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Mon grand frère avait eu ce livre en cadeau, j'étais encore petit et la quantité de texte a dû me rebuter, et puis le livre a disparu, prêté à un ami qui ne l'a pas rendu, perdu dans un déménagement...
J'ai réouvert ce livre récemment, pensant y retrouver quelque madeleine de Proust, mais à part 3 ou 4 vignettes marquantes (dont Enak qui joue avec le chien !?), je ne me souvenais de rien. En fait, je n'ai sans doute jamais lu l'histoire avant ce jour. Il est vrai que l'écriture si petite, la quantité de texte, et le nombre de vignettes par planche (15 à 17 !) rendent la lecture fastidieuse. L'histoire est trop longue, un peu compliquée et certaines évolutions du scénario paraissent abruptes et trop rocambolesques : comment par la suite de la tempête échouent-ils juste sur l'île qu'ils recherchaient en plein Océan Atlantique. Et le personnage d'Enak apparaît comme un cheveu sur la soupe page 17, car à l'époque (1952) on changeait le scénario en cours de parution dans le journal de Tintin sous la pression des lecteurs. Cela donne des situations presque gênantes de retrouvailles et de consolations, d'enlacements... le personnage fini par agacer.
Heureusement, malgré tous ces défauts qui font de cet épisode un opus assez faible de la série, on retrouve les ingrédients qui font sa qualité : dessins documentés et précis, suspense, aventure, intrigue, complot... Et ce qu'il y a de formidable dans cet épisode c'est l'aspect uchronie, "steampunk d'antiquité", avec ces machines à vapeur, ces loupes géantes, les feux grégeois... qui font toute l'originalité de cette histoire. Peut-être qu'une aventure en 2 ou 3 volumes aurait pu déboucher sur une grande BD, il ne manquait pas grand chose...
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Cet opus des aventures d'Alix ne manque pas de charmes. Au programme : traitres, aventures nautiques, bagarres, séparations et retrouvailles, explosions et anticipation. Mais... Mais...
Chez Jacques Martin, on sent toute la faiblesse d'un scénariste et dessinateur qui a du mal à découper, allonger ou restreindre ses idées. Et des idées, il en a beaucoup trop pour un simple album. Alors c'est du texte à foison, ici étrangement à la main, illisible, bouffant les images comme sur les pages 34 et 37, c'est des rebondissements inutiles, des redondances.
L'ensemble attire par de belles trouvailles mais repousse par la fatigue visuelle et les redites.
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Nous sommes face à un classique de la bande dessinée, dans la tradition de la ligne claire et d'une large part laissée au texte, à l'image de ce qu'à pu faire un E. P. Jacobs. Il est certain que la mise en couleur est également d'époque avec des couleurs un peu fades, mais les nostalgiques apprécient aussi...
Le grand attrait de cet album, c'est son scénario, pleind e rebondissements, avec un ennemi fidèle, comme dans les bonnes séries d'autrefois; Jacques Martin s'est laissé aller à un peu d'anticipation, mais une oeuvre imaginaire ne doit elle pas parfois laisser un peu de place à la fantaisie. Dans les aventures d'Astérix, ce dernier ne fait-il pas un voyage en Amérique ?
Les histoires d'Alix nous permettent de découvrir des civilisations de l'antiquité : c'est Carthage cette fois qui est à l'honneur. Il y a un souci de véracité chez l'auteur. Il est certains par exemple, que l'usage du pétrole ou du bitume comme instrument de guerre était connu dans l'antiquité et utilisé par exemple chez les Perses. Ce souci historique n'est pourtant pas toujours de mise; Dans le précédent album, le graphisme insistait un peu trop sur le lien entre gaulois/celtes et mégalithes avec des menhirs très présents dans le village gaulois. On note aussi quelques invraisemblances : comme Alix débarquant à peine sur une île et faisant d'emblée confiance au premier venu en sachant d 'emblée que c'était probablement un ami... C'est bien peu humain comme réaction. le graphisme peut rester un peu maladroit dans ses perspectives avec parfois des personnages qui ont des bars d'enfant.
J'ai quand même passé un très bon moment de lecture.
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Cet album emprunte encore un graphisme similaire à celui d'E.P. Jacobs.
L'histoire y est touffue mais passionnante, qui nous emmène dans les secrets de cette île...maudite.
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Troisième tome de la série Alix, L'ile maudite entraine d'abord notre héros à Carthage, qui semble être un lieu propice aux complots.
Poursuivant son vieil ennemi Arbaces au bord d'une galère, Alix va dépasser les frontières connues du monde romain en franchissant les colonnes de Hercule et en s'aventurant sur l'océan Atlantique.
Il y découvrira une ile, une ile maudite et devra affronter beaucoup d'ennemis pour venir à bout de cette aventure où l'on ne s'ennuie pas une seconde.
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Alix doit enquêter à Carthage qui subit des attaques bien étranges. Entre science, uchronie et technologie, Alix va vivre une aventure particulière.
Jacques Martin se lance dans une histoire qui fleure bon la science-fiction et les légendes ; une histoire passionnante et toujours très dense et très intense… on sent que le cadre de la bande-dessinée semble un peu serré pour le développement des aventures d'Alix.
Une aventure qui pourrait faire passer Alix pour le Tintin de l'Antiquité tant les rapprochements sont nombreux : intelligence, chance, jeunesse, ennemi récurent, aventures extraordinaires, des amis un peu partout…
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On commence sur la cité de Carthage et on fini sur l'île maudite. Alix est très futé et comme par miracle il réussit à trouver son ami: Enak la traversée les fera échouer sur une île déserte, mais peut être qu'el ne l'ai pas? L'ennemi depuis longtemps vu dans plusieurs autre bande dessinée de la série d'Alix , Arbacès dirige et survie toujours au catastrophe qui l'entoure. Ce sera t'il la même chose cette fois? Bonne lecture!
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L'Ile maudite clôt avec un certain panache, ce que l'on pourrait qualifier de trilogie introductive à la série Alix. Si les trois premiers albums nous livrent tous une histoire indépendante, il est intéressant de les lire dans l'ordre de manière à pouvoir suivre les confrontations entre Alix, Enak et un ennemi changeant et curieusement bien connu.

La série Alix est quelque peu particulière, d'une autre époque. de nos jours, il est devenu exceptionnel de voir une même personne assurer à la fois le dessin et le scénario d'une histoire aussi longue, complexe et riche en rebondissements ! de fait, il s'agit d'une véritable odyssée dont il est question ici. Après une enquête rapide qui nous permet de découvrir la Carthage romaine, Alix se voit contraint d'embarquer afin d'affronter un ennemi inconnu et de faire au passage des découvertes aussi originales qu'imprévues.

Tout cela est bel et bien... sauf que quelques déceptions viennent gâter le plaisir. Ainsi les circonstances semblent toujours devoir se plier aux exigences. Certaines incohérences heurteront le lecteur attentif. Les innovations développées ici peinent également à convaincre. L'auteur aurait-il franchi le pas de trop, en misant un peu trop sur les anachronismes et le fantaisiste ? le final est pour le moins explosif et trop haletant, tout cela est-il vraiment nécessaire ?

Malgré tout voici un bon moyen pour achever la découverte d'une série de bande dessinée, qui demande du temps pour être découverte... et une âme d'enfant pour être appréciée à sa juste valeur !
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J'ai laissé le temps s'écouler avant de reprendre la série Alix. Malgré tout, j'ai toujours du mal à m'y intéresser. Pourtant la couverture m'a beaucoup plu. L'histoire était distrayante, intrigue et aventure au rendez-vous. Cependant, à chaque fois c'est pareil, la mayonnaise a du mal à prendre, me concernant, beaucoup de texte et des dessins trop petits. Je vais continuer, mon fils m'a vendu du rêve pour la suite : le meilleur est à venir !
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J'vais pas me faire des amis avec cette critique, désolé pour les fans de Jacques Martin. En général, j'aime, mais pas là.
En fait, j'ai pas du tout accroché sur ce numéro d'Alix, trop de dessins sur chaque pages, de quinze à vingt et une colorisation bien pâlichonne. Les textes ont, sur chaque case une énorme proportion, il y reste, sur certaines, à peine de la place pour dessiner un visage.
Et puis, surtout, ce qui m'a le plus gêné, c'est l'absence des femmes : y en pas. Une soixantaine de pages avec de quinze à vingt dessins, ça nous en donne environ un millier, et seulement trois femmes dont deux sont de dos ou de trois quart dos et présentes en tant que figurantes, aucune n'a de texte. A ce point-là ça frise l'indécence, ou alors elles n'existaient pas du temps de Carthage ? Va savoir. Mais alors comment ils ont fait pour se reproduire, avec seulement trois femmes ? Encore un mystère de l'Histoire ma bonne madame Michu.
Je ne vous parle pas du scénario, j'ai décroché dès le premier tiers et survolé le reste de la BD, m'attardant à compter les cases et à voir si des nanas y apparaissaient.
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