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4,3

sur 2397 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après un tome 3 sensationnel, je m'attendais forcément à une baisse de rythme (sinon le royaume de Westeros aurait été totalement dépeuplé à la moitié de ce quatrième volume). Toutefois, le choix de l'auteur est assez déconcertant, puisque la plupart des personnages-clés sont laissés au placard. À la place, une foule de nouveaux personnages font leur apparition : certains points de vue étaient nécessaires (ce qui se passe à Dorne notamment), mais il faut reconnaître que ces nouveaux arrivants font pâle figure face à leurs prédécesseurs.

Point de vue intrigues, on a un peu l'impression de tourner un peu en rond : les châteaux qui devaient logiquement tomber tombent, les familles qui devaient logiquement se rallier se rallient ; La quête de Brienne est assez ennuyeuse, puisqu'elle ne rencontre que fausses pistes et personnages secondaires (ou même tertiaires) ; Littlefinger n'a aucun adversaire à sa mesure dans les Éryés.

Seul point vraiment intéressant, l'évolution de la religion : cantonnée jusque là à un rôle purement décoratif, elle prend enfin de l'ampleur. La guerre civile a jeté des centaines de villageois sur les routes, qui se tournent vers le brigandage ou le fanatisme. Aux guerres politiques vont bientôt se mêler les guerres de religion. de quoi donner l'eau à la bouche !

Ce tome était peut-être nécessaire, mais on reste sur sa faim : on avance dans intrigues qu'à pas de fourmis et le rythme ne s'accélère vraiment que dans les cent dernières pages. L'auteur nous laisse en plan aux instants cruciaux, alors qu'il justifie ses choix de ses personnages par sa volonté de « ne pas trancher à peu près au milieu [de l'histoire] et de conclure par l'annonce "À suivre" » ! le fourbe !

... À suivre !
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Tu sais comment s'appellent les soldats de Jon Snow ?
Des snowtroopers.


Maintenant que le jalon de ma carrière du Popeck de la fantasy est posé, réglons son compte à la série télé. Game of Thrones, j'ai vu en tout et pour tout l'épisode 1 de la saison 1. Une fois et demi. La première demi-fois, le pilote de GoT Airlines m'a emmené direct dans un trou noir : je me suis endormi avant la moitié. La deuxième, j'ai tenu jusqu'au bout, je me suis ennuyé… et j'ai regretté de ne pas avoir piqué du nez.
Au rythme escargotesque de parution en librairie, je retenterai sans doute l'opération, ne serait-ce que pour connaître la fin de l'histoire que j'attends depuis plus d'années que je n'ai de doigts pour en compter. Ma chère et tendre raffole de Game of Thrones, je n'aurai pas loin à aller pour mettre la main sur l'intégrale des DVD. J'espère que j'accrocherai mieux à la prochaine tentative… Mais j'en ai tellement marre d'attendre la suite sur papier que je serais prêt à me taper l'intégrale des Feux de l'amour, c'est dire où j'en suis rendu d'impatience (et d'irritation, parce qu'il faut reconnaître que Martin se moque du monde).
Les bouquins, je les ai lus, ce qui m'a permis d'avoir une paix royale pendant les cinq premières saisons de la série TV. Dans le genre dissuasif, la menace de spoiler qui allait mourir, quand et comment valait tout l'arsenal nucléaire du monde. Je tenais la planète par les noix, j'étais le maître de l'univers et c'était bon ! Un grand pouvoir implique non pas de grandes responsabilités mais d'en abuser, je ne me suis pas gêné. Niveau sadisme, les Stark, Lannister et consorts peuvent se rhabiller.


En VO, la série de bouquins s'appelle A Song of Ice and Fire, elle compte cinq volumes parus sur un total de sept prévus. A Game of Thrones est le titre du premier tome.
J'avoue avoir été estomaqué de voir autant de gens découvrir l'existence de cette saga lors de son adaptation sur petit écran ! Ce n'est pourtant pas un cycle tout jeune, démarré en 1996. Au siècle dernier, tu imagines ? À l'époque, les dinosaures gambadaient encore dans nos vertes prairies. ‘Fin bref, je croyais que tout le monde en avait au moins entendu causer à défaut de l'avoir lu. On parle quand même d'une oeuvre majeure de la fantasy. Bon ben faut croire que “tout le monde”, c'étaient en fait les geeks, les rôlistes et les gastro-entérologues. Après, on ne va pas se plaindre, la série a amené un paquet de gens à la lecture et c'est très bien. Pour une fois que la télé pousse à une activité intelligente…


En VF… Il va être difficile de ne pas épuiser le champ lexical de la scatologie.
Aussi bien en grand format (Pygmalion) qu'en poche (J'ai Lu), la série a été charcutée pire qu'un cochon dans une usine de saucisses. Un surdécoupage frénétique a transformé les cinq volumes initiaux en quinze ! À noter que les deux responsables s'étaient déjà pris pour Jésus multipliant le brignolet en réservant un sort analogue à L'Assassin royal de Robin Hobb (9 livres en VO, 19 en VF). Avec Martin, c'est mot compte triple pour grimper à quinze, soyons fous ! Paraît-il, pour des raisons de coût. Coût à l'économie pour l'éditeur ou à la tonte pour le lecteur ? Vous dérangez pas, je vais répondre. Si je compare les quinze volumes poche, soit 121 €, aux cinq semi-poche édités après coup pour respecter le format initial, soit 86 €, la différence est notable et pas en faveur du lecteur : facture gonflée de 50%, merci bien.
J'ai été bien inspiré d'emprunter les premiers tomes plutôt que d'investir dans ce gouffre plus profond que celui de Helm. Pour l'achat, je me suis rabattu par la suite sur le semi-poche. Vu les dimensions (19 cm x 13 cm pour 800 pages d'épaisseur), faudrait parler de semi-grand-format – soit une façon alambiquée de dire moyen. Je ne te raconte pas la taille des poches et du froc XXXXXXXXXL pour fourrer des engins pareils. Cette version rectifie le tir de la ribambelle en folie pour retrouver le découpage initial. Quand même, une question : étant donné que chaque roman d'origine possède un titre, pourquoi ne pas l'avoir repris ? A Game of Thrones devient L'intégrale 1. Ah y a pas à dire, ça vend du rêve… Peut-être que c'était trop dur à traduire ?
Et là, on arrive à un point noir beaucoup plus grave qu'une avalanche de volumes : la traduction. le style m'a très vite rebuté, je me suis donc coltiné la totale en VO pour comparer (on s'occupe comme on peut…). Il y a pas mal d'aberrations. le direwolf devient un loup-garou, sauf que la bestiole ne correspond pas du tout à un garou. le gag “frappe-les avec le bout pointu” devient “frappe d'estoc”, soit un simple conseil d'escrime au lieu d'un trait d'humour. Certains noms sont francisés, d'autres non, quelques-uns se métamorphosent pendant la traversée de l'Atlantique pour on ne sait quelle raison (Salladhor/Sladhor, Tyene/Tyerne). La forme, j'ai cru mourir deux fois. La lourdeur et la longueur des phrases en français, sans parler des tournures ampoulées et des termes archaïques, dans le genre indigeste, ça se pose là, comme une pêche sur un trône (mort n°1). Dans ses tournures comme dans son vocabulaire, la VO est beaucoup plus tonique, directe et simple, en un mot moderne. On n'est plus dans l'adaptation d'une langue à l'autre mais dans la déformation et la trahison (mort n°2). Les quatre premiers tomes (ou douze en poche) sont de la même eau. Un autre traducteur a pris le relais pour le cinquième, avec un léger mieux.
Tu mets tout ça bout à bout, tu obtiens un parfaite honte au niveau éditorial, une insulte au lecteur comme à l'auteur.


De quoi elle parle, cette fameuse chanson de glace et de feu ? Il s'agit d'un mélange de fantasy épique et de thriller politique écrit à la façon d'un roman historique.
Fantasy, parce que l'univers est imaginaire, avec son lot de dragons, de morts-vivants et de magie. le surnaturel sert dans un premier de toile de fond, surtout véhiculé sous forme de légendes : contexte médiéval-fantastique, avec beaucoup, beaucoup de médiéval. le merveilleux – au sens littéraire du mot, parce que dans les faits, il s'apparente plutôt à du cauchemardesque – prendra davantage de place par la suite quand les ennuis XXL commenceront.
Dans les grandes lignes, tu trouves comme dans tous les univers de fantasy des terres septentrionales inhospitalières et peuplées de barbares, avec en prime une menace diffuse dont tu sais tôt ou tard qu'elle pointera le bout du nez. Un genre de mur d'Hadrien protège la civilisation de ces sauvageons. de l'autre côté, un État féodal, le royaume des Sept Couronnes, divisé en neuf provinces gouvernées par huit familles (Martin a eu le même prof de maths qu'Alexandre Dumas et ses trois mousquetaires qui étaient quatre, ceci explique cela). Deux saisons, l'été où tout n'est que prospérité, l'hiver où c'est la cata. Bien sûr, l'hiver commence à approcher (sinon, y a pas de tension dramatique). Alors par contre, pour un hiver qui soi-disant arrive, il se fait désirer. On bordure les 5500 pages de texte et il n'est toujours pas là, y a plus de saison, ma bonne dame…
Épique, c'est loin d'être le cas dans le premier tome, qui joue beaucoup dans le feutré. Cela dit, l'adjectif vaut pour l'ensemble du cycle. Il s'agit bien d'une chanson, pas au sens comédie musicale, mais comme dans La chanson de Roland ou les chants de l'Iliade et l'Odyssée. du drame, de la bagarre, des héros, des coups fourrés, avec beaucoup d'ampleur autour.
Thriller politique, parce que cette saga raconte avant tout une histoire de jeux de pouvoir pour s'asseoir sur le trône (d'où le titre américain du premier volume). Magouilles, complots, trahisons, assassinats, mariages d'intérêt… On se croirait dans la Rome impériale vu la vitesse à laquelle les monarques, leurs héritiers et les prétendants se font dézinguer et remplacer. Loin d'être un fauteuil confortable, le trône tant convoité s'apparente à un mix entre la chaise musicale et le siège éjectable.


Les trois premiers volumes sont excellents, très immersifs via les différents points de vue adoptés, à la fois dépaysants côté univers et réalistes côté personnages. Parmi ces derniers, pas de gentils ou de méchants, rien que des gens gris qui font parfois des trucs bien et d'autres fois des choses atroces. Une histoire de choix entre volonté personnelle, devoir de classe, morale, pragmatisme, etc. avec un gros travail de psychologie des personnages autour des conflits intérieurs. Ces personnages sont nombreux, d'autant plus que beaucoup meurent, avec d'autres qui prennent le relais. Tous sont impliqués dans des tonnes d'intrigues de palais. Ces deux points mis bout à bout, vaut mieux disposer d'une bonne mémoire pour tout retenir de cet écheveau complexe.
Si on aime la fantasy sombre, le Trône de Fer fait partie des meilleurs cycles sur le marché…
… pour le moment.


Parce qu'il y a des défauts et certains semblent casse-gueule sur le long terme.
L'écriture semble en pilotage automatique depuis deux volumes. A Feast for Crows et A Dance with Dragons ont tout de tomes de transition… sauf la taille requise. 2000 pages au total, plus d'un tiers de ce qui a paru… et pour rien ou à peu près. Ils auraient gagné à être élagués d'une bonne moitié pour n'en former qu'un.
Chaque épisode est plus épais que le précédent, avec toujours plus de longueurs. On sent de plus en plus souvent l'artifice qui tire à la ligne, avec des intrigues plus complexes que nécessaires (même les plans à tiroir des méchants de James Bond paraissent simplistes en comparaison), des reports gratuits de révélation à plus tard pour gratter du temps de suspens, une mécanique répétitive dans le défilé des personnages qui meurent pour être remplacés par d'autres qui meurent à leur tour pour être remplacés par d'autres et ainsi de suite ad infinitum.
Les personnages, justement, c'est sympa d'en buter (enfin, sympa, façon de parler, eux ne seraient peut-être pas du même avis). le fait est que le procédé change des romans où les héros ne sont jamais en danger réel pour pouvoir vivre des aventures jusqu'à la dernière page. Donc au début, oui, on tremble pour les protagonistes et ça fait un choc de voir claquer quelqu'un qu'on aime bien. Sauf qu'à fumer tout le monde à tour de rôle, au bout d'un moment, on finit par ne plus s'attacher à quiconque, blasé de voir les têtes tomber. À quoi bon s'intéresser à Untel puisque tôt ou tard il va y passer ? La question n'est plus de savoir si Machine va vivre ou mourir mais quand elle se fera déglinguer. À force d'investissement émotionnel à fonds perdu, on en arrive à reprendre ses billes pour ne plus les remettre en jeu. La mécanique finit par tourner à vide, comme une espèce de jeu à boire où on parierait sur le prochain cadavre sans s'émouvoir de son sort.
Drame d'une série qui est devenue peu à peu un Dallas de fantasy. Interminable. Au sens le plus strict du mot, vu comment Martin semble avoir du mal à la terminer. Les délais d'écriture tournaient autour de trois ans pour les tomes 1 à 3, ils ont doublé pour les 4 et 5 et ça empire. le 6 était annoncé pour 2015 ; de report en report, nous voilà en 2019, soit ans après le dernier titre sorti… et toujours rien. L'hiver doit être bloqué par sa propre neige, parce qu'il n'arrive pas bien vite. Surtout sachant que derrière il reste un septième et dernier volume (à ce rythme en 2030) et que Martin n'exclut pas un huitième si l'histoire le justifie (en 2040 ? 2050 ?). L'histoire… ou les ventes ? Mec, vu comment tu galères par rapport aux livres prévus, est-ce pertinent de rajouter une couche dont tu ne verras jamais le bout ? Finis déjà le programme, si possible avant le prochain millénaire.


Vu la lenteur forcée des deux derniers titres parus, j'ai très peur pour la suite. En plus, la série TV aura fini l'histoire avant l'auteur, sacré cas d'école. Va raconter de l'inédit et du passionnant après ça…
Peur d'un tome 6 inutile, juste pour remplir en attendant le final. Peur d'un tome 7 qui risque de s'achever sur un “tout ça pour ça”, un coup de fraîcheur très éloigné du super blizzard annoncé et attendu. Vingt ans que j'ai démarré ce cycle, toujours pas d'hiver ! La période maillot de bain et torse nu traîne en longueur...
Lien : https://unkapart.fr/le-trone..
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Jusque là, j'étais persuadée que l'intégrale 2 de GOT était la moins bonne, car le premier a introduit de super personnages et le 3 a achevé leur évolution, l'intégrale 2 m'apparaissant alors comme un livre de transition où les actions s'étirent.
Mais je suis désormais persuadée que l'intégrale 4 est la moins bonne. Trois des personnages les plus récurrents de la saga - Daenerys, Tyrion et Jon - sont complètement absents, alors qu'ils sont justement mes préférés. Mais ne vous en faites pas ! vous avez toujours Brienne et Samwell qui ne manqueront pas de vous captiver - rire jaune.
Pourquoi une intégrale sur deux est-elle toujours si lente, si longue et en même temps si vide ? du Martin tout craché.
Je n'ai pas détesté cette lecture, les Lannister étaient toujours intéressants à suivre, mais je n'en peux plus de certaines répétitions. Cersei qui continue de vouloir frapper et tuer tout le monde - qu'on la mette en laisse ! Arya qui erre et erre et erre encore. Sansa constamment enfermée, recherchée et violentée.
Je sais que le livre suivant sera plus captivant, mais ma déception est vive. Il serait temps que cet auteur apprenne à mieux repartir l'action, quitte à créer moins de personnages car il n'en manque pas, et à écrire plus vite, aussi - cela fait plus de 10 ans que les lecteurs attendent l'intégrale 6... sans compter qu'il y en aura 7 au total.

PS : bien sûr, je sais que l'auteur tient à faire 7 tomes pour les 7 couronnes - tout comme Rowling a fait 7 tomes pour les 7 années à Poudlard - mais ce choix, bien que logique en théorie, m'apparaît si regrettable en pratique... On aurait facilement pu retirer 1 ou 2 tomes à la saga sans que ça ne bouscule tout. Par exemple - et je m'excuse d'avance pour la taille de ce PS - Brienne passe tout le tome à rechercher, en vain, Sansa. N'aurait-il pas été plus judicieux de couper ses chapitres, inutiles ?
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Moins emballée par ce tome que par le précédent. J'ai d'ailleurs mis beaucoup plus de temps à le lire, et j'ai eu besoin de deux ou trois longues pauses.

Le fait que ce livre se concentre sur King's Landing et ses alentours fait qu'un certain nombre de personnages manquaient.
Sansa et Jaime était les deux personnages que j'avais le plus de plaisir à suivre (ce qui était loin d'être gagné pour Jaime).
Les autres personnages ne me sont pas désagréables, mais la quête de Brienne n'est pas des plus folichonnes, idem pour le voyage de Sam. Et Cersei plonge de plus en plus dans la démence...
Ce n'était pas désagréable d'avoir un meilleur aperçu de Dorne, mais on reste un peu sur sa faim car il ne se passe pas grand chose.

Les derniers chapitres sont plus rapides et il y a plus d'action et de rebondissements, ce qui laisse le lecteur sur une meilleure impression.
La suite au prochain tome, avec d'autres personnages donc.
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Avec « Un festin pour les corbeaux » de G.R.R. Martin, tome 12 du Trône de fer, nous finissons notre périple au Sud du Royaume des sept couronnes. L'intrigue semble voguer sur les paroles des prophéties et aussi parfois se perdre sur des quêtes secondaires ; avec des personnages ou des passages d'histoire difficiles à se remémorer. Certains protagonistes sont en mauvaise posture alors que d'autres tentent de faire face. Au prochain volume, nous partons dans le Nord.
(chronique complète : http://livrement.com/2015/11/17/un-festin-pour-les-corbeaux-g-r-r-martin-le-trone-de-fer-tome-12/)
Lien : http://livrement.com/2015/11..
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Malgré mon amour pour la saga, j'avais vraiment hâte de finir cette intégrale pour passer à autre chose. Même si j'ai préféré ce tome au précédant, je reste tout de même sur ma faim depuis le début de cette intégrale. Je comprends le choix de l'auteur de ne pas mélanger tous les points de vue pour ne pas produire un effet brouillon mais le fait est là : je me suis beaucoup ennuyée pendant ma lecture.

Les deux personnages réellement mis en avant sont toujours Cersei et Jaime. La première est toujours obsédée à faire tomber Margaery, nouvelle reine qui, selon la reine-mère, pourrait courir à sa perte. Seulement, elle est tellement prête à tout qu'elle ne fait aucune attention aux conséquences de ses actes et aux coups de bâton qui pourraient lui retomber dessus. Jaime s'occupe de son côté du territoire de Vivesaigues en tentant de l'extirper des mains de la famille Tully afin de le donner aux Frey, tout en punissant ceux de cette famille qui ont participé aux Noces Pourpres. Il tient un rôle difficile, et j'ai été contente de le retrouver loin de la cour, et surtout loin de sa soeur, et de le voir prendre les rênes.

Brienne a réussi à davantage m'intéresser ici, surtout à la fin du tome. Elle m'a fait quelques frayeurs et j'ai très envie de découvrir la suite de ses aventures. Certaines morts présumées dans cette intégrale ou à la toute fin de la précédente ne seraient apparemment pas fortuites et laisseraient place à de grands moments par la suite. Tout ce que je veux maintenant, c'est retrouver Tyrion, Jon, Davos et Stannis, davantage d'Arya et de Sansa,etc... Bref, savoir enfin ce qui est arrivé à tous ces personnages au coeur de la saga.
Lien : http://entournantlespages.bl..
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« Enfin ! » ai-je envie de dire ! « A feast for crows » fut assez longue et pénible, il faut bien l'avouer…
Bien que sur certains points, la lecture fut tout à fait intéressante ! Tout d'abord, l'action se concentre donc sur Port-Réal et les îles de fer. Concernant, l'action sur les îles de fer, je ne voyais pas trop l'intérêt d'écrire autant de chapitres qui ne servent au final pas à grand-chose, puisque cela fait un nouvel ennemi pour notre princesse aux dragons. Je ne comprends pas trop où George Martin veut en venir sur certaines choses… J'espère simplement que tout cela va finir par mener quelques parts, car le récit commence à traîner un peu trop en longueur.
Quant à l'action sur Port-Réal, on voit les actions stupides de notre cher Cersei qui enfin risque de prendre à revers tout ce qu'elle avait entreprit depuis le début de l'histoire. Notre cher Jaime devient par contre quelque de plus censé quand il ne se trouve plus à proximité de sa tendre et bien-aimée soeur. Brienne est toujours sur la route à la recherche des filles Stark, je dois dire que les chapitres la concernant fut les meilleurs, avec de l'action et parfois des combats. Tandis que la fin est assez mystérieuse pour son personnage et son avenir en « suspend ». On apprend par son récit, le sort que Sandor Clegane a subi, mais personnellement, je n'y crois pas vraiment….
Les chapitres dédiés à Sansa et Arya Stark sont vraiment vagues et sans intérêt, on n'en apprend pas vraiment sur leur avenir. Légèrement concernant Arya qui se trouve en mauvaise posture à la fin du tome. Les deux soeurs apprennent également que leur frère, Jon Snow se trouve désormais le lord commandant du mur. Arya rencontrera d'ailleurs Samwell Tarly, bien que ce dernier ignore sa véritable identité. Il est d'ailleurs amusant de voir que Sam rencontre frère et soeur de Jon ! D'ailleurs, les chapitres concernant Sam nous révèle pas mal de choses et bien plus sur l'histoire de Aemon Targaryen. En fin de récit, Sam se retrouve parmi d'étranges individus qui franchement ne m'inspirent pas confiance.
Quant à l'écriture de l'auteur, elle reste semblable aux précédents tomes. Certes très bien écrits, mais parfois un peu trop lourd à mon goût et on a du mal à se plonger dans le récit.
Malgré tout, j'ai hâte de découvrir la suite et surtout avec les personnages les plus intéressants. Vivement que l'intégrale 5 sorte aux éditions j'ai lu début mars ! (coïncidence ou pas, juste avant la nouvelle saison de « Game of thrones »).


Lien : http://skoldasy-books.eklabl..
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Difficile d'aborder ce livre sans faire de spoiler, mais je vais tenter le coup… en commençant par les dernières pages :
GRR Martin s'adresse à nous, lecteurs impatients, nous révélant qu'une partie des personnages principaux n'ont eu droit à aucun chapitre dans l'intégrale 4 mais seront bien présents dans l'intégrale 5, qui se déroule en parallèle.
Nous suivons ainsi majoritairement des personnages féminins : Cersei, Brienne, Arya, Alayne, Asha, Sansa, Arianne. Jaime et Samwell sont là aussi et de temps en temps, de »nouveaux » personnages font leur apparition.

Bien que cet intégrale 4 soit moins palpitante que la précédente, la fin laisse deviner quelques passages jubilatoires. le temps des changements est venu et ce, pour chaque personnage.
S'il y a déjà beaucoup de Rois en lice pour le Trône de Fer, les Reines ne sont pas en reste et elles aussi, jouent au jeu du Trône. On découvre ici de fortes personnalités, comme Arianne de Dorne. Mais un caractère bien trempé suffit-il à déjouer le destin ?

Si je me suis ennuyée sur certains chapitres, j'avoue qu'avec un peu de recul, les pièces commencent à s'assembler pour former une oeuvre qu'il me tarde de contempler dans son ensemble.

Vivement la suite.
Lien : http://lamagiedesmots.be/tro..
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Cinq années auront été nécessaires à George R.R. MARTIN pour écrire et publier le quatrième tome de son Trône de fer aux Etats-Unis. Deux années supplémentaires se seront écoulées pour venir à bout de la traduction et de la publication française. Il est vrai que c'est Pygmalion qui sévit et que cet éditeur a souvent la fâcheuse manie de ne publier que des morceaux de roman. En l'occurrence, il lui en aura fallu trois publications successives pour venir à bout de A Feast for Crows, soit le chaos, Les sables de Dorne et Un festin pour les corbeaux.
Rappelons par ailleurs que la simplicité de l'intrigue (la lutte entre les prétendants au Trône de fer) doit être relativisée au regard du nombre de personnages mis en scène, celui-ci nécessitant une attention permanente de la part du lecteur pour ne pas se perdre dans le dédale des Maisons qui s'entredéchirent. Cette caractéristique ajoutée aux délais d'écriture, de traduction et de publication rend bien sûr l'exercice quelque peu agaçant, si ce n'est difficile.
George R.R. MARTIN semble d'ailleurs conscient du problème puisqu'il insère dans son récit de nombreux rappels des évènements passés et développe son intrigue autour d'une partie seulement des personnages connus, lesquels sévissent principalement dans la partie sud des Sept Couronnes. L'exercice demeure néanmoins complexe pour qui a lu les précédents tomes il y a plusieurs années ; il est totalement impossible pour le lecteur qui souhaiterait entamer le cycle en cours de route.
Tout cela étant posé, le lecteur retrouvera avec ce quatrième tome du Trône de fer les mêmes caractéristiques que dans les précédents, à savoir un récit axé sur la caractérisation des nombreux personnages, et une intrigue au déroulement particulièrement lent. S'il ne se passe finalement pas grand chose au regard du nombre de pages du roman, sa force c'est la façon dont l'auteur donne vie à ses personnages, et l'ambiance sombre et violente de son univers.
C'est d'ailleurs pourquoi le cycle continue d'être malgré tout d'une lecture agréable et que le lecteur referme Un festin pour les corbeaux en étant convaincu de lire la suite, quand celle-ci existera. A ce jour, soit cinq années après la publication de A Feast for Crows, le cinquième tome est toujours en cours d'écriture…
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À chaque tome de GOT, j'ai la même sensation : celle d'avoir vieilli de 10 ans le temps de le lire... l'histoire avance, lentement mais sûrement, mais lentement.
Je trouve intéressant et malin le choix de l'auteur de concentrer ce tome sur une moitié des personnages simplement, pas d'autre choix que de continuer la lecture de la saga pour retrouver les autres protagonistes. Mais ça a un côté assez frustrant tout de même, car cela nous sépare temporairement de certains éléments significatifs de la sage (par exemple les Autres, qui sont totalement absent de ce tome).
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