AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,07

sur 2849 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Dans ma vie, j'ai beaucoup lu, des romans surtout, qui m'ont transporté, ému, ennuyé, que j'ai oublié sitôt lus, qui m'ont surpris, remué ou étonné ( oui , j'ai lu Pierre Guyotat avec son langage inventé). Il a fallu qu'arrive mai 2018 pour que je lise Agnès Martin-Lugand et découvrir qu'il existe une littérature bien pire qu'un banal roman Harlequin ( oui, j'en ai lu aussi !) et appréhender pour la première fois le vertige du néant littéraire.
Oui, je sais, ces propos sont désobligeants pour l'auteure et ses nombreux lecteurs mais quand on vient de passer deux jours dans 300 pages de mots, de phrases, de dialogues creux et vides, on est forcément un peu grognon. Je vous résume l'affaire.
Hortense approche la quarantaine. Elle est belle, gracieuse car ancienne danseuse, formidable et enthousiaste pédagogue dans l'école de danse qu'elle codirige et vénérée par toutes ses élèves. Elle bosse avec deux très bons amis, eux aussi ex danseurs : Bertille, "Le feu sous la glace" mais "un seul de ses mouvements véhiculait une émotion époustouflante" et Sandro, beau, drôle et " dès que lui et son accent chaud ouvraient la bouche, on découvrait un homme d'une gentillesse et d'une générosité peu communes." (sic)
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Nous nageons dans la guimauve la plus pure. Ca dégouline jusqu'à l'écoeurement qui arrive page 12 ! Bien sûr, ça continue ... Hortense a un amoureux : Sébastien, employé aux MMA, gentil petit rondouillard un peu gagné par la calvitie et amateur de bowling le vendredi soir... Non, je rigole ! Vous ne croyez tout de même pas que dans ce genre de roman, la lectrice va retrouver un personnage aussi quelconque qui lui rappellera le mari qu'elle a ou qu'elle pourrait avoir ! Ici le mâle qui fait enfiler des dessous en dentelles à Hortense se prénomme Aymeric ( ça fait plus rêver non ? ). Il bosse beaucoup ( sans que l'on ne sache jamais ce qu'il fait ) pour se payer son 4x4 et son iphone10. Il est évidemment, grand, beau, tellement beau que lorsqu'il entre quelque part " son seul charisme irradiait une pièce".
Bref tout roule pour Hortense... enfin...pas tout à fait... il y a un petit hic... oh, une broutille dont elle s'accommode depuis trois ans ... Aymeric est marié !
Belle, électrisée dès qu'il apparaît ( quand il pose sa main sur son épaule, j'ose à peine vous le révéler... ça donne envie de l'embrasser!) mais cruche quand même, Hortense commence à agiter les quelques neurones qu'elle possède et se demande si finalement être la maîtresse de cet homme n'en fait pas "l'autre". ( Admirez l'originalité du propos franchement jamais évoqué en littérature). Et c'est lors d'une soirée entre amis ( et avec amant) que le drame va éclater. En descendant un escalier sans rampe mais avec des stilettos aux pieds ( pour accentuer le galbe du mollet et la chute de reins et ainsi exciter le beau mâle), elle choit et se fait une entorse ! le drame pour une danseuse ...et pour une maîtresse, car le bel Aymeric la préfère plus alerte et mobile pour purger son Popaul qui a de gros besoins ( 2 fois par semaine, le lundi et le jeudi de 22h à 22h30).
Là naît une intéressante question : " L'aime-t-il ?". Je ne donne pas la réponse, je ne veux pas spolier ! Alors, Hortense, toute retournée, aura besoin de repli, loin de Paris, dans une maison léguée par ses parents ( beaux, gentils, amoureux, généreux, etc...etc..), une bastide dans le Luberon ( pas un mobil-home dans un camping à la Grande Motte). Là-bas, auprès d'un couple d'amis ( beaux, gentils, amoureux, généreux, etc... etc...), elle réfléchira à son avenir...
C'est donc "au parcours émouvant de la prise de conscience d'une femme" ( je cite une soi-disant lectrice) que l'on est convié et qui, fort heureusement, croisera un homme qui sera bien désagréable au premier abord ( vous connaissez l'adage roman de gare : mâle disgracieux finit au pieu) mais qui finira ...allez...en choeur ... beau, gentil, amoureux, généreux, etc... etc...
Que dire de plus ? Côtoyer le vide abyssal d'une littérature de genre ne rend guère joyeux. Aucune lumière ne brille là-dedans. On n'y trouve aucune idée, aucun style, aucun sens du rythme, une psychologie de bazar mal achalandé. Pire, l'auteure n'arrive même pas à nous faire visualiser ses personnages ni les lieux qu'ils fréquentent. Tout est brossé à la truelle. Une banalité est suivie par un cliché qui précède un dialogue plat qui appelle un nouveau cliché puis une banalité puis un... C'est épouvantable !
Je sais Agnès Martin-Lugand a déjà vendu plus deux millions d'exemplaires de sa littérature. Ca devrait forcer le respect... mais non... ça m'interroge. L'école n'a pas dû faire son boulot, ni nos politiques qui adorent avoir des électeurs endormis, pour que l'on en soit réduit à pouvoir apprécier l'insignifiance. Comment en 2018, alors que la télé propose des séries bien écrites, bien dialoguées, qu'un éditeur comme Harlequin publie des romans légers mais bien faits ( voir Sophie Jomain), que la chick lit associe mordant et dérision, peut-on arriver à s'intéresser à un tel ramassis de lieux communs, de banalités, de situations niaises, de personnages aussi faux, factices ? Je sais ...la détente...l'envie d'oublier ce monde de brutes... OK ! Alors permettez-moi un conseil. Abandonnez Mme Marin-Lugand et son monde Télétubbies. Vous voulez rêver, vous détendre, lire facile...mais pas niais ? Allez faire un tour chez Agnès Ledig, Lorraine Fouchet, Françoise Bourdin même ( et tant d'autres), ces auteurs ne vous prennent pas pour des demeurés ou des vaches à lait diront les plus teigneux).
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
Commenter  J’apprécie          20227
Devant toutes les critiques positives sur ce roman postées sur Babelio, je reste sans voix. Ah, petite consolation, la critique la plus appréciée ne lui accorde qu'une demie-étoile, me voilà rassurée, je ne suis donc pas la seule à être passée à des années-lumière de cette histoire.
Avec "A la lumière du petit matin", je découvre Agnès Martin-Lugand, une autrice qui semble connaître un certain succès. Évidemment, tous les goûts sont dans la nature (et heureusement), mais une chose est certaine, si ses autres titres sont du même style, elle n'est pas pour moi.

Petit résumé : à presque 40 ans, Hortense ne vit que pour son amant Aymeric (marié et père de famille) et son métier (elle est prof de danse). Une entorse à la cheville va lui faire prendre conscience qu'elle est en train de passer à côté de sa vie... Entre le beau gosse infect qu'on a envie de gifler et la gourde de service pathétique, je ne sais quel personnage choisir, peut-être le médecin/bûcheron provincial taiseux mais serviable, qui entre en scène par la suite...

Je suis parvenue au bout de ma lecture (ce qui évite la demie-étoile) car je voulais voir jusqu'où on pouvait aller dans la bluette sentimentale écoeurante. Écrit à la première personne, ce livre m'a donné l'impression d'être le journal d'une adolescente attardée... et curieuse puisqu'elle lit le cahier contenant les confessions intimes que le client de sa chambre d'hôtes laisse traîner, la vilaine ! Je reconnais ne pas être fan de "feel good book", mais devant ce vide abyssal, j'ai l'impression d'avoir touché le fond.
Encore sous l'énervement d'avoir perdu mon temps, j'accorde un 3/20 à ce titre, n'étant pas sûre d'en vouloir connaître davantage sur l'auteure.
Commenter  J’apprécie          252
J'avais bien aimé "les gens" tome 1, du coup j'avais lu le tome 2 qui est très très moyen. Donc j'avais lu "Iris, entre les mains..." tome 1, c'est pas mal, du coup j'avais enchaîné sur le tome 2 "désolée..." qui est très très moyen.
Ne m'avouant pas vaincu, puisque beaucoup de monde semble apprécier la prose de Martin-Lugand (et parce que "les gens" tome 1 est bien) je me suis attaqué à ce "A la lumière..." ben là j'ai été scotché. Je n'ai jamais rien lu d'aussi mauvais et mal écrit, ah si en 1987 j'ai lu "l'évadé au sang bleu" de de Villedieu.
Aucune notion des temps de narration, aucune maîtrise de la plume, elle l'a écrit à la va vite pour répondre à une commande de son éditeur je pense. Ce n'est même pas un roman de gare (ou alors un petit trajet) car il se lit très vite, du coup ça fait un bouquin cher à la minute passée dessus. Un bouquins de plage ? oui peut-être parce qu'on peut surveiller les marmots qui vont se baigner, ça ne gêne en rien la compréhension de l'histoire.
J'ai rapidement songé à "la confiture ça dégouline..." des Frères Jacques, puis "ça dégouline d'amour... c'est un pudding bien lourd...autant de mièvrerie nappée de crème pâtissière..." d'Anaïs. C'est sirupeux et dégoulinant, c'est de la guimauve, c'est en effet affligeant de mièvrerie cul-cul. C'est parsemé "alors il éclate de rire", "je la regarde et j'éclate de rire". Tiens, challenge pour celles et ceux qui auront le courage de le lire : compter les "éclate de rire".
L'histoire tient en une phrase : elle est trentenaire et n'a qu'un amant qui est marié, elle trouve un malheureux et le rend heureux sous le soleil provençal. Bien entendu comme toutes les soap series dont TF1 et M6 ont le secret le malheureux est potentiellement riche puisqu'il est médecin !
Aïe n'en jetez plus, ou alors jetez le livre.
Commenter  J’apprécie          90
Une histoire trop longue avec des dialogues assez creux (beaucoup trop de "tu vas bien?"), un suspens inexistant ou presque qui décrit une héroïne narratrice prise entre une blessure physique et une autre amoureuse ; les deux qu'elle s'inflige, en quelque sorte. Certains dialogues très relâchés, qui ne cadrent pas avec le portrait auquel on s'attend d'Hortense, tendent à la décrire, pour moi, comme une femme assez légère, sa passion pour la danse étant décrite de manière peu passionnante et approfondie, en plus du fait qu'elle passe son temps à boire de l'alcool (dans le Sud elle boit du rosé, quel cliché!), a enfoncé le clou de mon désintérêt, cela ajouté aux fautes de français (quarantenaire au lieu de quadragénaire)!
Commenter  J’apprécie          80
Malgré tout le respect que j'ai pour le travail de l'auteur ainsi que pour les lectrices et lecteurs qui ont apprécié ce roman, je ne peux que donner mon avis sincère qui est que ce roman est vraiment insipide. Certes quand on lit le résumé et que l'on connait le thème, on peut s'attendre à une histoire simple… mais simple ne veut pas dire « pauvre ». J'en veux pour preuve le « Changer le sens des rivières » de Murielle Magellan que j'ai trouvé beaucoup plus riche, ou même Grâce de Delphine Bertholon, certes moins léger mais tellement plus riche. Voir même « Il est grand temps de rallumer les étoiles », tellement plus agréable à lire.
Ce « A la lumière du petit matin » souffre déjà d'un style vraiment quelconque et sans aucune richesse. A tel point que je n'ai même pas réussi à me mettre dans la peau de Hortense. J'ai eu l'impression de survoler cette histoire, sachant déjà ce qui allait arriver dans la chapitre suivant et comment tout cela allait finir.
Les dialogues sont d'une platitude désarmante. Les situations inintéressantes. le scénario inexistant car cousu de fil blanc.
Je comprends que l'on puisse aimer ce style, que cela puisse offrir un moment de détente, sans prise de tête car notre chère Hortense n'a pas vraiment de gros malheur dans sa vie. Mais il y a vraiment bien mieux à lire.
Ceci reste mon humble avis.
Commenter  J’apprécie          60
Avec Hortense, Bertille et Sandro, il ne nous manque plus que Emily in Paris et nous voilà plongés dans un décor merveilleux, chic, glamour avec en prime un amant au nom, lui aussi improbable et une belle maison dans le Luberon (evidemment, c'est plus beau qu'un studio à Sarcelles). Comme dit l'acteur, what else?
Une entorse plus tard à cause d'une maudite paire de talons aiguilles et la belle Hortense remet toute sa vie en question. Parce que, bien sûr, son homme veut pas d'une boiteuse. Il manquerait plus que ça! de toutes façons, il est marié. Mais Hortense n'a pas lu How to be a bad b*** de Amber Rose alors elle quitte la capitale pour aller pleurer dans le Lubéron de son enfance.
En moins de temps qu'il n'en faut pour s'envoyer une bonne bouteille du coin, elle parvient à transformer sa demeure en chambres d'hôtes et à se trouver, en prime, un beau médecin déseuvré qui n'a pas peur des béquilles pour…je n'en dévoilerai pas plus car c'est déjà trop d'exitation pour moi.
Commenter  J’apprécie          50
Comment te dire ?
Quelle déception ! J'avais tellement aimé les précédents !!!

Là rien, que dalle, nothing ! du vide abyssal. du facile. du chamallow même pas bon.

L'histoire est cousue de fil banc, aucune intrigue, les personnages sont sans reliefs, le style insipide au possible.

Une belle quadra, prof de danse, entretient une liaison avec un homme marié (beau, plein de sous...), elle se blesse la cheville et se réfugie dans la maison de ses parents en rase campagne. Elle ouvre des chambres d'hôtes et héberge un mystérieux homme ( ténébreux et fauché comme il se doit)... Je vous raconte la suite ou ça vous rappelle quelque chose ???

Ma seule surprise : découvrir qu'on pouvait écrire «quarantenaire» au lieu de «quadragénaire» : ça valait quand même pas plus de 7€.

Commenter  J’apprécie          40
Pour faire simple, je pense que c'est un livre alimentaire ou une commande d'éditeur.
Déjà qu'au niveau marketing, les couvertures en noir et blanc rappelaient étonnamment celles de de Vigan..
Commenter  J’apprécie          40
Encore un livre navrant de cette autrice, aussi gentille que creuse. Cette littérature n'est tout simplement pas faite pour moi, je n'y trouve absolument rien à me mettre sous la dent. Chaque livre de cette autrice reprennent les même ficelles : une jolie bourgeoise, dite "femme d'aujourd'hui", qui vit une vie de privilégiée, entourée de gens beaux et gentils, qui finit par réaliser quelle a un problème X (et oui même les oies blanches élevées dans la soie en ont) et le résoudra pendant le roman pour avoir une vie encore meilleure ensuite. Et si...elle avait eu la solution dès le début en fait ? Dingue... FIN.
Les personnages sont caricaturaux et plats, les dialogues peu crédibles et creux, le suspense absent, les ficelles énormes.
Même en essayant de me laisser porter je ne peux que ressentir de la gêne et de la pitié à l'égard de l'héroïne qui devient très vite agaçante et que l'on a très envie de secouer comme un prunier. le style de l'autrice ne sauve pas les meubles, la lecture est fluide et facile, autant qu'un magasine féminin.
Un roman insipide, pour les lecteurs très bons publiques en quête de lecture de plage.
Commenter  J’apprécie          40
Bon sang que c'est niais ... j'ai tenu le coup une bonne centaine de pages ... déception parce que je me souvenais d'une belle découverte lors de ma lecture des gens heureux lisent et boivent du café ... Seule piste intéressante selon moi, la play list qui accompagne le récit, de belles découvertes à suivre
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (6941) Voir plus



Quiz Voir plus

"Les gens heureux lisent et boivent du café" d'Agnès Martin-Lugand

Quel est le nom du meilleur ami de Diane ?

Colin
Jack
Edward
Félix

11 questions
367 lecteurs ont répondu
Thème : Les gens heureux lisent et boivent du café de Agnès Martin-LugandCréer un quiz sur ce livre

{* *}