Un lâche peut être aussi brave que quiconque en l'absence de tout danger. Et chacun remplit ses devoirs quand les devoirs en coûtent rien. Avec quelle aisance se suit, dans ces conditions, le chemin de l'honneur ! Mais tôt ou tard vient pour tout homme l'heure où cesse l'aisance, l'heure inéluctable des choix contraignants.
La peur est plus tranchante qu'aucune épée. Qui a peur de perdre a déjà perdu.
Le cœur ment, la tête joue cent tours, les yeux seuls voient juste. Regarde avec tes yeux. Écoute avec tes oreilles. Goûte avec tes papilles. Flaire avec ton nez. Sens avec ta peau. Que la pensée suive au lieu de précéder, et dès lors advient la connaissance de la vérité.
Lorsqu'on s'amuse au jeu des trônes, il faut vaincre ou périr, il n'y a pas de moyen terme.
Lui as-tu enseigné la prudence au même titre que la bravoure ? Lui as-tu enseigné l'art de s'agenouiller ? Tant de braves peuplaient les cimetières des Sept Couronnes pour avoir dédaigné les mérites de la souplesse.
Le sang tiède lui emplit la bouche et ruissela sur son menton. Le goût …, le goût la menaçait de nausées, mais elle se força de mastiquer, déglutir. A condition toutefois que la mère le mangeât intégralement, le cœur d'étalon était, aux yeux du moins des Dothrakis, censé procurer au fils vigueur, promptitude et intrépidité. Mais qu'elle répugnât au sang ou vomît la viande, et les présages en étaient moins fastes : l'enfant risquait de venir au monde soit mort-né, soit débile, ou monstrueux, voire de sexe féminin.
Quand on se bat contre écus sonnants, on n'est fidèle qu'à sa bourse.
La seule chose à faire est d’ouvrir les yeux. Le cœur ment, la tête joue cent tours, les yeux seuls voient juste. Regarde avec tes yeux. Écoute avec tes oreilles. Goûte avec tes papilles. Flaire avec ton nez. Sens avec t’as peau.
Voici que débute ma garde. Jusqu'à ma mort, je la monterai.
Je vivrai et mourrai à mon poste.
Je suis l'épée dans les ténèbres. Je suis le veilleur au rempart.
Je suis le feu qui flambe contre le froid, la lumière qui rallume l'aube, le cor qui secoue les dormeurs, le bouclier protecteur des royaumes humains.
Je voue mon existence et mon honneur à la Garde de nuit. Pour cette nuit-ci comme pour toutes les nuits à venir.
On a beau marteler l'étain, si fort qu'on s'y prenne, on n'en fera jamais du fer, mais il n'en a pas moins son utilité.