AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 105 notes
5
3 avis
4
27 avis
3
13 avis
2
3 avis
1
0 avis
Quel roman agréable à lire!!!
Le narrateur, Cesare, est un personnage des plus attachants, malgré son côté "papy rabougri et ronchonnant"!
A 77 ans, ce veuf qui vit comme un joyeux célibataire n'a plus envie de se tracasser avec les aléas de la vie. Il profite des plaisirs simples qui sont à sa portée; son ami Marino qui vit dans le même immeuble mais à l'étage en-dessous, sa douce amie Rossana, son petit verre de rouge sur la table pour contrer les moments de mélancolie durant lesquels il tente d'analyser les raisons de l'incompréhension qui persiste entre ses enfants, Sveva et Dante, et lui.
Dans la ville de Naples qui l'a vu naître et vieillir, Cesare ne se laisse pas impressionner par ceux qui croisent sa route de manière trop abrupte ou envahissante: il n'a pas sa langue dans sa poche et son goût pour la comédie lui permet d'endosser les rôles adéquats qui lui permettent de se sortir de situations parfois abracadabrantes!
Pourtant sous son apparence de vieillard revêche se cache une humanité bien sensible. C'est l'arrivée de la jeune Emma, et de son mari colérique, dans l'appartement voisin du sien qui va mettre à jour cette sensibilité enfouie.

Un roman qui fait sourire bien souvent, au début, puis qui se révèle bien plus profond qu'il n'y paraît. Il y est question de la difficulté de vivre ensemble, dans un monde où la jeunesse et les apparences sont primordiales, aux dépens de la bonté naturelle que l'on espère inhérente à tout être humain...

Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour ces bons moments passés en compagnie de Cesare!
Commenter  J’apprécie          100

Il s'agit donc d'un livre figurant parmi les sorties de la rentrée littéraire 2016. Pour ma part, je n'ai jamais entendu parler de cet auteur mais la 4eme de couverture m'a fortement intrigué. Il s'agit de l'histoire d'un homme de 75 ans qui va faire la rencontre d'un couple qui aura une véritable incidence sur sa vie. Nous suivons ces personnages au fil des pages passant par différents émotions, des plus émouvantes au plus surprenantes.

Pour ma part, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages. J'ai trouvé le style de l'auteur un peu trop grand public comme s'il voulait faire de son livre un Best seller sans aucun fond. L'auteur a soigné les apparences mais l'intrigue est tellement téléphonée que même le final est prévisible.

Je n'ai malheureusement tiré aucun plaisir de cette lecture mais je reste intriguée par cet auteur et souhaite me tourner vers un autre de ses écrits pour consolider ou non mon opinion sur son style d'écriture.
Commenter  J’apprécie          91
Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour la mise à disposition du livre "la tentation d'être heureux" de l'auteur Lorenzo Marone.

Il s'agit donc d'un livre figurant parmi les sorties de la rentrée littéraire 2016. Pour ma part, je n'ai jamais entendu parler de cet auteur mais la 4eme de couverture m'a fortement intrigué. Il s'agit de l'histoire d'un homme de 75 ans qui va faire la rencontre d'un couple qui aura une véritable incidence sur sa vie. Nous suivons ces personnages au fil des pages passant par différents émotions, des plus émouvantes au plus surprenantes.

Pour ma part, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages. J'ai trouvé le style de l'auteur un peu trop grand public comme s'il voulait faire de son livre un Best seller sans aucun fond. L'auteur a soigné les apparences mais l'intrigue est tellement téléphonée que même le final est prévisible.

Je n'ai malheureusement tiré aucun plaisir de cette lecture mais je reste intriguée par cet auteur et souhaite me tourner vers un autre de ses écrits pour consolider ou non mon opinion sur son style d'écriture.
Commenter  J’apprécie          90
« Cesare Annuziata n'est pas un vieillard comme les autres », il le dit lui-même ! Loin de l'image classique du grand-père rassurant, les premières pages nous présentent un vieux monsieur grincheux, qui a décidé que les compromis ne sont plus pour lui. Veuf depuis plusieurs années, les relations avec ses enfants sont vraiment tendues, lui reste sa liaison avec Rossanna son amie prostituée et puis…
Dans son immeuble, on croise régulièrement Eleonora Vitagliano, la vieille dame qui aime vivre entourée de chats, enfin de vraiment beaucoup de chats...mais malheureusement, on ne voit plus du tout Marino, l'ami de longue date, qui préfère rester cloîtrer dans son appartement, assis dans son fauteuil préféré.
Sur son palier, un jeune couple s'est installé récemment. Silencieux, sans enfant, plutôt discrets, ils pourraient être les voisins parfaits. Mais la jeune femme, Emma, semble avoir désespérément besoin d'aide. On pourrait croire que comme, dans de nombreux cas similaires, les voisins vont fermer les yeux et les portes, mais je vous le rappelle : Cesare n'est ni un vieillard, ni un voisin comme les autres !
Du courage, il en a à revendre. Il en faut d'ailleurs beaucoup pour nous parler comme il le fait dès le début du roman, de sa vie, de ses erreurs et de sa vieillesse, avec autant d'honnêteté, de lucidité et d'intransigeance. Comment dit-on déjà ? Ah, oui, « faute avouée est à demi pardonnée », alors la magie opère au fil des pages, au fil des confessions, on s'attache terriblement à Cesare et on apprend beaucoup à son contact : « si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ».
Je remercie l'opération Masse critique de Babélio et les éditions Belfond de m'avoir permis de découvrir ce très beau roman sur l'éternelle quête du bonheur.
Commenter  J’apprécie          80
Je remercie Babelio et les Editions Belfond de m'avoir proposé ce roman italien dans le cadre d'une masse critique privilégiée, même s'il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Lorenzo Marone donne le ton d'emblée en donnant en introduction au roman une précision quant à l'orientation sexuelle de son fils : ce sera un roman humoristique et une lecture facile.
"La tentation d'être heureux" m'a rappelé "Les beignets d'Oscar ou 100 jours de bonheur" de Fausto Brizzi,autre auteur italien contemporain . Dans l'un comme dans l'autre, on voit un homme en fin de vie qui veut tardivement faire quelque chose de sa vie. le sujet abordé est sérieux (la maladie pour l'un, la violence faite aux femmes pour l'autre) mais traité de façon assez légère.
J'imagine bien une comédie tirée de ce livre avec Jean-Pierre Bacri dans le rôle de Cesare Annunziata: ronchon, ne souriant jamais, incapable d'avouer ses sentiments, mais pas mauvais bougre dans le fond.
Ne vous attendez donc pas à de la grande littérature; les quelques phrases que j'ai relevées le doivent à l'humour plus qu'au style d'écriture. Rien à voir avec un Erri de Luca ou un Alessandro Baricco qui savent si bien manier la langue et la poésie.
Comme dans "Les Beignets d'Oscar", c'est la dernière partie du roman qui est la plus intense et accroche davantage le lecteur. le dernier chapître , intitulé "J'aime", est assez émouvant, comme s'il était le dernier chapître de la vie de Cesare, 77 ans.
Commenter  J’apprécie          83
Après avoir lu ce quatrième de couverture sur fond azuré (j'aime beaucoup le bleu), j'ai craqué en me disant que cette lecture pourrait me plaire... J'aime les personnes âgées et je me dis que c'est une bonne expérience de lire un roman avec Un personnage haut en couleur de 77 ans... Je le vois bien sur la couverture!
Cesare Annunziata vit dans un immeuble de Naples avec ses voisins qu'il va nous présenter et nous raconte sa vie faite de joies, de peines et de regrets... Comme nous...
C'est un personnage qui m'a fait pensé à un autre que j'avais découvert dans un autre roman, avec une même énergie et une envie d'être empathique avec son prochain à un certain moment de sa vie...Mais voila, j'avais accroché à ce personnage mais Cesare ne m'a pas convaincu.
ça vient peut-être du fait que je connaisse bien les personnes de son âge, j'ai une idée faussée...
Chaque lecteur a son propre vécu et appréhende différemment un MEME roman.
Il ne manque pas grand chose ...
Je ne souhaite pas en dévoiler de trop car je désire que les futurs lecteurs apprécient cette lecture avec le moins d'à priori possible.
Ce livre est agréable à lire, tout de même, les pages se tournent bien.
Le lecteur est plongé dans ce Naples raconté par Césare et c'est assez plaisant d'être en Italie: ça change comme implantation de décor romanesque. J'ai bien apprécié.
A vous de vous faire votre propre opinion!
Je remercie de tout coeur Masse Critique de Babelio et les éditions Belfond.
Commenter  J’apprécie          70
« La tentation d'être heureux » Lorenzo Marone (Belfond, 315 pages).
Un très beau titre, un sujet qui accroche, à priori, ça fait envie.
Naples ; Cesare est un vieil homme veuf, acariâtre, cardiaque et solitaire. Autour de lui, il y a son fils, homosexuel qui ne lui a jamais parlé de ses choix, sa fille avocate qui rate sa vie et que le vieux Cesare comprend encore moins et avec qui les prises de bec sont fréquentes, son petit-fils, ses voisins qu'il supporte à peine mais avec qui il garde des liens, et cette nouvelle jeune voisine qui souffre le martyr des coups violents portés par son mari.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman, sans doute à cause de l'écriture. L'auteur a fait le choix de donner la parole à Cesare, c'est donc lui qui parle à la première personne du singulier, au présent, s'adressant au lecteur sur le ton d'une conversation amicale. Ça donne certes un style enjoué, alerte, d'autant que Cesare ne manque pas d'humour et surtout pas d'autodérision, même s'il est assez revêche avec l'humanité en général, et ses proches en particulier. Mais ça tourne parfois à la facilité d'écriture, et Lorenzo Marone n'évite pas toujours les poncifs (j'ai par exemple trouvé l'incipit gratuit et plus racoleur que réellement percutant), des phrases qui parfois mériteraient d'être rayées d'un trait de plume (page 73 « Je lui verse (au chat) un peu de lait et je me sers un peu de vin (…) et nous avons tous les deux le museau plongé dans une boisson. Heureusement que la mienne est bien meilleure »).
Malgré ces quelques maladresses, y compris certains clichés dans la construction même du scénario, il y a cette galerie de portraits très vivants, quelques sentences bien senties, (« partager une cuisine a quelque chose de plus intime que de partager un lit »/ « On ne s'habitue à rien, on renonce à changer les choses, ce n'est pas pareil »). Et peu à peu je suis entré dans l'histoire, vite lue, qui ne laissera certes pas un souvenir impérissable, mais qui a su parfois m'accrocher un sourire aux lèvres, les rebondissements s'enchaînent jusqu'au final qui noue les tripes. Et je l'ai terminé en songeant qu'un père d'un certain âge, après l'avoir lu, pourrait offrir ce roman à sa fille.
Merci à Babelio et Belfond pour cet envoi « Masse Critique ».
Commenter  J’apprécie          70
Le bonheur est tellement surfait et pourtant nous continuons à en être obsédés, rendant souvent nos vies extrêmement malheureuses et nous empêchant de voir le peu de bonheur qui nous entoure. Dans ce court roman Francesco Marone propose une variation sur ce thème. Son narrateur et protagoniste est le veuf de 77 ans, Cesare Annunziata, un grincheux de première classe, aux traits sexistes et machistes, très égocentrique et même narcissique. Autant de traits de caractère qui devraient le rendre particulièrement antipathique. Mais Cesare a apparemment un autre côté : il est clairement capable d'empathie et est même prêt à aider ses proches, comme la vieille voisine de la copropriété de Naples où il vit. Cela donne un certain charme à ce misanthrope.
Le narrateur Cesare nous confronte constamment aux côtés négatifs et positifs de son personnage, à travers des rencontres, des dialogues, des flashbacks et, surtout, beaucoup d'introspection. L'histoire principale tourne autour de la jeune et séduisante voisine Emma qui vient d'emménager dans l'appartement à côté de lui. Il s'avère bientôt qu'Emma est maltraitée par son mari agressif. Et apparemment, il y a suffisamment de chevalerie dans Cesare pour qu'il prenne son sort à coeur. Cela deviendra l'élément dramatique de ce roman.
Marone a divisé son livre en chapitres courts ce qui le rend digestable (je l'ai lu en italien, donc ça m'a aidé). Même si les méfaits de Cesare peuvent parfois vous agacer, l'histoire contient de nombreux éléments comiques, et évidemment aussi un côté tragique ; on peut donc la qualifier de véritable tragi-comédie, aux allures de feuilleton. À la fin, Marone fait Cesare donner une longue liste de tout ce qu'il aime, les grandes et les petites choses de la vie. C'est attachant à lire, certes, à la limite du ringard, mais ce faisant, l'auteur a donné à son livre une tournure qui n'est pas tout à fait cohérente avec le personnage de Cesare, et qui du coup en fait un peu un 'feel good' roman. Pourtant, ce fut une lecture agréable pour moi ; et le contexte napolitain y a certainement contribué.
Commenter  J’apprécie          60
Quel délice ce roman ! Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est une petite bouffée d'air frais. Il peut sembler léger de prime abord mais traite de sujet délicat comme la solitude, la vieillesse ou la violence conjugale. Et ce à travers l'intimité de Cesare, un septuagénaire, qui n'a plus le temps de faire semblant et qui mène sa vie comme il l'entend ! Saupoudrait d'humour, nous allons retracer la vie de ce papi atypique mais aussi faire la rencontre de sa nouvelle voisine de palier. C'est cette dernière, qui va bouleverser ses habitudes et l'amener à se dévoiler …
Commenter  J’apprécie          60
Cesare Annunziata a 77 ans et il est arrivé à un point de sa vie où il veut profiter des dernières années qu'il lui reste à vivre. Un peu bourru mais plein d'énergie, il n'en fait qu'à sa tête. Il ne tient pas compte des recommandations médicales, il se fait passer pour un carabinier à la retraite et n'hésite pas à dire leurs quatre vérités aux gens.

Et même s'il se dit "trop pris par sa propre personne pour s'occuper des autres", il ne cesse de proposer ses services à son voisinage, allant même jusqu'à aider une voisine en prise avec un mari violent.

Avec humour, Cesare nous emmène à la découverte de son petit monde: ses voisines, sa bonne amie Rossana, ses enfants avec qui les relations ne sont pas faciles, son épouse décédée...

Comme s'il parlait au lecteur, il nous fait part de ses réflexions, de ses expériences. Pour lui qui s'est toujours laissé porté par la vie sans faire de choix, le bilan de son existence est mitigé. Il réfléchit à tout le "non-fait" de sa vie et se dit qu'il est temps de vivre pour lui-même et de rattraper le temps perdu.

On découvre alors une personne qui a aimé au-delà du raisonnable mais qui, par manque de courage, par fierté ou parce qu'il pensait avoir la vie devant lui, n'a pas fait le pas décisif. Arrivé au crépuscule de sa vie, il regrette cette absence d'initiatives qui l'a fait passer à coté d'opportunités.

Au final, j'ai tout aimé de la tentation d'être heureux, aussi bien le style fluide de Lorenzo Marone que l'histoire en elle-même. Elle incite à ne pas rester spectateur de sa vie mais d'en être un acteur à part entière. Et on se prend finalement d'affection pour ce vieux monsieur acariâtre mais qui a le coeur sur la main.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (211) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
839 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}