Le trône de fer, tome 2 : Le donjon rouge

On a beau marteler l'étain, si fort qu'on s'y prenne, on n'en fera jamais du fer, mais il n'en a pas moins son utilité.

- Le sommeil est le meilleur des médecins.

Ça, c’est bien d’un Stark ! Y a qu’eux d’assez dingues pour vous menacer, quand un malin vous supplierait...

- [...] un seigneur, lui, doit apprendre à obtenir parfois de la diplomatie ce que ne garantit la force.

- [...] Nos passions nous détruisent toujours, petit. Rappelle-toi ça.

Mais quoique leurs visages lui fussent, à l'époque, aussi familiers que le sien propre, il n'est jusqu'aux souvenirs que l'on s'était juré de n'oublier jamais qui ne s'estompent au fil des ans.

Il est souvent malaisé de faire le partage entre la bêtise et le désespoir, marmonna mestre Luwin.

Si les temps sont susceptibles de changer, l'homme est immuable.

La plupart d’entre nous ne possédons pas tant de force d’âme. Que pèse l’honneur, contre l’amour d’une femme ? Que pèse le devoir, contre un nouveau-né qu’on étreint…, ou contre le souvenir d’un frère qui sourit ? Du vent, des mots. Des mots, du vent. Nous ne sommes que des créatures humaines, et les dieux nous ont créés en vue de l’amour. C’est là notre auguste gloire, là notre auguste tragédie.

Lorsqu'on s'amuse au jeu des trônes, il faut vaincre ou périr, il n'y a pas de moyen terme.