Ça y est, la bataille des rois est réellement lancée. L'Ombre maléfique entre vraiment dans le vif du sujet avec complots, assassinats, alliances et chantages. Et si l'on ne suit pas toujours (hormis Tyrion et Stannis) directement les potentiels candidats à la couronne comme Robb, Renly ou Joffrey, on ne perd pas une miette des avancées et défaites de chaque clan. Mais, il n'y pas pas que la guerre pour le Trône de fer qui est en jeu, et c'est bien là tout le sel de cette saga tant appréciée. Effectivement, si la politique du royaume reste omniprésente, George R.
R. Martin continue de s'intéresser à des destins très éloignés des considérations pour le pouvoir royal.
Tous ces destins très éloignés les uns des autres forment une toile d'araignée très minutieusement travaillée par son auteur. Car, c'est lorsque ces personnages se rencontrent (ou se rencontreront dans le futur) que l'on se rend compte du talent d'écriture de Martin pour construire ses personnages et leurs intrigues.
Dans la lignée des tomes précédents, L'Ombre maléfique avance d'un grand pas dans la guerre pour le Trône. Aussi, si le surnaturel pointait déjà le bout de son nez avec les Autres au Mur et la naissance des dragons à Essos, ce quatrième tome laisse pleinement surgir une vraie forme de magie au sein de l'univers avec la prêtresse Mélisandre, une forme sombre, nourrie par les ombres et les ténèbres. de ce côté-là, on peut également penser aux rêves verts et aux rêves de loup autour de Bran qui tente toujours de comprendre les paroles de la
Corneille et son propre rôle à jouer avant l'arrivée de l'hiver. En définitif, et même si la traduction reste assez ampoulée, nous obligeant à rester concentré pour tout comprendre, ce quatrième tome est le plus riche et le plus abouti depuis le début du Trône de fer.
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