"Si tu le souhaites, alors il faut partir. Parce que si tu ne partais tu n'aurais plus de paix toi-même et tu empêcherais tous ceux qui t'approcheraient de connaître la paix, car la voix de l'irritation est comme celle des grenouilles, elle a peu de charme. Quand tu seras parti, que tu auras vu et trouvé en toi-même la réponse, alors tu sauras s'il faut rester ou revenir."
"Le monde offre ses fruits en abondance, mais ils sont toujours en deux parties, la douce et l'amère."
Toutes aisées et toutes ayant en commun un autre trait, moins apparent, une sorte de tare subtile - les lèvres minces, la bouche tombante exprimant une insatisfaction permanente, le port hardi de la poitrine et des épaules indiquant une agressivité sans relâche, les yeux peints, ombrés et prudents, de créatures épuisées par l'évolution qui a transformé les femmes heureuses de se soumettre en femmes vouées à la conquête.
"En le regardant, je ne pouvais m'empêcher de songer à la ténacité de la nature, divinement aveugle à la futilité de son effort, produisant génération après génération un corps aux possibilités si durablement enracinées, dans l'espoir que quelque jour, quelque part, il serait investi de la dignité qui lui convenait."
"À cet instant précis, le soleil apparut sur l'horizon. Le ciel prit la teintée gris-bleu argentée qui annonçait une chaleur extrême. Voici le jour brûlant, le vent de l'aube était mort."
Il n'y a pas de difficulté, sauf celles que vous avez créées vous-même.
Payot - Marque Page - Christine Raguet - Le grand barrage