première fois dans une flaque, et ses bottes - pourtant toutes neuves - avaient pris l'eau une deuxième fois alors qu'elle traversait une véritable mare pour accéder à la bouche de métro. Les fabricants de chaussures semblaient ignorer que les clients qui leur achetaient des bottes d'hiver pouvaient aussi avoir à s'enfoncer dans la gadoue jusqu'aux genoux. Visiblement, ils n'avaient pas encore adopté l'idée du réchauffement global de la planète.
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Il n'était pas homme à défendre de grands principes et se pliait volontiers aux décisions des plus hautes instances. En fait, l'opinion de ses supérieurs lui était plus importante que son propre avis, et cela sur n'importe quel sujet : une affaire criminelle comme un feuilleton à la télé.
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Souvenez-vous de la règle d'or formulée par Boulgakov : ne demandez jamais rien à ceux qui sont plus forts que vous. Ils vous le proposeront d'eux-mêmes et vous supplieront même de le prendre.
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Il est toujours possible d'actionner des leviers. La difficulté consiste à le faire pour des choses qui en valent réellement la peine.
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Seule une offense faite par un adversaire que l'on estime digne de soi peut humilier.
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