En un peu plus d'un an de lecture de BD, j'ai appris qu'il valait mieux quand je lis une série que je ne me gave pas, et que je lise les tomes les un après les autres en laissant passer un peu de temps.
Et pour cause de série en réserve, je ne respecte pas cette règle pour cette série, et j'en vois bien les effets. J'ai l'impression de toujours lire la même histoire.
Il y a tout de même un élément qui me gène beaucoup dans cet exposé des groupes fascistes américains : je m'étonne que les deux enquêteurs, personnages principaux de la série, ne soient pas plus connus de leurs "adversaires". Et cela gâche un peu la crédibilité du récit.
Commenter  J’apprécie         40
Atlanta, une ville où la majeure partie de la population est noire, mais où les blancs détiennent tout. le racisme est (de nouveau) omniprésent et les fantômes du passé bien vivaces.
Les deux agents de l'Anti-Klan Network poursuivent de vieux fachos, racistes jusqu'au bout des ongles, et qui ont plus de sang sur les mains qu'un boucher en fin de carrière. du sang humain. Ils ont réussi à se créer une nouvelle virginité sous prétexte qu'ils sont vieux, dans des hospices BCBG... c'est sans compter sur l'AKN...
Le scénario alterne le passé et le présent, mais la mise en couleur permet de distinguer les flashbacks... heureusement car au niveau du trait on retombe dans les approximations du début (cela s'était amélioré pour le tome 5 seulement)...
Rien à signaler... on a l'impression de relire un mélange des 5 tomes précédents. Et comme toujours, en l'absence d'informations complémentaires, impossible de savoir où s'arrête le réel et où commence la fiction.
Commenter  J’apprécie         20
La pyramide, c'était le réseau d'alerte et de mobilisation de l'Anti-Klan Network. Plus d'un millier de militants dans le sud. Le premier appelait deux personnes, qui, chacune, en appelaient deux autres, qui en... (p.44)
Le fichier indique plus de 21.000 dossiers pour les vingt dernières années. Autant chercher une lueur d'intelligence dans l'oeil de G.W. Bush ! (p.36)
Seeger a écrit We shall overcome pour la grande marche de 1963. Le Boss a raison de la reprendre. Il reste tant à faire ! (p.17)
J'suis pas ta soeur, Oncle Tom ! Va te faire défriser et demande à Michael Jackson le nom de ses pilules pour blanchir ! (p.22)